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En toute sécurité sur le chemin de l’école

S’arrêter, regarder, écouter, traverser. Se donner la main, c’est un plus!

En 2024, 455 enfants ont été victimes d’accidents sur le trajet scolaire. Ensemble, nous pouvons prévenir ces drames.

Selon les chiffres du TCS, extraits des statistiques brutes de la base de données des accidents de l’OFROU, en 2024, 455 enfants ont été accidentés sur le chemin de la maison vers l’école. Que ce soit à pied, à trottinette, à vélo ou en vélomoteur.

Pour prévenir ces accidents, la responsabilité est partagée. Enfants, parents, enseignants, police, communes et bien-sûr usagers de la route, notamment conducteurs et conductrices, chacun a son rôle à jouer. Le TCS est, d’ailleurs, un expert reconnu en matière de sécurité sur le trajet de l’école.

Attention: les enfants peuvent adopter des comportements imprévisibles.
La situation dans le pays

En Suisse, la majorité des enfants vont à l’école à pied. Une chance! Ce trajet constitue en effet souvent une première expérience d’autonomie et de liberté dans l’espace public. Il est ainsi essentiel que les enfants puissent y développer et apprendre leur mobilité en toute sécurité. Les usagers de la route doivent donc être attentifs et anticiper certains comportements souvent imprévisibles.

Quels sont les bons réflexes à adopter par les enfants?

Pour assurer un trajet plus sûr vers l’école, les enfants doivent prendre tôt de bonnes habitudes. Tout d’abord, marcher calmement sur le trottoir, sans courir. Ensuite, autre règle essentielle: se tenir du côté le plus éloigné de la chaussée afin de garder une distance de sécurité avec la circulation.

Même les Beatles ont été des enfants… comme les autres, ils ont appris à traverser la chaussée.

Lorsqu’il s’agit de traverser, la devise suivante leur sera utile: «S’arrêter, regarder, écouter, traverser».

TCS
La campagne 2025 de sécurité routière du TCS.

Dans les zones limitées à 30 km/h, et en l’absence de passage pour piétons, il est impératif de s’assurer que la route est bien dégagée. Et que les voitures sont loin ou arrêtées avant de traverser avec prudence.

Une nouvelle devise au volant

Malgré ces conseils, les enfants, notamment les plus jeunes, peuvent adopter des comportements imprévisibles aux abords des routes. Leur difficulté à estimer la vitesse des voitures peut les amener à traverser brusquement, sans prévenir. A chaque âge, sa maturité, son expérience, ses compétences neurologiques.

C’est pourquoi, le TCS, mandaté par le Fonds de Sécurité Routière pour mener la campagne nationale sur le «Chemin de l’école» appelle les usagers de la route à faire preuve d’une vigilance accrue. À l’instar des enfants, ils sont invités à respecter une nouvelle devise:

Une nouvelle devise pour plus de sécurité.

«Observer, ralentir, s’arrêter».

TCS

Cette devise permet de renforcer la sécurité des enfants sur leur chemin de l’école. Elle invite les conductrices et conducteurs à adapter leur conduite à la présence des enfants.

Des acteurs clés pour relayer le message

Plusieurs acteurs jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation au bon comportement sur le chemin de l’école. Le rôle de modèle des parents est particulièrement important, car les enfants apprennent par imitation. Mère, père ou tuteur peuvent accompagner les enfants lors des premiers trajets et leur montrer les bons réflexes à adopter.

Les instructrices et instructeurs de police interviennent lors des cours d’éducation routière. Ils rappellent et font réviser les règles de sécurité à observer aux abords des routes.

Le corps enseignant contribue également au développement de la mobilité des enfants en intégrant des périodes dédiées à la mobilité et à la sécurité routière. L’appui du matériel pédagogique développé et fourni par le TCS se révèle souvent précieux!

Enfin, les communes peuvent participer activement à cette démarche. En installant des affiches et des banderoles le long des routes par exemple. Cela permettra d’encourager les usagers de la route à redoubler de prudence à proximité des écoles.

Les véhicules parqués peuvent masquer la progression des enfants.

Vous trouverez dans cet article de notre blog, d’autres conseils pour cheminer en toute sérénité!

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Experts en vacances

Vers l’infini, et au-delà!

Buzz L’Éclair, Toy Story

Tous nos conseils pour des vacances 10/10, façon premier de classe!

Ça sent bon l’été! Un mélange de transpiration et de crème solaire. D’Esquimaux et de fruits mûrs. Une pointe de bitume chaud et de kérosène, le tout arrosé de sons d’ambiance façon haut-parleurs de gare… Vous voyez le tableau?

Et bien, voici la pulsation version été 2025 . Pour être sûrs que le rythme soit bon, sans grésillements fâcheux ou hoquets malheureux, nous vous proposons notre expertise. Afin que, vous aussi, vous deveniez des pros des vacances réussies!

La vie est un voyage, et ceux qui voyagent vivent deux fois.

Omar Khayyam

Ce pense-malin est évidemment non exhaustif. Si vous avez de bonnes suggestions et des tuyaux d’initiés, envoyez-nous un commentaire!

Si partir était aussi simple que remplir une seule valise, ça se saurait!

Photo Shamblen Studios – Unsplash

Avant le départ

  • Le véhicule – Si on voyage par ses propres moyens, en moto, en auto ou en bus-campingo (c’est juste pour la rime, hein), le plus sage reste de contrôler l’état de son véhicule: pression des pneus, niveau d’huile et d’eau, éclairage, etc… À ce propos, le TCS propose ainsi un check up de son véhicule avant le départ en vacances, 60 minutes, pour la paix de l’esprit, au prix de 62 francs pour les membres.
  • L’équipement – Il peut être fort malin de penser à s’enquérir des équipements obligatoires à emporter, en fonction des pays que vous traverserez par la route. Du genre: des ampoules de phares en rab’, une trousse de secours, le fameux autocollant CH, ou encore combien de stickers «Gare aux angles morts» faut-il coller sur votre véhicule de plus de 3,5 tonnes pour circuler en France. Réponse: il en faut trois, si votre véhicule dépasse les 3,5 tonnes, et ceci dès le 1er janvier 2021. Un autre exemple? Saviez-vous qu’en Italie, en été, du 16 mai au 15 octobre, pour être précis, les pneus d’hiver ou toutes saisons portant l’inscription M+S ou le symbole du flocon de neige ne peuvent être utilisés que s’ils correspondent à l’indice de vitesse (également appelé speed index) du véhicule. Cette règle s’applique à toutes les voitures et remorques, mais pas aux motos.
  • Chargement du véhicule – Au moment de charger votre coffre de véhicule, pensez à mettre les éléments lourds au fond. Les passagers vous remercieront: ils ne seront pas assommés par des objets volants en cas de freinage intempestif. Tuyau d’initié: Cela vaut la peine de noter sur un post-it le poids de chargement maximal et de le coller sur le tableau de bord. Les kilos s’accumulent vite, surtout pour une caravane ou un camping-car!
Apprendre à freiner et à adapter sa vitesse aux circonstances, c’est indéniablement la meilleure façon de partir en vacances: il reste des places le 31 juillet à Cossonay.
  • Véhicules spéciaux – Avis aux débutants pour qui ces vacances seront la saison des premières fois: si c’est votre baptême pour conduire un van, une caravane, une moto, un side-car, un trike ou un camping-car, s’entraîner aux manœuvres compliquées à côté de chez soi, au calme, permet de moins transpirer lors des petits moments chauds sur le parcours! Si vous n’êtes pas sûr de vous, il reste quelques places à notre cours Camping-car et caravane, le 31 juillet.
Depuis quatre ans, cet autocollant est obligatoire sur les véhicules de plus de 3,5 tonnes qui circulent en France!
  • Vignette environnementale – A chaque pays, sa sauce maison. Histoire de sentir qu’on voyage et qu’on n’est pas tout à fait comme chez nous. A ce propos, il vaut donc la peine de vérifier si on possède un macaron antipollution pour rouler en Allemagne, un certificat Crit’air dans l’Hexagone et/ou, une vignette en Autriche (ça se dit «Pickerl», autocollant, donc, et il est exigé, entre autres, sur les autoroutes ou dans les zones environnementales).
  • Paiement autoroutier – Marre de lambiner en attendant votre tour à chaque péage en Italie, en France, en Espagne ou au Portugal? On a la solution Speedy Gonzales! Investir, auprès de nos Points de Contact pour des TELEPASS. Ces coupe-files permettent de rouler sans s’arrêter, votre carte de crédit est débitée automatiquement.
  • Bornes de recharge – Votre carrosse est électrique, mais vous aimez les itinéraires bis? Rien de plus simple! Vous téléchargez l’application TCS eCharge! Grâce à cette application destinée aux véhicules électriques, vous trouvez et payez en toute simplicité dans les quelque 382’000 points de recharge qui existent en Europe. Pas de frais de base et un paiement débité directement dans l’application, via la carte de crédit enregistrée. Bon plan de notre collègue Manu: on peut aussi l’utiliser pour planifier son road trip en tenant compte des bornes de recharge et de leur dispo. En couplant cela avec de bons petits restaurants où patienter pendant que votre 4 roues se sustente énergiquement.
E-Charge: la carte de recharge est gratuite pour nos membres!

Il n’y a rien de plus beau du moment qui précède le voyage, le moment où l’horizon du demain vient chez nous et nous disent ses promesses.

Milan Kundera
  • Sécurité du domicile – En 2023, le canton de Vaud a enregistré 5’760 cambriolages. Si laissez votre home sweet home sans protection vous crispe, le TCS vous propose un service baptisé TCS Home Security. Une façon d’assurer ses arrières, non seulement en déplacement, mais aussi chez vous. Comment? Via des systèmes d’alarme professionnels associés au service de sécurité de Securitas Direct. Afin de couvrir vos proches, votre personne et votre domicile en continu, même si vous n’êtes pas chez vous. Bon à savoir: on peut s’assurer qu’on soit propriétaire ou locataire.
Ce serait dommage que la facture de votre smartphone donne un goût amer à vos vacances. Photo: Muradi – Unsplash
  • Téléphonie – Réflexe de base pour éviter l’infarctus au retour en ouvrant sa facture: vérifier son abonnement de téléphonie afin d’éviter les frais de roaming…


En chemin

  • Faire le plein – Zut, la cale est sèche. En d’autres termes, le temps est venu de remplir votre réservoir d’essence. Les pompistes sont une espèce en voie de disparition alors voici un conseil d’expert, signé Patrick Staub, chef Technique de la Section vaudoise: «Il faut bien sélectionner ses pompes. Privilégier les stations de grandes marques connues et du carburant premium, surtout pour les véhicules diesel.» Cela permet d’éviter le manque d’additifs. Le même expert suggère, lors d’un plein sur les grosses aires d’autoroutes, d’éviter de prendre de l’essence en même temps que les camions-citernes de livraison d’essence œuvrent à remplir les cuves vides. En effet, les quantités livrées sont telles que l’essence «brasse». Les particules remuées pourraient éventuellement engendrer des pannes ultérieures sur votre véhicule.
  • Gare aux dimensions – Un pont d’apparence chétive? Un village aux rues étonnamment étroites? Des bas-côtés fragiles? Et vous, au volant de ce camping-car emprunté à un proche ou loué sur internet. Si vous avez été futé, vous avez demandé au propriétaire du véhicule les dimensions exactes de la bête. Elles ne figurent pas sur la carte grise et votre carrosse peut avoir subi des modifications légères qui le rendent un poil plus haut, large ou lourd qu’indiqué dans le manuel. Si vous avez écrit ces mensurations sur un papier, à portée de main, vous serez plus serein sur le trajet, en cas de doute… ou de parking avec gabarits! Attention, les dimensions du véhicule peuvent également impacter le prix au péage.
Passera, passera pas? Pour en avoir le cœur net, certaines applications GPS et astuces peuvent aider à arriver à bon port en une pièce! Photo: Maryna Yanul – Unsplash
  • Un participant à nos cours Camping-car et caravane nous souffle qu’une application GPS baptisée Sygic lui facilite grandement le road trip: elle permet en effet de rentrer les dimensions de son véhicule dans les paramètres afin de trouver un itinéraire adapté à la monture. On évite ainsi de se retrouver dans des endroits inadaptés à son camping-car, alors que c’est la route idéale en voiture.
  • Sécuriser son véhicule – En cas de halte nocturne dans un endroit non surveillé, une pause sur une aire d’autoroute par exemple, il est essentiel de bien sécuriser son véhicule, pour éviter des rencontres potentiellement traumatisantes.
Faire des pauses, c’est bien. Se faire braquer pendant qu’on dort, c’est mal. Garez-vous dans des endroits passants et éclairés et investissez dans des pare-soleils pour éviter les regards indiscrets. Photo: Elvis Bekmanis – Unsplash
  • Attention au carte clé – Sécurité toujours, si votre véhicule est doté d’une option «keyless», c’est-à-dire une clé sous forme de carte clé qui communique avec le véhicule via des ondes, ne laissez pas traîner la clé, cachez-la! En repérant la marque de votre véhicule, les auteurs d’attaques par «skimming» procèdent de manière plus ciblée et rapide. Si vous prêtez bien attention aux signaux de verrouillage, vérifiez la fermeture effective des verrous et bloquez le signal, ou utilisez un étui pour carte qui bloque les rayonnements (une petite boîte en métal ou en aluminium suffit), vous devriez être tranquilles. De plus, certains modèles de clé télécommandes peuvent être désactivés. Vérifiez cette possibilité, bien pratique la nuit.
  • Traceur – Si votre véhicule est extraprécieux, installer un traceur peut valoir la peine. Vous pourriez ainsi surveiller les activités inhabituelles et, en cas de soupçon de déplacement du véhicule, recevoir une alerte. Si le véhicule est volé, vous pouvez alors le localiser grâce au GPS.
  • Où dormir en camping-car – Certaines applications permettent de trouver facilement des emplacements pour une nuit sur la route. Park4Night et iOverlander sont les plus connues pour dégotter des lieux de camping sauvage ou des emplacements de bivouac. Leur plus? Les commentaires et photos des utilisateurs!

À destination

Je n’ai jamais vu de frontières. J’ai toutefois entendu qu’elles existent dans la tête de certaines personnes.

Thor Heyerdahl
  • Membres camping TCS – Eh bien, sur place, le sociétariat camping (actif dès le premier jour après la réception de votre paiement) permet non seulement de profiter de rabais pour sa place de campeur, mais il permet aussi de louer moins cher des Rent a Bike! Histoire d’explorer les environs version douceur. Il fournit également de nombreux autres avantages: rendez-vous compte vous-même!
  • Réservez à l’avance – Truc d’expert: si le camping que vous avez fréquenté cet été dans une station balnéaire prisée est un immense coup de cœur, n’hésitez pas à réserver sur place directement pour l’année suivante! Les réservations online ou par téléphone ne s’ouvriront que plus tard dans la saison et les places sont chères!
Circuler à Barcelone, par exemple, nécessite de bien anticiper son voyage. Il faut enregistrer en ligne son véhicule et obtenir un sésame avant d’entrer dans la ville. Photo: Anastasiia Tarasova – Unsplash
  • Accès urbains limités – Gare aux déconvenues: plusieurs villes européennes, notamment en France, en Allemagne et en Italie, mettent en place des restrictions d’accès pour les véhicules. Certains centres-villes sont ainsi quasiment inatteignables, pour des raisons environnementales ou de lutte contre le surtourisme. L’accès à ces zones n’est autorisé qu’aux véhicules munis d’un macaron ou d’une vignette, faute de quoi une amende peut être reçue. Et les panneaux d’indication ne sont pas toujours très clairs…
  • Se renseigner à l’avance – Suivant la configuration des lieux et la météo, certaines zones comportent de nombreuses restrictions: interdiction de camping sauvage, interdiction de feu, interdiction d’accéder aux plages ou de pêcher à pieds, etc.! Histoire d’adopter un comportement adéquat et respectueux, renseignez-vous sur place! Cela permet, aussi, de comprendre l’horaire des marées…
Oups…Une voiture piégée par la marée sur le passage du Gois, vers Noirmoutier. Reproduction: Antho et la photo

Si ça se passe mal

  • Protection voyage – Parfois, les vacances ressemblent plus à une aventure et à des souvenirs à raconter qu’à une carte postale instagrammable. Dans ces cas, la protection du Livret ETI vous garantit une aide efficace et adaptée. Du conseil téléphonique médical, aux services de traduction, en passant par les bagages perdus, les rapatriements ou le dépannage à l’étranger, en fonction de la formule choisie, vous êtes couverts! Bon plan: les conditions s’appliquent aussi aux voyages déjà réservés.
  • Vos droits – Si les couacs font partie de la vie, connaître ses droits aide à se sentir moins vulnérable. Votre avion est annulé, en retard, vous ne comprenez rien? Vous avez le droit d’être assisté. Vous avez le droit d’être informé. Vous avez le droit d’être réacheminé. Vous pouvez être remboursé et indemnisé (évidemment en fonction des circonstances). La FRC a dressé une ligne de ces droits. Et indique, par exemple, que si l’annulation résulte d’une cause ordinaire, un forfait est octroyé selon le nombre de kilomètres: 250 euros pour tous les vols de 1500 km ou moins, 400 euros pour tous les vols intracommunautaires de plus de 1500 km et pour tous les autres vols de 1500 km à 3500 km, 600 euros pour tous les vols qui ne relèvent pas des points susmentionnés (soit de plus de 3500 km).

Après qu’on a voyagé, le voyage ne se termine jamais: il se répète encore et encore dans les coins les plus silencieux de l’âme. L’esprit ne peut pas se distancer de l’épopée.

Pat Conroy

Au retour

  • Nettoyage du véhicule – Si vos souvenirs sont si vivants, racontez-les. Il n’est par contre pas impératif de s’asseoir des semaines durant dans les stigmates de château de sable qui sèchent sur le siège passager avant ou dans les miettes du sandwich au concombre des enfants. Pour cela, la Section vaudoise vous propose d’écrire vos dernières cartes postales à Cossonay, pendant qu’un expert de chez nous pomponne votre voiture. Deux lavages, fait main et avec soin, Classic et Premium, sur réservations uniquement. Vous avez bien mérité ces vacances!

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Rouler en e-trottinette en toute sécurité: règles et conseils

Les trottinettes électriques sont en plein essor. Le nombre d'accident croît également.
Les conséquences de l’essor des trottinettes électriques dans les centres urbains sont que les accidents aussi sont en plein boom.
Crédit: Photo de JavyGo sur Unsplash

La e-trottinette, c’est la success story de ces dernières années. Mais les accidents vont de pair avec l’essor fulgurant de ce deux-roues efficace et ludique. Quelques règles et conseils pour rouler en toute sécurité!

Les e-trottinettes sont en plein boom. Elles séduisent les urbains en quête d'efficacité dans le trafic.
Fun, légères, pratiques, rapides, les e-trottinettes sont présentes dans tous les grands centres urbains. Le plaisir n’exclut pas les règles.
Crédit: Christina Spinnen sur Unsplash

Depuis quelques années, pas un centre urbain sans vrombissement: les trottinettes électriques ressemblent souvent à un essaim d’abeilles en train de fuir la ruche. Pratiques, rapides, et facilement transportables, ces e-trottinettes s’imposent comme un moyen de transport incontournable pour les trajets courts. Leur usage se démocratise. Du jeune pressé au retraité à mobilité diminuée: ces deux-petites-roues électriques semblent être en toutes les mains. Effectivement, «la qualité des trottinettes électriques testées s’est nettement améliorée par rapport à celle des modèles présents dans le test du TCS de 2019, constate ainsi le Touring Club Suisse. Toutes les trottinettes combinent désormais plusieurs systèmes de freinage.» Or si les ventes ont explosé depuis quelques années en Suisse, il en va malheureusement de même pour le nombre absolu d’accidents impliquant les e-trottinettes.

Observer certaines règles de circulation permettent d'éviter bon nombre d'accidents en e-trottinettes.
Observer certaines règles de circulation permet d’éviter bon nombre d’accidents. Crédit: Furrukh Jaffar sur Unsplash

Des chutes et des chocs

En 2019, 98 accidents étaient recensés contre 716 en 2023. La SUVA rapporte de son côté que les assureurs ont fait face à 100 accidents en 2018 contre 2300 en 2021. La Caisse nationale suisse d’assurance en cas d’accidents estimait de surcroît qu’en 2023 on assisterait à une augmentation allant jusqu’à 3500 cas déclarés. Ainsi, face à cette situation, le TCS rappelle la nécessité d’adopter des comportements responsables et de se conformer aux règles en vigueur pour circuler en sécurité en trottinettes électriques. Car cette mobilité à la douceur toute relative engendre des blessures parfois gravissimes. Le magazine de la RTS 36,9 dresse d’ailleurs un bilan franchement inquiétant des accidents.

Les chutes en e-trottinettes peuvent être sérieuses. Le nombre d'accidents augmente depuis que les trottinettes électriques se démocratisent.
Attention aux gamelles! Mal protégé, l’utilisateur peut se blesser grièvement.
Crédit: TCS

Droits et devoirs

Ludiques et forcément un rien régressives, les trottinettes électriques ne devraient pas faire oublier qu’elles sont avant tout des véhicules motorisés.

Par conséquent, il est formellement interdit d’emprunter les trottoirs et les zones piétonnes pour circuler.

Comme une trottinette électrique reste un engin relativement lourd, elle peut ainsi causer de graves blessures en cas de collision avec un piéton. De facto, les conducteurs ont l’obligation d’emprunter les pistes cyclables, ou la chaussée même, en cas d’absence d’aménagements cyclables.

Ils doivent se conformer au code de la route en roulant à droite.

Les changements de direction doivent être signalés de la main.

Question visibilité, il est également obligatoire de circuler, de jour comme de nuit, avec les phares allumés.

Il faut respecter quelques règles de circulation lorsque l'on roule en trottinettes électriques.
Le port du casque n’est pas obligatoire. Ce qui ne signifie pas qu’il soit superflu!
Crédit: Rick Gebhardt sur Unsplash

Et la vitesse? Pas question de faire de sa e-trott’ un scooter déguisé! La vitesse maximale autorisée pour ces engins est de 20 km/h, avec une puissance qui ne doit pas dépasser les 500 watts. Enfin, même si le port du casque n’est pas obligatoire, son utilisation est fortement conseillée, tout comme porter des gants.

Bon à savoir: en France, l’utilisation du casque est requise. En Italie, elle n’est de rigueur que pour les mineurs.

Un jouet réservé aux grands

Les enfants de moins de 14 ans sont interdits de trottinettes électriques. Ces engins ne sont pas des jouets.
Les trottinettes électriques ne sont pas des jouets. Elles sont réservées aux plus de 14 ans. Avec un permis obligatoire pour les plus jeunes.
Crédit: TCS

Pas question d’être tenté de filer son bolide à son cadet pour aller chercher le pain! Pour conduire une trottinette électrique en Suisse, il faut avoir au moins 14 ans. De plus, les conducteurs âgés de 14 à 16 ans doivent posséder un permis de conduire de catégorie M (destiné aux cyclomoteurs) ou G (pour les véhicules agricoles). Pourquoi donc? Parce que les plus jeunes doivent pouvoir maîtriser l’appareil. Ces exigences visent à garantir, dans une certaine mesure, une prise de conscience des conséquences.

Tests et vérifications

Pour éviter toute mauvaise surprise, le TCS vous conseille de procéder, si possible, à un essai de la trottinette avant l’achat. Cela vous permettra de vérifier que le modèle est homologué pour circuler sur la voie publique. Et bien entendu, même si vous êtes dispensé de passer le permis, avant de vous lancer dans le trafic, privilégiez la planification de vos déplacements et un entraînement efficace, dans un endroit sécurisé et à l’écart des dangers.

Les prunes des hors-la-loi

Et que se passera-t-il si vous choisissez de contourner la loi? Et bien, les conducteurs qui ne respectent pas les règles de la circulation sur la chaussée, circulent sur les trottoirs et les zones piétonnes, ou fraudent sur l’âge minimum requis s’exposent à des amendes. Bim, une prune!

Sachez aussi que si l’engin sur lequel vous roulez est non-conforme, vous vous exposez à la saisie pure et simple de votre véhicule.

Les trottinettes non conformes, qui ne respectent pas les normes techniques exigées, en termes de puissance de moteur, par exemple, sont interdites. Vous risquez non seulement une amende, mais aussi le fait de devoir dire au revoir, à jamais, à votre e-trottinette, qui partira finir sa vie dans une fourrière.

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Obtenir son permis de conduire: toutes les étapes!

Youhouhou! J’ai mon permis! A moi le moooooonde!

Il y en a des postes, avant de tenir en main son permis de conduire voiture!

Afin de ne pas se perdre dans le dédale de ce parcours, nous vous avons résumé la trotte, façon jeu. Histoire d’avancer en s’amusant, sans rire de la sécurité!

«Sésame, raboule-toi»! Voilà ce qu’aimerait dire celle ou celui qui met le cap sur son permis de conduire. Or les étapes semblent souvent fort longues avant d’obtenir le droit de circuler seul, sur la route, au volant de sa voiture. Bienvenue sur ce chemin, à la fois sinueux et obscur.

Qui a le droit de faire quoi? On commence par quoi? Et ensuite? On a besoin de quel prérequis? Et si je rate, cela se passe comment?

Des réponses auprès des experts

Un expert en tenue de personne qui détient le savoir

Trouver des réponses à toutes ces légitimes interrogations s’apparente parfois à une quête en soi. Or, ces sites peuvent vous aider à répondre à toutes vos questions.

Et c’est ainsi l’occasion de rappeler quelques petites infos essentielles…

Des spécificités cantonales

Un seul pays, un seul permis de voiture catégorie B, 26 cantons. Plusieurs façons de faire.

Le permis de conduire voiture, catégorie B, est un document valable dans tout le pays. Certes. Cependant, les différences cantonales font la saveur de notre pays. Ainsi, les documents demandés, aux différentes étapes du parcours, peuvent différer d’un canton à l’autre. Ici ou là, une copie du document officiel suffit. Ailleurs, c’est l’original qui est demandé.

Si la plupart des cantons privilégient aujourd’hui les inscriptions aux différents examens via internet, ce n’est pas toujours le cas. Et les adresses varient en fonction des endroits. Idem pour les délais à respecter entre les différentes étapes. Ainsi que les émoluments demandés. Alors, soyez vigilants aux particularités cantonales!

Sachez encore que le jeu que nous proposons ci-dessous s’adresse principalement aux Vaudoises et Vaudois.

Les trucs à retenir

Madame Pensebête et sa liste d’indispensables…
  • On peut commencer à préparer les étapes du permis d’élève conducteur hyper tôt. Dès 11 ans, par exemple, avec les cours de premiers secours.
  • Si on possède déjà un permis A1 ou A35 kW, moto ou scooter, cela signifie que l’on n’aura pas besoin de repasser certaines étapes. Du type: premiers secours, test de la vue et même examen théorique.
  • Par contre, avoir un permis scooter ou moto ne dispense pas de s’inscrire comme élève-conducteur pour passer le permis voiture.
  • Et c’est seulement à la réception du sésame d’élève-conducteur, une fois la théorie obtenue, et à l’âge légal de 17 ans minimum, que vous pouvez commencer à vous exercer à la pratique. Avant, c’est non.
  • Il existe plein d’applications en ligne pour réviser les règles de circulation helvétique. Les personnes les plus malignes sauront que bachoter et ânonner une litanie de bonnes réponses n’équivaut pas à avoir compris et intégrer les règles de la circulation. Connaître ces règles, c’est savoir gérer les imprévus du trajet et les situations inédites. C’est être en sécurité, responsable sur la route.

Vous êtes prêts à vous lancer? Hop, en voiture, Arthur!

Les étapes du permis de conduire, version jeu de plateau, avec tous les tremplins et les embûches qui te guettent.

Téléchargez le plateau de jeu en pdf ici

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Animaux sauvages sur la chaussée : quel comportement adopter ?

Un bambi curieux qui ne sait pas encore traverser dans les clous!
Image @Richard Stovall

L’automne arrive et les jours raccourcissent. Le risque de voir des animaux sauvages surgir sur la chaussée augmente. Voici quelques conseils du TCS aux automobilistes afin d’éviter un accident. Et un petit pense-bête sous forme de marche à suivre au cas où

C’est en automne que la probabilité de tomber nez-à-nez avec des animaux sauvages sur la chaussée de façon inopinée est la plus élevée. Ceux-ci sont particulièrement actifs au coucher du jour et au lever du soleil. Or, c’est précisément à ces moments que le risque d’être surpris par l’un d’entre eux sur la chaussée augmente. Plus tard, en hiver, il arrive régulièrement que les animaux sauvages viennent sur la route afin d’y lécher les résidus de sel. À cette période, certains trouvent même particulièrement confortable de se déplacer sur l’asphalte!

Adapter son comportement au volant en forêt

En forêt, la conductrice ou le conducteur doit s’attendre à ce que des animaux sauvages surgissent sur la chaussée. C’est d’ailleurs aujourd’hui encore plus probable que par le passé puisque les véhicules, même ceux dotés de moteurs à combustion, sont de plus en plus silencieux et à peine perceptibles. Dès que l’on suspecte un danger potentiel, il convient de réduire sa vitesse et de renforcer sa vigilance face à la faune sauvage. Ne vous laissez pas distraire par les conversations passionnantes de vos passagères et passagers ni par des appareils électroniques: les animaux, comme les humains, méritent mieux!

La signalétique invite à la vigilance. L’hiver, le sel sur la route constitue un festin pour les animaux sauvages.
Image @ Filip Zrnzević
Allumer ses feux de croisement

Lorsque l’on croise un chevreuil sur la chaussée, il faudrait enclencher immédiatement ses feux de croisement. Jamais les feux de route, car ils risquent d’énerver l’animal. Le klaxon peut aussi être un bon moyen pour le faire fuir. Étant donné que les animaux sauvages se déplacent souvent en groupe, gare au reste de la fine équipe: d’autres animaux pourraient surgir en suivant le premier sur la chaussée.

Pas de manœuvre d’évitement

Lorsque la collision semble malgré tout inévitable, il est recommandé de freiner en tenant fermement le volant et d’essayer de ne pas dévier. Les manœuvres d’évitement sont risquées et donc à proscrire, car elles pourraient entraîner un accident encore plus grave avec des automobilistes arrivant en sens inverse, ou bien avec un obstacle ou tout autre objet présent sur le bord de la route.

Informer la police

En cas d’accident, il faut agir rapidement! Dès lors qu’on percute un animal, on allume ses feux de détresse. On enfile ensuite son gilet de sécurité réfléchissant. On pose enfin le triangle de sécurité. Une fois la zone d’accident sécurisée, la conductrice ou le conducteur informe alors la police. Celle-ci décide ensuite s’il faut dépêcher ou non le ou la garde-chasse.

Les chevreuils, les renards et autres animaux sauvages, morts ou blessés, relèvent de la compétence de la police ou des gardes-chasse. C’est la raison pour laquelle la loi fédérale sur la circulation routière prévoit une obligation de signalement. Il est important de ne pas s’approcher de l’animal blessé avant l’arrivée des autorités compétentes. Si l’animal prend la fuite et ne semble pas blessé, il faut malgré tout en informer la police ou les gardes-chasse. Il pourrait en effet l’être et aller se cacher quelque part dans le sous-bois pour attendre la mort dans de grandes souffrances.

Prise en charge de l’assurance sous certaines conditions

L’assurance casco partielle prend généralement les dommages en charge. Néanmoins uniquement lorsqu’il s’agit d’une collision directe et soudaine avec un animal sauvage. Si la conductrice ou le conducteur a évité l’animal et a perdu le contrôle de son véhicule, les dommages ne sont pas pris en charge par la casco partielle. Si la conductrice ou le conducteur dispose en revanche d’une assurance casco intégrale, celle-ci prend les dommages en charge. Il est donc doublement recommandé de signaler un accident avec un animal sauvage: la conductrice ou le conducteur évite d’une part une amende pour avoir contrevenu à l’obligation de signalement, et elle ou il est ensuite en mesure de prouver comment l’accident est véritablement survenu.

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Quand la nature se fâche avec les campeurs!

Camper, c’est vivre au plus près des éléments. Alors, comment rester en sécurité, quoi qu’il arrive? Comment se prémunissent les campings pour vous aider à faire face à n’importe quel coup de tonnerre, durant votre séjour?

Mince, je crois qu’on a pris l’eau…..
Photo @Samar Mourya

Qui dit camping, dit vie au grand air, dans la nature, en symbiose avec le rythme des saisons et des éléments. Quand il fait beau, brise légère et soleil doux, la vie y semble idyllique. Oui, mais quand la météo s’affole? Qu’il pleut et qu’il vente? Qu’il grêle et qu’il tonne? Quand le thermomètre s’emballe et que la course folle des nuages mélange sprint et marathon? Alors camper devient vraiment un choix, le symbole d’un mode de vie. Pour le campeur, mais aussi pour les campings, qui se doivent d’être prêts pour aider leurs hôtes à parer à toute éventualité: trop d’eau, pas d’eau, évacuer ou rester?

Un soin du détail signé TCS!

Le climat évolue. La preuve avec des printemps façon mousson. Des mois d’été qui ressemblent à l’automne. Lui-même devenu indien. La situation empire et les coups du sort météorologiques pourraient devenir la nouvelle normalité. Si les intempéries qui ont noyé la Romandie en juin et juillet devaient se faire plus fréquentes, les campings romands du TCS modifieront-ils leur organisation, leur façon de faire, leur manière de penser ces mois d’affluence?

«Pas vraiment, car nous nous basons déjà sur des protocoles assez performants, nous répond Sylvain Castioni, responsable régional romand, TCS Camping. Par contre, c’est sûr, les campings souffrent d’une mauvaise météo. Comme toute la branche du tourisme. Sans avoir encore les chiffres, on peut craindre que le mois de juin se situe autour d’une baisse de fréquentation de 15 à 20 %. Les journées perdues par une météo exécrable ne peuvent pas se rattraper plus tard. Sans compter qu’il faut plus de personnel pour avoir un camping attrayant et en bon état, alors qu’il y a moins de campeurs. On sait qu’on sera perdants. Mais ce sont les règles du jeu! L’année dernière était exceptionnelle: elles ne peuvent pas toutes l’être».

«Ce sont les gérants des campings qui sont en première ligne pour rassurer, informer et, le cas échéant, procéder aux évacuations».

Sylvain Castioni, responsable régional romand, TCS Camping

Visite de sécurité et évaluation des risques

Le protocole bien rodé dont parle le responsable régional commence en amont. Par une visite de sécurité et une fiche minutieusement remplie, chaque année, pour chaque camping du TCS. «Toutes les places de jeux, toutes les infrastructures sont contrôlées. Elles doivent répondre à toutes les normes et à tous les critères de sécurité». Est-ce que parmi les campings romands du TCS certains sont plus exposés que d’autres à des risques d’inondations? Le responsable n’en citera aucun. Il rappelle néanmoins que les campings les plus prisés sont souvent ceux qui bordent un point d’eau et offrent une vue spectaculaire sur une rivière ou un lac. Or, ce sont évidemment les terrains les plus susceptibles de subir une crue.

Le danger principal dans un camping? La chute d’arbres et la foudre!

Sylvain Castioni, responsable régional romand, TCS Camping

C’est pourquoi le TCS contrôle la présence d’arbres qui pourraient se révéler problématiques. Un contrôle réalisé également par les autorités compétentes: bourgeoisies ou communes.

Véhicules électriques et bornes de recharge: danger?

Les bornes électriques, destinées à la recharge des véhicules électriques, ou pour assister le quotidien des camping-cars et caravanes ou van, présentent-ils un risque particulier face aux terrains gorgés d’eau ou aux inondations? Leur présence se multiplie sur les terrains de camping et de glamping. «Non», répond, catégorique, notre expert. Le gérant est responsable des installations, qui sont évidemment conformes aux normes de sécurité en vigueur dans le pays. En gros, leurs fusibles sont conçus pour sauter au moindre problème d’humidité. L’absence de raccordements sauvages ou de véhicules très vétustes, contrôlés par les services des automobiles, est un garant efficace que tout se passera bien. Le conducteur d’un van aménagé, homologué, d’une caravane ou d’un camping-car est tenu, c’est écrit dans la loi, d’entretenir et de faire contrôler son véhicule.

Avant le voyage, se préparer!

Il incombe également à chaque campeur de s’enquérir de la météo et des points de rassemblement présents sur chaque site de vie en plein air. Un campeur averti en vaut deux, si le ciel devait leur tomber sur la tête.

L’orage menace: sauvons la tente et les chips! Photo @Freepik

Choisir un emplacement dans un camping du TCS, c’est aussi profiter d’une infrastructure et du regard attentif de votre hôte. Ce dernier sera le mieux placé pour repérer un auvent ouvert alors qu’un orage menace, une tente mal montée ou du mobilier d’extérieur représentant un danger potentiel. Aussi, si une évacuation devait se produire, c’est l’équipe professionnelle du camping qui vous indique la marche à suivre.

En cas d’évacuation…

Bye bye quiétude nocturne: il est 1 heure du matin, le 29 juin, et les campeurs évacuent le camping des îles à Sion. Photo @Antoine Schmidlin, gérant du camping

C’est la tuile! Le pire, ou presque, pour un gérant de camping. Cet été, le camping des îles à Sion a dû procéder à une évacuation le 28 juin dernier. Ce n’était pas un test, mais une procédure préventive, au vu de la crue exceptionnelle du Rhône. Son gérant, Antoine Schmidlin, nous détaille le déroulé de cette nuit cauchemardesque.

Les pompiers sont arrivés le 28 juin, à 23 heures. Cela faisait des heures qu’ils monitoraient la situation. L’ordre d’évacuation est arrivé à 23h30. 150 campeurs devaient plier bagage. On nous a dit que nous avions 1 heure pour plier bagage. À 1h45 tous les campeurs étaient évacués et les contrôles se sont poursuivis encore durant une heure. Accompagnés de mon Securitas et de deux pompiers, nous avons contrôlés encore le terrain pendant un moment. Je suis parti en dernier à 3h du matin.

Antoine Schmidlin, gérant du camping des îles

Sur le papier, l’opération semble rondement menée. Mais l’homme est encore un peu secoué par ces moments particuliers.

Nuit d’évacuation préventive. La zone ne sera finalement pas sinistrée, mais ce test grandeur nature servira de leçon: personne n’est préparé à ça!
Photo @Antoine Schmidlin, gérant du camping

Ce que le gérant retiendra: «Malgré tout ce que l’on travaille en amont, personne n’est réellement préparé à cela!»

Il témoigne du stress et l’anxiété, palpable, chez certains jeunes campeurs. Les plus expérimentés, plus détendus, n’ont pas été avares de remerciements et d’humour. «Je ne compte plus le nombre de fois où on nous a dit: il vaut mieux prévenir que guérir.»

Tous les campeurs ont été évacués au point de rassemblement, puis par bus dans les abris de la protection civile. Certains avec leurs caravanes sur la place des Potences, à Sion, pour y passer la nuit. Le retour sur site s’est fait le dimanche 30 juin, dès 14 heures.

Annuler, revenir, rester, espérer?

Et après? Que se passe-t-il quand tout est bien qui finit bien? Aux Îles, à Sion, aucun dommage à signaler. Sur les 150 campeurs évacués, une quinzaine de clients a choisi de partir avant même les évacuations au lieu du lendemain. Cinq clients ont annulé la fin de leur séjour. Et le camping a dû faire face à de nombreux coups de téléphone de campeurs inquiets pour leur séjour à venir.

Dans la mesure du possible, nous informe Sylvain Castioni, les gérants font part de flexibilité quant à la suite des vacances. Mais il insiste pour dire que ces événements sont rares. Or chaque été, les équipes des campings TCS font leur maximum pour assurer à chacun un séjour excitant, mais sans surdose d’adrénaline!

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Conseils Vaud Droits

Puis-je stationner mon vélo sur le trottoir?

Me Yan Schumacher, avocat-conseil pour le TCS Vaud et intervenant dans la chronique Vaud Droits du journal ça roule !

La question du stationnement des vélos est aujourd’hui d’une grande actualité, ce d’autant au vu de l’intérêt grandissant de la population pour ce moyen de déplacement. En effet, à Lausanne par exemple, et selon le rapport rendu au mois de juin 2023 par l’observatoire de la mobilité lausannoise, le trafic cycliste a augmenté de 300 % entre 2014 et 2022.  

L’augmentation du nombre de cyclistes sur la route peut entraîner pour eux des difficultés liées au stationnement de leur vélo, dont les emplacements destinés à cet effet peuvent venir à manquer.

La question de laisser son vélo sur le trottoir se pose ainsi immanquablement.

Que dit la loi à cet égard?

Bien que les trottoirs soient en principe exclusivement réservés à l’usage des piétons, la loi prévoit quelques exceptions au sujet de leur utilisation, notamment en lien avec le stationnement des vélos. En effet, l’ordonnance fédérale sur les règles de la circulation routière prévoit expressément à son article 41 que les «cycles» peuvent être parqués sur le trottoir, à condition qu’il reste un espace libre d’au moins 1 m 50 pour les piétons. Aussi, à cette condition, les cyclistes sont-ils autorisés à stationner leur vélo sur le trottoir.

Il est précisé que, quand bien même ils ne sont pas formellement des «cycles» au sens de la loi, cette règle s’applique de la même manière notamment aux vélos électriques (ce tant pour les vélos qui sont limités à 25 km/h que pour ceux qui sont limités à 45 km/h), ainsi qu’aux trottinettes électriques, pour autant que leur largeur ne dépasse pas 1 mètre.

Les trottinettes non électriques sont, pour ce qui les concerne, également soumises à cette règle générale, à mesure qu’elles sont considérées comme des «cycles» au sens de la loi.

En cas de contravention à cette prescription, c’est-à-dire si l’espace libre pour les piétons n’est pas d’au moins 1 m 50, le cycliste s’expose à une amende d’ordre de 20 francs.  

Il est rappelé aux lectrices et aux lecteurs que le fait de rouler sur un trottoir avec notamment son vélo est passible d’une amende d’ordre de 40 francs. Il est dès lors vivement recommandé à celles et ceux qui ont l’intention de parquer leur vélo sur un trottoir aux conditions précitées d’en descendre et de le pousser pour rejoindre l’emplacement de stationnement, ce afin d’éviter toute déconvenue.

Cyclistes, à vos mètres.

Yan Schumacher, avocat-conseil du TCS Vaud, Relief Avocats

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Conseils Loisirs Mobilité Tendance Voyage

Camping-car, caravane ou van: quel nomade êtes-vous?

Crédit: judithZ

Nos bons plans pour des locations efficaces et malignes. Nos astuces pour ne rien oublier. Nos conseils pour des voyages joyeux.

C’est enfin l’été! Au chant des cigales (ou de la mélopée de l’escargot entre deux flaques), répond souvent l’appel de la route. Le marché du camping-car est en plein boum et ça n’est pas un hasard. Cohabitation forcée, loisirs restreints, télétravail: la pandémie du COVID a filé la bougeotte à une bonne partie des Helvètes. Verdict: une progression de 26% en 2020. Or, ceux qui se sont rués sur des maisons sur roues ont souvent succombé au virus de la mobilité simplifiée. Aujourd’hui, qu’ils troquent leur premier amour pour du plus chic, du plus gros ou du plus petit ou qu’ils soient tout simplement rangés des voitures, leurs montures initiales se trouvent sur le marché. Bingo pour le marché de l’occasion.

Alors si l’envie vous prend de prendre la tangente ces prochains mois, à quoi devez-vous penser?

Crédit: Dino Reichmuth sur Unsplash

Quel nomade êtes-vous?

Avant de choisir sa monture, il vaut la peine de cerner ses envies et ses besoins. Et, surtout, de s’interroger avec franchise sur ce que l’on exècre. En fonction de ses réponses, on peut ensuite s’orienter vers un van aménagé, une caravane ou un camping-car. Car si ces trois modes de déplacement font la part belle à la liberté, chacun comporte avantages et inconvénients. Vous trouverez d’ailleurs sur le site du TCS un comparatif détaillé.

Le van

Crédit: judithZ.

Pour résumer (et donc forcément simplifier), on pourrait oser dire que le van est idéal pour un couple, un duo d’amis, ou une jeune famille. Pratique, il permet parfois aussi l’économie d’un autre véhicule. Ce qui permet ainsi à ce petit habitat sur roues d’être plus facilement utilisé et ainsi rentabilisé.

La caravane

Crédit: S. Widua sur Unsplash

C’est le pied pour qui aime se poser à un endroit puis rayonner. On s’installe (il faut être un brin patient et méticuleux), puis on découvre. Cette bonne vieille remorque aménageable peut être plus ou moins luxueuse et confortable. Son atout? Son coût, à l’achat et à l’entretien, et sa taille. Plus basse qu’un camping-car, elle est moins entravée par les ponts.

Le camping-car

Crédit: lucas Favre sur Unsplash

Lui, c’est le chouchou des pressés, adeptes du «comme à la maison». Pourquoi? Parce que ce (plus ou moins) gros camion s’installe quasiment aussi vite qu’il se parque. Il roule d’ailleurs à la même vitesse ou presque qu’une voiture de tourisme. Dedans, eh bien, ça ressemble à un chez soi, en plus mobile. Au rayon des éventuels désagréments: son prix. Beaucoup plus cher qu’une caravane à taille égale. Et les experts sont unanimes: la cabine de conduite n’étant pas isolée de la zone habitable, ce bourdon dodu est assez bruyant.

Louer ou acheter?

Telle est la question. Nous le disions plus haut: le marché de l’occasion se porte bien. C’est peut-être le moment de sauter le pas et d’acheter. Bien entendu, il peut valoir la peine de vivre quelques aventures embarquées (en van, caravane ou camping-car) pour savoir si on est fait pour cela. Mais on nous murmure un conseil avisé: en louant un vieux clou qui tombe en panne à chaque escale, la première expérience pourrait bien être la dernière.

Autre aspect non négligeable, l’achat d’une occasion devrait être nettement en dessous du prix neuf. Or la fameuse loi de l’offre et de la demande est implacable: mieux vaut attendre l’automne pour investir. Nous avions ainsi consacré un article sur ce blog à ce sujet. Consultez-le pour savoir dans quelles conditions il vaut mieux louer ou acheter et à quoi faire attention.

Crédit: TCS

Ne pas se faire rouler!

Si cet été, vous souhaitez privilégier la location, respirez un grand coup. Il n’est pas aisé de savoir comment procéder et auprès de qui s’adresser. Les options semblent vertigineuses? Pas de panique, nous sommes là.

D’abord en vérifiant sur notre page dédiée: du choix de véhicule à la signature du contrat, en passant par la prise et la restitution de la maison sur roues dans les règles de l’art.

Départ depuis l’Allemagne

Première option, la plateforme TCS location camping-car. Elle permet de louer un camping-car en Europe, à partir de l’Allemagne. Oui, ça détermine un peu le choix de l’itinéraire, mais c’est pratique, bien fait et grâce à une coopération avec la location de camping-car ADAC, les véhicules mis à disposition le sont exclusivement via des entreprises spécialisées dans le domaine du caravaning agrées et expérimentées. Pas de mauvaises surprises et l’embarras du choix entre minivan agile et flexible, camping-car semi-intégré élégant ou encore camping-car alcôve spacieux taillé sur mesure pour les familles, le tout avec un rabais pour les membres du Club.

Crédit: TCS

MyCamper: plateforme suisse

Deuxième option: MyCamper. Cette plateforme, sorte de Airbnb de la maison sur roues, plus de 4’500 particuliers proposent leurs camping-cars et leurs caravanes à la location à d’autres particuliers, en Suisse, en Suède, en Norvège, en Finlande et au Danemark. L’avantage? Une assurance multirisque, un conducteur supplémentaire inclus, des options d’annulation flexibles et une assistance personnalisée.

Citypeak Campers: braver la barrière de röstis

Troisième possibilité: opter pour l’exotisme (à dose homéopathique) de la plateforme Citypeak Campers. Ces Alémaniques, spécialistes de la location de vans VW California flambant neufs et Mercedes Marco Polo Camper, officient depuis quatre stations régionales toutes basées outre-Sarine. Leur site est donc logiquement en allemand et…en anglais. Leur plus? Ce sont des experts, locaux, et on peut prendre le large dès 3 nuits. Ce qui est loin d’être possible partout.

Les petites annonces: j’y vais, mais j’ai peur

Pas sûr qu’on peut garantir quoi que ce soit sinon le frisson de la roulette russe pour cette dernière option. Les petites annonces pullulent dès les premiers jours de l’été. Tout est possible: de la rencontre des Dieux, ascendant miracle, au cauchemar digne d’une comédie hollywoodienne, à vous de voir quelle est l’intensité de votre côté aventurier. Rien n’empêche non plus un petit tour à Cossonay pour faire contrôler l’objet de votre désir. Nous offrons un contrôle camping-car, au prix de 184 francs pour les membres. Un bon investissement, assurément.

Un club, des avantages!

Crédit: TCS

Et une fois qu’on a sa maison sur roues, on fait quoi? Et bien d’abord, on se demande si ça ne serait pas le bon moment de faire un petit cours de conduite. Histoire d’arriver à bon port et de prendre confiance. Ça tombe bien, nous donnons des cours Camping-car et caravanes à Cossonay pour tout maîtriser sur la conduite loisir. Il y en a d’ailleurs un le 19 juillet.

On réfléchit ensuite, aussi, à comment charger la bétaillère. Pardon, votre palace roulant. Pour en savoir plus, cela se passe ici.

Le sociétariat campeur du TCS permet aussi d’obtenir jusqu’à 20 % de rabais sur les campings TCS et vous donne le droit de prétendre à des cartes de camping internationales gratuites. Les cartes CCI et CKE donnent également droit à des réductions à l’étranger.

Bonne route!

Crédit: Fabian sur Unsplash

Ne reste plus qu’à rêver son itinéraire. En sachant qu’en Suisse, le camping sauvage est autorisé. Mais, et c’est un MAIS en majuscule, il est entouré de toute une flopée de restrictions et de règlements. Pour la plupart communaux. Renseignez-vous bien avant de dérouler l’auvent!

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Conseils Mobilité Sécurité routière

Cheminer vers l’école…

...en toute sérénité! Les conseils du TCS pour qu’enfant et parents se réjouissent de cette promenade entre maison et préau!

Dans notre magazine, édition du mois de mai, nous suivions deux ingénieurs en trafic, mandatés par le TCS, pour relever les éventuelles insuffisances de sécurité aux abords des préaux. Leurs données, accompagnées de propositions d’améliorations, étaient ensuite compilées dans un rapport complet, remis à la commune concernée par cet audit. Réalisé par les experts de la Sécurité routière du Touring Club Suisse, le document, long d’une centaine de pages, sert ainsi aux autorités locales de base de réflexion sur la cohabitation entre trafic et enfants, dans les alentours des bâtiments scolaires.

Expert en sécurité

Le TCS s’est forgé une solide réputation d’expert en matière de sécurité routière. Cela comprend évidemment la sécurité des enfants en route vers leur préau.

De fait, même si les écoles et communes mettent tout en place pour améliorer la sécurité des écoliers sur la route et les trottoirs, les experts sont unanimes: le trajet maison-école devrait se faire idéalement à pied pour favoriser le développement de l’enfant et lui permettre à la fois de créer du lien social et de se familiariser avec les règles de circulation.

En se mettant à hauteur d’enfant, on perçoit mieux les risques et les atouts. On peut identifier des dangers et apprendre à son enfants à y faire face et à réagir. Sans pression, en douceur, pour que chacun se sente en confiance!

Parents taxis

Amener son enfant à l’école dans un véhicule motorisé privé a un nom. On parle ainsi du phénomène des parents taxis. Mais choisir de déposer ainsi son enfant à quelques mètres de sa classe comporte des risques. Bouchons, obstruction de la visibilité, avec parfois, en sus, des manœuvres inconsidérées, les parents pressés peuvent ainsi mettre en danger les autres enfants à proximité.

Quelques pas vers l’indépendance

Le chemin de l’école est une étape clé pour l’enfant. Et pour ses parents! C’est le parcours de tous les souvenirs: les premiers pas vers le lâcher-prise, un sas de transition essentiel entre cocon familial et collectivité, parfois la première socialisation de la journée. On se souvient longtemps de ces matins en route vers l’école. Logique, donc, que cette étape puisse cristalliser quelques angoisses. Votre précieux petit papillon ouvre ses ailes? A chaque âge sa liberté, son autonomie. Une constante: pour voler, mieux, plus haut, plus beau, il faut connaître son environnement.

Le développement de l’enfant

Si l’ouïe se développe tôt chez les enfants, il semble que la perception et la compréhension de bruits complexes ne s’acquiert que vers neuf ou dix ans.

Un enfant plus jeune ne peut ainsi pas parvenir à comprendre d’où provient la source d’un bruit, le moteur d’une voiture par exemple, dans un environnement extérieur.

Avant une dizaine d’année, la vision périphérique de l’enfant n’est pas encore mature. C’est seulement vers dix ou onze ans qu’un petit piéton parvient à évaluer correctement la vitesse d’approche d’un véhicule. Et qu’il arrivera à canaliser ses impulsions. Comme celle de poursuivre ce ballon rouge qui s’échappe!

Mais plus on s’entraîne tôt à apprivoiser les règles de la circulation et l’environnement du trafic, plus on parfait ses compétences. Autant de ressources à utiliser ensuite!

Crédit: freepik

Main dans la main

C’est de la répétition, aussi, que naît la sécurité. Effectuer plusieurs fois, avec son mouflet chéri, le chemin de l’école, avant la rentrée, permet à chacun d’appréhender l’étape en confiance.

Dans cette phase d’apprentissage, on peut aussi se dire que plusieurs petites têtes valent mieux qu’une. Un parent peut effectuer le parcours en accompagnant un petit groupe d’enfant. A la façon d’un pedibus, un bus pédestre, une initiative de l’ATE. Dans ce cas, il est conseillé que l’adulte chemine derrière le groupe d’enfant. Pourquoi? Il a ainsi une meilleure vision du groupe, tandis que les enfants sont plus concentrés car responsabilisés. Chaque enfant peut s’exercer à tour de rôle à la fonction de guide. Si vous souhaitez en savoir plus sur les lignes existantes de Pedibus et sur le concept en général, n’hésitez pas à consulter le site dédié: pedibus.ch/fr/

Sur la route…

Pour les enfants et leurs parents, le TCS a édité une liste de 8 conseils pratiques et simples, pour aller à l’école et retourner à la maison, en toute tranquillité.

  1. Choisis bien ton chemin – Le chemin le plus sûr n’est pas toujours le plus court! Examine bien tes options avec tes parents. Il vaut mieux faire un petit détour plutôt que de traverser à un endroit dangereux. Pour cela, rien ne vaut le fait de parcourir plusieurs fois le chemin à effectuer, avant la rentrée scolaire. Anticiper, c’est la clé pour prendre confiance!
  2. Le policier est ton allié – Si tu rencontres un problème sur ton chemin, n’hésite pas à demander conseil à l’agent d’éducation routière de ton école. Il saura te donner des astuces pour venir à l’école en sécurité.
  3. Rends-toi visible! – Pour être bien vu des automobilistes, mets des habits clairs et porte des éléments rétro-réfléchissants. Il existe des tas d’articles et des conseils cools sur madevisible.swiss.
  4. La route n’est pas un terrain de jeu – Le chemin de l’école, c’est sympa… à condition de respecter les consignes de sécurité. En l’absence de trottoir, marche face au trafic et change de côté s’il y a un mur ou un obstacle. N’oublie pas que tu es un modèle pour les plus petits que toi!
  5. Traverse la route comme un pro – Au passage piéton, applique la règle d’or: s’arrêter, regarder, écouter, traverser en marchant. Fais de même dans une zone sans passage piéton. Respecte les feux de signalisation et les consignes des patrouilleurs scolaires.
  6. À trottinette, attention aux piétons – Roule sur le trottoir lorsqu’il y en a un, et fais attention aux piétons car ils sont prioritaires. Pour éviter la casse, porte un casque et des protections pour les coudes et les genoux.
  7. Fais gaffe si tu prends le bus – Quand on est pressé, on perd parfois un peu les pédales. Fais en sorte d’être à l’heure pour éviter de courir à l’arrivée du bus. Éloigne-toi du bord de la chaussée quand le bus approche. En sortant, ne te précipite pas pour traverser la route car le bus masque la vue des voitures!
  8. En voiture? …mais pas jusque devant l’école! – Si tu dois aller à l’école en voiture, fais-toi déposer à bonne distance pour ne pas augmenter le risque d’accidents devant l’école.
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Conseils Mobilité Vaud Droits

Taxe auto: la nouvelle loi et ses changements

Me Courvoisier, avocat, Etude Relief Avocats

Depuis le 1er janvier 2024, la nouvelle loi vaudoise sur la taxe des véhicules automobiles et des bateaux est entrée en vigueur. A savoir l’impôt cantonal obligatoire afin de recevoir des plaques d’immatriculation, lorsque l’on possède un véhicule et que l’on réside en Suisse.

Cette loi modifie le système de calcul de la taxe véhicule. Autrefois, jusqu’au 31 décembre 2023, il prévoyait un montant forfaitaire de base de CHF 40.-, puis un calcul en fonction du poids et de la puissance. A présent, la taxe est calculée uniquement en fonction du poids et la puissance.

Le but de cette modification est d’inciter l’achat de véhicules moins polluants ou électriques, de sorte à réduire les émissions de CO2.

Une des grandes modifications apportées par cette loi est l’exonération totale, pour 24 mois, de la taxe véhicule pour les voitures légères. C’est-à-dire pesant jusqu’à 3’500 kg et à motorisation uniquement électrique. Et ce, pour autant qu’elles aient été immatriculées pour la première fois dès le 1er janvier 2024.

Les voitures 100% électriques ayant été immatriculées pour la première fois avant le 1er janvier 2024 sont également avantagées: lors du calcul de la taxe en fonction du poids et de la puissance, leur poids sera réduit de 25%. Cette réduction s’explique par le fait que les véhicules électriques sont généralement plus lourds que les véhicules à moteur thermique, en raison du poids des batteries. Cette réduction s’appliquera également aux voitures plus récentes, une fois l’exonération de 24 mois passée.

En outre, la nouvelle loi établit trois paliers d’émissions de CO2 par km permettant d’obtenir respectivement 90%, 75% et 60% de réduction sur la taxe. Jusqu’alors, la réduction de la taxe était limitée à 75%.

Par exemple, la taxe véhicule sera désormais réduite de 90% pour les véhicules légers immatriculés pour la première fois dès le 1er janvier 2021 et émettant moins de 118 grammes de CO2 par km.

Mais l’incitation à une mobilité plus écoresponsable ne s’arrête pas là. En effet, la loi introduit maintenant une majoration de la taxe véhicule de 10%, 15% ou même 25% lorsque les véhicules dépassent un certain seuil d’émission de CO2 par km. Ces seuils sont toutefois différents en fonction de la date de la première immatriculation du véhicule (avant ou après le 1er janvier 2021).

Ainsi, le propriétaire d’un véhicule immatriculé pour la première fois dès le 1er janvier 2021 et émettant plus de 248 grammes de CO2 par km verra sa taxe véhicule majorée de 25%.

A titre comparatif, la taxe véhicule dans le canton du Valais est calculée, par pallier, selon la cylindrée (en cm3) du véhicule, tandis que dans le canton de Genève, elle est calculée, également par pallier, uniquement selon la puissance du véhicule (en kW).

Le calcul de la taxe véhicule se fait dès lors en deux étapes:

1.) Calcul de la taxe de base selon le poids et la puissance

ValeurPrix
PoidsJusqu’à 2’500 kgCHF 0.15 / kg
De 2’501 kg à 3’500 kgCHF 0.30 / kg supplémentaire
PuissanceJusqu’à 100 kWCHF 1.60 / kW
Dès 101 kWCHF 4.- / kW supplémentaire

2.) Calcul de la réduction ou de la majoration de la taxe selon les émissions CO2

Voitures immatriculées pour la première fois jusqu’au 31 décembre 2020
Emissions de CO2 par km

Réduction de la taxe

Majoration de la taxe
< 95 gr90%
Entre 95 et 100 gr75%
Entre 101 et 119 gr60%
Entre 120 et 149 gr
Entre 150 et 179 gr10%
Entre 180 et 199 gr15%
> 200 gr25%
Si inconnues15%
Voiture immatriculées pour la première fois dès le 1er janvier 2021
Emissions de CO2 par km

Réduction de la taxe

Majoration de la taxe
< 118 gr90%
Entre 118 et 124 gr75%
Entre 125 et 148 gr60%
Entre 149 et 186 gr
Entre 187 et 222 gr10%
Entre 223 et 247 gr15%
> 248 gr25%
Si inconnues15%

Exemple de calcul pour une VW Golf 1.5 eTSI dont le poids est de 1’780 kg, la puissance de 110 kW (150 chevaux), immatriculée pour la première fois en 2021 et dont les émissions de CO2 sont de 134 gr/km:

1) taxe de base: (1780 x 0.15) + (1.60 x 100) + (4 x 10) = CHF 467.-

2) droit à une réduction de 60% : 467 – 60% = CHF 186.80.

Ainsi, la taxe véhicule pour ce véhicule se chiffrera à CHF 186.80.

Pour rappel, l’Etat de Vaud met à disposition sur son site internet un outil de calcul de la taxe de circulation pour un véhicule donné.

Il suffit d’entrer certains renseignements afin d’obtenir une estimation. Afin de connaître le montant le plus précis possible de la taxe véhicule, il est préférable d’entrer directement le numéro de matricule figurant sur le permis de circulation du véhicule concerné.

ça roule !
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