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La fabuleuse histoire du tracasset

Né dans les années 50 à Perroy, ce petit véhicule à trois roues, qui pétarade encore à l’occasion à Lavaux, fait partie de notre patrimoine, et pas seulement vaudois. Mais qui est-il exactement? Explication en images et anecdotes.

Une paternité discutée

Les premiers tracassets ont été conçus et fabriqués à Perroy par Henri Martin (photo) au début des années 1950.

Son origine est présentée dans un court, mais sympathique reportage de la RTS tourné lors de la Fête des vignerons en 2019.

Le tracasset, un engin 100% vaudois, RTS, Fête des vignerons 2019

Malgré ces faits historiques, la paternité du petit engin est discutée, si ce n’est contestée. Certains habitants de la région affirmant que c’est au contraire un membre de leur famille qui a «boutiqué» en premier le véhicule dans le garage familial.

Selon Jean-Marc Alder, graphiste chez zap-design, à l’origine du livre 20 Championnats du monde des tracassets à Epesses-en-Lavaux, c’est même l’utilisation de base du véhicule qui aurait été oubliée: «Le tracasset a bien été créé à Perroy, mais il était à l’origine destiné aux laiteries genevoises. Par la suite, les habitants de Lavaux l’ont transformé en engin viticole et en ont revendiqué la paternité, en toute modestie bien locale.»

Alors, qui dit vrai? Qu’importe, finalement. Ce tricycle à moteur 100 % vaudois fait dans tous les cas partie de notre histoire, et pas seulement vaudoise, si l’on en croit les propos de Vincent Bailly, directeur de Lavaux Patrimoine mondial.

«Lors de l’inscription de Lavaux, c’est le vignoble en terrasses qui a été considéré comme méritant sa place sur la liste de l’UNESCO, répond Vincent Bailly, directeur de Lavaux Patrimoine mondial. Au sens strict, le tracasset ne fait donc pas directement partie des éléments jugés exceptionnels. Cependant, Lavaux est un «paysage culturel vivant évolutif». Dans ce sens, le tracasset représente un exemple de l’ingéniosité de l’homme pour s’approprier ce paysage et permettre la culture en terrasses. A Lavaux, le tracasset est donc assurément un élément de valeur patrimoniale.»

Passage tiré de l’article « Grâce à son championnat, le tracasset est une star reconnue », journal ça roule ! du mois d’avril 2024

Un engouement public

Il existe une autre certitude: si le véhicule est aujourd’hui connu loin à la ronde, c’est grâce au Championnat du monde des tracassets, descendant du Rallye des tracassets organisé pour la première fois par le FC Vignoble le 26 août 1956 sur la place d’Armes à Cully.

Pour participer à la fête et admirer cette première course de caisses à savon d’un nouveau genre, «les spectateurs ont dû débourser 1 franc», peut-on lire dans le livre anniversaire.

On apprend aussi que la manifestation s’arrête au bout de neuf éditions. «En 1979, la Société de Jeunesse d’Epesses décide d’en reprendre l’idée et organise le premier Championnat du monde des tracassets à Epesses. Cette résurrection remporte un tel succès qu’il est alors devenu impensable de ne pas poursuivre l’aventure.»

Rallye et épreuves d’agilité

A l’époque, ce rendez-vous faisait la part belle à des épreuves d’agilité qui se déroulaient sous les yeux et les visages égayés – parfois avinés – du public.

Les journaux et télévisions du cru ont tout de suite été séduits par ce spectacle bien de chez nous. Le public adore et se réjouit de ce carnaval de printemps. Par exemple, saviez-vous que le petit véhicule vaudois avait sa chanson?:

La chanson du... “Tracasset”
Quand il déambule,
Avec, au volant,
Nos “as” vegnolan
C’Roi des véhicules,
N’est pas un “reste en plan” !
Au long des ruères,
Sans tant de manières,
Il va de l’avant
“Traclet” franchissant, sant, sant, sant,
Les plus rudes versants
“Tracasset» d’amour, mour, mour, mour,
Au moteur plein... d’humour !
Roger Molles sur l’air de «Kirikirikan» de Jaques Dalcroze,
6 novembre 1956

A toute berzingue

C’est connu. Toute course réveille l’esprit de compétition. Le Championnat du monde des tracassets ne fait pas exception. Si certains concurrents y participent pour vivre de vrais moments conviviaux avant, pendant et après l’épreuve, peu importe le résultat, d’autres visent le podium. Presque à tout prix. Grâce à leur sang-froid durant un parcours sinueux et étroit, mais aussi grâce à leurs connaissances mécaniques. Car le trajet n’est pas sans risque. En 1991, la RTS filme ainsi quelques mésaventures qui auraient pu mal se terminer.

Les tracassets en course, RTS, Journal Romand, 1991

La même année, les organisateurs règlementent la motorisation des véhicules concurrents.

Dès 1991, seuls les moteurs d’origine ou agricoles
furent autorisés et le règlement modifié. En effet, lors
de la précédente édition, deux équipages qui avaient eu
l’idée d’intégrer des moteurs de Mini et de Renault 4L
sur leurs châssis, étaient partis à pleine vitesse en
“wheeling”, suscitant quelques sueurs froides aux
spectateurs… et aux organisateurs.
Yvan Rey, membre de la Société de Jeunesse d’Epesses

Passage tiré du livre « 20 Championnat du monde des tracassets à Epesses-en-Lavaux »

Aujourd’hui, cette condition n’existe plus. Et il n’est pas rare que certains engins trafiqués filent à 50-60 km/h à travers le vignoble, suscitant quelques frayeurs sur leur passage.

Cette année, les organisateurs ont donc une nouvelle fois décidé de changer la donne: des épreuves d’agilité ponctueront le parcours, afin de ralentir les Fangio.

Il faut dire aussi que l’époque a changé et la manifestation a gagné en popularité. A présent, ce sont des milliers de personnes qui se retrouvent dans un périmètre restreint et parfois dans des endroits étriqués.

La Fête des vignerons

En 2019, le tracasset est une star de la Fête des vignerons. Nombre d’entre nous se souviendront sans doute de cette gigantesque mosaïque lumineuse et de ces tracassets évoluant de-ci de-là, tout en émettant leur bruit caractéristique. Et de ces masques de dieux et déesses de la mythologie païenne, dessinés par Giovanna Buzzi et portés par les familles vigneronnes alors acteurs-figurants, le temps d’un été. Souvenir, grâce aux images de la chaine YouTube de la Fête des vignerons 2019.

Les tracassets en répétition, Fête des vignerons, YouTube, 2019

Le domaine viticole de Francey Vins a également posté sur Facebook une jolie vidéo commémorative de la participation des tracassets à cette fête traditionnelle.

En tracasset, Francey Vins, Facebook, 2022

Bouton d’avance rapide: en 2022, les acteurs-figurants refont chauffer les moteurs et offrent au public du 22e Championnat du monde des tracassets un nouveau tour de piste avec les autres concurrents. Ils auront, pour leur part, tout fait pour garder leur décoration secrète, tradition oblige. Car c’est aussi cela, cette compétition: des cachotteries, des rumeurs et beaucoup de rigolades! Du «pur plaisir», résume Manu Wahlen (photo), dans notre article papier sur le Championnat.

Mais aussi pas mal de travail et d’ingéniosité pour concrétiser l’idée de décoration de base. Dans son émission Passe-moi les jumelles, la RTS a suivi plusieurs équipes durant leurs préparatifs.

Tracassets: à toute berzingue, Passe-moi les jumelles, RTS, 2023

Quant à l’équipe du talk-show français Quotidien, elle nous offre une bonne tranche de rire en moins de 4 minutes chrono lors d’un reportage in situ.

Le Transpi: on pensait avoir tout vu, puis on a découvert le Tracasset, Quotidien, TMC, 2022

Capture d’écran du reportage de la chronique Transpi dans l’émission TV Quotidien.

Le voir pour le croire?

La prochaine édition du Championnat du monde des tracassets se tiendra le 27 avril 2024 à Epesses. Vous trouverez toutes les informations sur le site internet de la manifestation tracassets.ch.

Venez boire un godet, vous ne regretterez pas le déplacement!

Les photos publiées ici sont tirées du livre 20 Championnats du monde des tracassets à Epesses-en-Lavaux et du site internet tracassets.ch.

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Loisirs Mobilité Société

Mobilité et sports d’hiver: le casse-tête des stations

Atteindre les cimes et s’y déplacer avec aisance. Les transports publics permettent de fluidifier le trafic sur place et de diminuer son empreinte carbone! @MOB – GoldenPass

Entre bouchons, parkings pleins et files parfois interminables, la montagne se mérite! Des stations de sports d’hiver vaudoises racontent leurs solutions pour faciliter la mobilité. Celle qui conduit à la montagne. Et celle qui permet d’y bouger, avec plaisir et sérénité.

Sur la route

Qui souhaite gagner neige blanche et air frais doit s’armer de patience. Eviter les glissades. Se faufiler entre les renégats, parqués sur le bas-côté. Contourner les badauds, les panneaux touristiques, le gentil placeur, un rien submergé. Tenter un créneau, entre deux SUV des plaines. Décharger, sans trop s’énerver, dans le désordre, enfants, mari, skis, snowboards, la belle-mère et ses raquettes, le chien, les moufles et un casque qui, bizarrement, n’appartient à personne. Chercher où commence la file pour acheter son forfait. Enfin, profiter de quelques heures au soleil. Et espérer se souvenir où on s’est garé, à l’heure où la transhumance s’effectue en sens inverse.

Où suis-je parquée, déjà?

Plans mobilité

Pour l’amateur de sports d’hiver, ces innombrables étapes ressemblent souvent à la corvée obligatoire. Or, les équipes des stations planchent, elles, chaque année sur des plans de mobilité. Elles ont la mission de devoir fluidifier les parcours en optimisant les sites géographiques. Leur but? Faire gagner du temps et du plaisir aux utilisateurs et à leur personnel. Pour s’inscrire, aussi, dans une nécessaire réflexion sur la durabilité.

La mobilité est un défi pour ces lieux touristiques au relief particulier.

Droit en bas: pas de bouchons ici! @Olivier Fatzer

L’avenir du tourisme de montagne

Ainsi, la Fédération suisse du tourisme ne s’y est pas trompée. Dans un rapport de 2018, intitulé 12 thèses pour l’avenir du tourisme de montagne, les professionnels de la branche consacrent un point entier à la thématique de la mobilité. «Car le développement du tourisme de montagne est tributaire de la qualité des voies de communication». Sans oublier une collaboration active entre les différents acteurs de ces fournisseurs de plaisir: communes, offices du tourisme, responsables des remontées mécaniques, des transports publics régionaux, des abonnements et prestataires de services.

A l’avenir, les vacances en montagne ne
devraient plus commencer à l’arrivée à destination, mais au départ du lieu de résidence.

Fédération suisse du tourisme

Vous le verrez dans leurs réponses, les stations de sports d’hiver qui ont répondu à nos questions ont souvent comblé ce souhait en améliorant ou en repensant leurs services.

Elles disent oui aux trains moins chers, aux navettes, aux cadences augmentées des bus et cars postaux, aux abonnements et forfaits qui permettent des réductions dans les transports publics. On leur répond: oui, à une politique qui se préoccupe de la mobilité. Oui, à des efforts de créativité!

Quelques étapes à franchir avant de chausser les lattes!

En termes de mobilité, le maître mot est bien souvent coopération. Ce n’est qu’en incluant un maximum d’intervenants que le sportif rejoindra les cimes sans voiture. Et que, sur place, son expérience montagnarde ne rimera pas avec immobilisme.

Collaborer pour mieux profiter

Des collaborations entre les prestataires du secteur du tourisme et les entreprises de transport (CFF, chemins de fer privés et opérateurs de transport par autobus) promettent une mobilité facilitée. Des sociétés surfent ainsi sur ces tendances. A l’instar du désormais légendaire Magicpass, sept éditions déjà. D’autres, plus inattendues se font une place au soleil. Telle Bus alpin, une organisation qui promeut les services de transport public dans des endroits qui n’étaient auparavant que mal ou pas du tout desservis par les transports publics. Pour l’instant uniquement présent dans le Jura, au niveau vaudois.

Le but de ces prestataires? Augmenter l’attractivité touristique globale des régions en facilitant les connexions et la mobilité, rapprocher les destinations entre elles et, par ces biais détournés, encourager les gens à passer de la voiture aux transports publics.

Il n’y a pas que les skieurs qui aiment la montagne. La raquette draine aussi son lot d’amateurs. @Olivier Fatzer

Autre motivation, même flair pour cette course à la rapidité de déplacement: Uber vient de lancer le 20 décembre une offre de mobilité baptisée UberSki. Ici pas question de renoncer à la voiture et au confort d’un transport privé. Disponible via l’application, ce nouveau service offre la possibilité aux amateurs de sports d’hiver de bénéficier, à un tarif fixe, d’un trajet direct au départ de Zurich, Berne, Lausanne et Genève vers les stations de ski voisines. C’est à dire, à l’heure où nous écrivons ces lignes, depuis Lausanne, et dans le canton de Vaud, Leysin, les Diablerets et Rougemont. 

Panorama de la mobilité

Nous avons donné la parole aux stations de sports d’hiver vaudoises. Loin d’être exhaustives, les réponses qui nous sont parvenues dressent un panorama encourageant de la mobilité, version 2023-2024, là-haut sur la montagne.

Villars et Gryon 

Vue sur Chaux Ronde. @Roman Tyulyakov

Le domaine skiable de Villars-sur-Ollon et Gryon comprend 104 km de pistes et 29 appareils (y compris les tapis et fil neige, mais sans compter le train)! Soit 51 pistes pour le domaine skiable de Villars-Gryon-Les Diablerets (sans Glacier 3000).

  1. Possédez-vous un plan de mobilité? Nous n’avons pas un plan à proprement parler, mais différents aménagements qui favorisent la mobilité. Nous discutons actuellement de la possibilité de faire passer quelques secteurs de Villars à 30 km / h. Rien n’est encore fait. Cela permettrait sans doute de fluidifier un peu le trafic, conjointement avec d’autres mesures.
  2. Y a-t-il eu un avant et après COVID? Oui. Surtout dans le sens où, depuis le COVID, le passage des bus de trafic de lignes vers la télécabine a été renforcé durant les heures de pointe, et en direction de Frience. Promouvoir et favoriser ce mode de déplacement collectif par rapport à l’usage systématique de la voiture privée fait aussi partie d’une plus grande sensibilité à l’écologie.
  3. Favorisez-vous par exemple un système de navettes, des réductions pour les skieurs venant en transports publics, des facilités de parking ou une aide pour le transport du matériel? Les transports publics en station sont inclus sur plusieurs tronçons pour les détenteurs d’un skipass valable et le Magic Pass, les jours d’utilisation des installations. D’autres possibilités existent comme par exemple une liaison VosAlpes Express. Cela permet aux fans de montagne de rejoindre avec un seul changement les pistes enneigées de Villars, avec accès aux Diablerets ou à Gryon par les pistes, durant les week-ends et jours fériés compris entre le 16 décembre 2023 et le 21 avril 2024. Les Transports Publics du Chablais ont aussi une offre Tout Schuss qui connecte la plaine à la station. Autre avantage, sur place cette fois, les magasins de sport de Villars se sont équipés de casiers, à la location. Ils ont l’avantage de permettre aux détenteurs de forfaits de stocker leur matériel encombrant à deux pas des pistes, au coeur de la station. C’est ultra pratique!
  4. Avez-vous des problèmes de parcage et d’accès au domaine? Bien sûr! Comment répondre le contraire? On a ouvert un maximum de parkings, aux tarifs raisonnables. Nous engageons aussi des Securitas pour l’aide au parcage.
  5. Devez-vous engager du personnel spécifiquement pour gérer la mobilité sur place (placeur, circulation, parking, etc.)? Oui, justement, pour améliorer l’optimisation de l’espace dans les parkings. Et des Angels, étudiants souvent, reconnaissables à leurs gilets. Leur mission est de répondre aux questions des hôtes. Mobilité, secourisme, problèmes techniques d’installation: ils savent tout et permettent de faciliter les mouvements du public sur le domaine.
  6. De combien de bornes de recharge pour véhicules électriques disposez-vous?  Nous en comptons deux à Villars et deux à Gryon. Cinq autres devraient être installées l’été prochain. 

Les Pléiades

Les Pléiades, au-dessus de la mer de brouillard. @www.lespleiades.ch

Les Pléiades, c’est une petite station perchée sur les hauts de la Riviera. Une soixantaine de personnes y travaillent en saison hivernale contre 20 habituellement, principalement dans la restauration. Accessibles en voiture ou en train à crémaillère, depuis Blonay, Les Pléiades comptent six pistes alpines et quatre nordiques. Le domaine comprend huit km et accueille 200 à 500 clients par jours.

  1. Possédez-vous un plan de mobilité? Oui, avec un accès par train, véhicule individuel ou sentiers pédestres. Nous offrons des forfaits combinés train et ski avantageux. Nous informons aussi régulièrement nos clients des possibilités de mobilité et des aléas de la météo sur nos réseaux sociaux.
  2. Y a-t-il eu un avant et après COVID? Il n’y a eu aucun changement concret depuis la pandémie sauf un allègement des dispositifs sanitaires souhaités par le législateur durant cette période.
  3. Favorisez-vous par exemple un système de navettes, des réductions pour les skieurs venant en transports publics, des facilités de parking ou une aide pour le transport du matériel? Notre Pass-Famille à CHF 52.- comprenant les prestations ferroviaires est clairement incitatif afin de favoriser l’accès en mobilité douce.
  4. Avez-vous des problèmes de parcage et d’accès au domaine? Notre capacité varie en fonction de la fréquentation et des conditions météorologiques ou de manifestations annoncées. Nous incitons notre clientèle et l’encourageons à emprunter les transports publics selon ces conditions.
  5. Devez-vous engager du personnel spécifiquement pour gérer la mobilité sur place (placeur, circulation, parking, etc.)? Affirmatif! Il s’agit d’une nécessité afin de garantir une optimisation des places de stationnement disponibles.
  6. De combien de bornes de recharge pour véhicules électriques disposez-vous? Nous n’en avons aucune pour l’instant.

Ste-Croix et Les Rasses

La station de ski des Rasses. ©Drone suisse

Le Domaine des Rasses comprend sept remontées mécaniques. Quant à la jolie piste de Sainte-Croix, elle possède son propre téléski et même ses loupiotes, pour éclairer la piste à la nuit tombée. Le site de Mauborget compte une remontée mécanique et un télé-bob pour les familles.

Il y a également 11 itinéraires de raquettes pour parcourir quelque 65 kilomètres. Sans oublier les pistes de ski de fond, aux Rasses ou à L’Auberson et au Mont-des-Cerfs. La station comprend aussi une patinoire naturelle et trois itinéraires de ski alpinisme. «Accessible en transports publics avec parkings gratuits à proximité», nous promet-on.

  1. Possédez-vous un plan de mobilité? La station de Sainte-Croix / les Rasses peut se reposer sur cinq parkings d’importance qui desservent les différentes activités sportives de la région. L’offre a été pensée de manière à pouvoir disséminer les flux de visiteurs et offrir une accessibilité optimale. Par exemple, les 11 sentiers de raquettes et les itinéraires de ski de randonnées, répartis sur l’ensemble du Balcon du Jura, offrent un ou plusieurs points de départ accessibles en véhicules privés et, pour certains, en transports publics. Le ski alpin se concentre principalement aux Rasses, zone bénéficiant de plus de 500 places de stationnement et une desserte par les transports publics. Les deux domaines de ski de fond (les Rasses et l’Auberson) sont accessibles via de nombreux points d’entrée. Cette dissémination de l’offre hivernale permet de répartir les flux. En cas de forte affluence, un système de navettes peut être mis en place afin de pouvoir utiliser la capacité des parkings décentrés. Cette situation reste exceptionnelle et les parkings existants permettent, dans la plupart des cas, de répondre à la demande.
  2. Y a-t-il eu un avant et après COVID? La pandémie de Covid n’a pas particulièrement mis sous pression la mobilité et les aspects liés au parking dans la région. Cette situation s’explique par une accessibilité aisée et par un nombre de places de parking important. La répartition géographique des activités joue également un rôle et permet d’éviter les nuisances. L’évolution se veut plutôt constante afin de s’adapter au mode de fonctionnement des visiteurs et de la population.
  3. Favorisez-vous par exemple un système de navettes, des réductions pour les skieurs venant en transports publics, des facilités de parking ou une aide pour le transport du matériel?Aujourd’hui, tous les parkings sont gratuits pour les visiteurs. Que l’activité recherchée soit payante (ski alpin, ski de fond, etc.) ou gratuite (raquettes, ski de rando, etc.). Ces parkings se trouvent à proximité immédiate de l’offre d’activités hivernales. Ils ne nécessitent pas la mise en place d’un service de transport de matériel. Depuis l’année 2023, un bus de ligne relie Sainte-Croix aux Rasses de manière cadencée en semaine et le week-end. Le système «à la demande» mis en place pour les week-ends il y a une dizaine d’années par la société de transport Travys. Cette offre n’a pas trouvé son public et les Communes concernées ont œuvré pour un retour en arrière. Il est donc possible de prendre le train depuis Yverdon-les-Bains, d’avoir une liaison en bus jusqu’aux Rasses et de commencer sa journée de ski à l’ouverture de la station. Malheureusement aucune réduction ou combinaison transport / ski n’a pu être mise en place pour l’instant. Force est de constater qu’aujourd’hui, la majorité des consommateurs se rendent sur le Balcon du Jura avec leur véhicule personnel. La station se veut familiale et il est difficile et peu pratique pour cette clientèle de s’organiser avec les transports en commun.
  4. Avez-vous des problèmes de parcage et d’accès au domaine? L’accès au domaine skiable et aux différentes activités en lien avec les sports d’hiver est relativement facile. En moyenne, la station compte deux à trois journées de très forte affluence lors desquelles il peut être plus compliqué pour les visiteurs de trouver une place de parc. Dans ces cas particuliers, un système de navette peut être mis en place, à condition que cette affluence ait pu être anticipée.
  5. Devez-vous engager du personnel spécifiquement pour gérer la mobilité sur place (placeur, circulation, parking, etc.)? Pour la société des remontées mécaniques de Sainte-Croix / les Rasses, deux à trois personnes ont la responsabilité d’assurer les tâches liées à la mobilité. Ce chiffre peut être adapté en fonction du taux de fréquentation. Pour le ski de fond, les bénévoles engagés dans les sociétés actives sur les domaines des Rasses et de l’Auberson s’occupent du parcage aux points stratégiques les jours de forte affluence, ceci afin d’assurer une accessibilité optimale aux visiteurs.
  6. De combien de bornes de recharge pour véhicules électriques disposez-vous? La station de Sainte-Croix / Les Rasses ne dispose pas aujourd’hui de station de recharge électrique publique. Les Communes de Sainte-Croix et Bullet travaillent activement pour remédier à ce point. Plusieurs projets publics et privés sont en réflexion.

La vallée de Joux

Le lac de Joux ne gèle plus si souvent. Mais le spectacle est féérique. @Martin Arnex

Les stations de ski alpin de la vallée de Joux offrent des possibilités de glisse adaptées à tous les niveaux, loin des files d’attente et à prix doux. Le Brassus compte deux téléskis et cinq pistes. L’Abbaye, quatre téléskis et huit pistes. L’Orient compte, elle, une remontée pour quatre pistes, dont une est éclairée en soirée. A la Dent de Vaulion, il y a deux installations pour quatre pistes.

Le domaine est le royaume du ski de fond, qui permet de glisser jusqu’en France. Les lugeurs sont aussi à la fête avec cinq pistes officielles pour les familles. La plus grande se trouve au Marchairuz.

La vallée de Joux fonctionne selon un modèle plutôt efficace et souple: elle utilise le personnel communal et les employés des sites locaux. Ces petits contingents et le recours à du bénévolat permet à la station de pouvoir être extrêmement réactive sur les jours d’ouverture et de minimiser les charges fixes en faisant l’impasse sur des emplois saisonniers.

  1. Possédez-vous un plan de mobilité? Nous ne possédons pas à proprement parler de plan de mobilité au niveau du ski alpin. Il est vrai que la plupart des gens se rendent chez nous avec leur véhicule privé. Vu notre situation géographique, nous sommes proches de l’arc lémanique et la fréquentation se fait surtout pour des excursions à la journée. Le col du Mollendruz et du Marchairuz peuvent se transformer en véritable goulet mais hormis la prévention concernant les dangers de la route, difficile de faciliter réellement la fluidité du trafic. Nous avons la possibilité, les week-ends de forte affluence, de pouvoir ouvrir des parkings supplémentaires sur les sites des manufactures horlogères.
  2. Y a-t-il eu un avant et après COVID? Tout à fait! L’absence d’activités de loisirs organisées durant le COVID nous a amené une nouvelle clientèle, à la recherche de grand air. Cela nous a contraints à repenser plus efficacement notre signalétique, concernant les parkings principalement au Marchairuz. Chaque parking ou zone de parking sont ainsi attribués à un sport, en fonction de son emplacement: les raquettes, la luge, le ski de fond, le ski alpin: c’est plus simple pour que les gens s’y retrouvent et qu’il y ait toujours de la place au départ de l’activité. La numérotation nous a bien facilité la vie!
  3. Favorisez-vous par exemple un système de navettes, des réductions pour les skieurs venant en transports publics, des facilités de parking ou une aide pour le transport du matériel? Les cadences des transports publics ont été renforcées durant le week-end. Les cols du Marchairuz et du Molendruz sont accessibles par les car postaux ou les transports du MBC, le Morges-Bière-Cossonay. En week-end, il y a une offre pour les lugeurs et le ski de fond qui permet de doubler le passage, à deux courses par matin et par après-midi. La carte d’hôtes de la vallée de Joux, Val Pass, permet aussi à ceux qui séjournent chez nous de bénéficier de nombreux avantages et la gratuité des transports. La ValPass donne aussi accès à la carte de ski de fond pour la journée.
  4. Avez-vous des problèmes de parcage et d’accès au domaine? Pas vraiment. Nos parkings sont vraiment vastes. Les problèmes se posent principalement lorsque le lac est gelé et que le public arrive en masse pour cet événement désormais assez rare. Là, nous avons un plan de circulation spécifique, mis en place conjointement avec les communes, avec des sens uniques et des parkings en épis. Lorsque les conditions sont réunies, on peut recevoir jusqu’ à 10 000 personnes en une seule journée.
  5. Devez-vous engager du personnel spécifiquement pour gérer la mobilité sur place (placeur, circulation, parking, etc.)?Non, nous nous appuyons sur le personnel communal et des bénévoles.
  6. De combien de bornes de recharge pour véhicules électriques disposez-vous? La Vallée est plutôt bien pourvue! On compte une vingtaine de bornes autour du lac dans les villages. Et bien sûr devant la gare du Pont et au Sentier, devant l’office du tourisme!

Saint-Cergue

A Saint-Cergue, les familles s’en donnent à coeur joie! @Grégoire Chappuis

Situé à moins de 30 minutes de Nyon, le domaine franco-suisse «Jura sur Léman» est le plus grand domaine skiable transfrontalier du Jura, étendu sur les massifs de La Dôle et des Tuffes. St-Cergue est une station particulière, car le périmètre est très large autour de la station et comporte plusieurs pôles pour les activités hivernales (et la mobilité). Les amateurs de glisse de tous niveaux peuvent profiter de plus de 50 km de pistes sur l’ensemble du domaine.

A St-Cergue, on trouve trois téléskis et quatre pistes ainsi qu’une patinoire au coeur du village. Environ cinq personnes sont engagées en saison pour Télé-Dôle (la piste de St-Cergue village). En bordure du bourg, il y a également l’espace loisirs de Basseruche qui comprend deux téléskis desservant trois pistes. Mais depuis St-Cergue, vous pouvez aussi continuer de monter et atteindre le col de la Givrine,  ses nombreuses pistes de ski de fonds, de randonnées à pied ou en raquettes, ainsi que le domaine de la Trélasse.

Plus haut, vous arrivez à la Cure, puis à la station de ski «Jura sur Léman».  C’est la plus grande avec ses 50 km de skis et 23 remontées mécaniques. Depuis 2020, Jura sur Léman est le nouveau domaine franco-suisse, unique dans le Jura, qui regroupe les massifs de la Dôle et des Tuffes. Vous pouvez y accéder en voiture avec de nombreux parkings, ou en train (terminus La Cure) puis avec un bus navette.

  1. Possédez-vous un plan de mobilité? St-Cergue utilise le plan de mobilité Région de Nyon, qui est en pleine restructuration. Pour nous, un des points importants est le grand nouveau parking au col de la Givrine, ouvert en 2020.
  2. Y a-t-il eu un avant et après COVID? A Nyon Région Tourisme, nous avons vu une vraie différence lors des années COVID avec une augmentation de la fréquentation en montagne. Il est trop tôt pour dire si cette situation est amenée à se pérenniser. Le COVID a signifié un très grand afflux de gens, cherchant le bon air et des activités outdoor à la journée. Sur le périmètre de la commune, les plans de développements pour des parkings au centre du village ou au col de la Givrine, ont dû s’intensifier ou s’accélérer. En 2020, avec l’ouverture de Jura sur Léman, les parkings ont aussi été rénovés au pied des pistes de ski. Nous conseillons aussi désormais de venir en transports publics.
  3. Favorisez-vous par exemple un système de navettes, des réductions pour les skieurs venant en transports publics, des facilités de parking ou une aide pour le transport du matériel? Opter pour le SkiRail Pass en favorisant les transports publics et oublier les soucis de la route est rendu possible grâce au NStCM! Le train emmène les visiteurs jusqu’à La Cure, d’où une navette les conduit jusqu’au pied des pistes du domaine Jura sur Léman. Le SkiRail Pass, qui combine trajet en transports publics et forfait de ski, est disponible au guichet NStCM de Nyon, aux automates le long de la ligne, ainsi qu’au guichet CFF de Nyon. Les activités hivernales du village et du col de la Givrine sont proches des arrêts de train et des parkings.  Pour Jura sur Léman, il y a aussi la possibilité de venir en train puis avec un bus navette jusqu’au bas des pistes
  4. Avez-vous des problèmes de parcage et d’accès au domaine? Malgré tous les développements effectués, lorsque nous avons de la neige et par beau temps en hiver, les parkings peuvent être complets. Que ce soit ceux du village (pistes de ski et de la patinoire), ainsi qu’à La Givrine (600 places; ski de fond, la raquette, et même luge et chiens de traîneaux). Il n’y a pas assez de parkings pour satisfaire la demande dans ces circonstances et c’est ainsi.
  5. Devez-vous engager du personnel spécifiquement pour gérer la mobilité sur place (placeur, circulation, parking, etc.)? Oui, lorsque nous avons de la neige et du soleil, la commune engage du personnel spécifiquement pour ces raisons. Le coût oscille entre 30000 et 40000 francs par an.
  6. De combien de bornes de recharge pour véhicules électriques disposez-vous? Actuellement deux bornes. Mais normalement huit nouvelles devraient être installées en 2024.
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Dans le rétro Loisirs Mobilité

La fête, au Centre de la Mobilité

Le 26 août dernier, la Section vaudoise du TCS inaugurait son dernier bâtiment, le Satellite, tout beau, tout neuf. Retour sur une joyeuse journée!

Du haut du totem, façade aux tuiles photovoltaïques dorées, nous guettions le ciel. Les nuages nous éviteront-ils? Non. Il a plu sur Cossonay. Et pourtant, ce samedi 26 août, tout le monde était fin prêt pour faire la fête, et celle-ci fut belle, malgré les averses.

Fêter le nouveau bâtiment, baptisé le Satellite, et son totem, une tour de 15 mètres de haut qui abrite ascenseur et cage d’escaliers. Boire un jus pour clore la grande mue du Centre de la mobilité à Cossonay, inauguré en 1968. Ecouter les discours de celles et ceux qui constatent combien le Centre est un atout pour la région. Célébrer notre plaisir d’être ensemble. Présenter les activités de la Section et profiter de la présence du Service des automobiles et de la navigation pour changer son bon vieux permis bleu. Vous faire faire des tours sur les pistes, des gymkhanas à vélo, tester les trottinettes électriques, voir les entrailles d’un véhicule de dépannage du TCS, admirer les minis camions électriques romands, oser l’escalade avec Romain Sabatier, le champion que nous parrainons, et encore tant d’autres activités. C’était chouette, n’est-ce pas?

Oui, il a plu sur Cossonay. Mais les sourires étaient radieux, des soleils dans les yeux. Et petits et grands ont pu constater que chez nous, vous êtes quand même beaucoup chez vous!

Retour en images sur cette journée particulière.

Une fête familiale et conviviale

La mobilité en débat

Organisée en même temps que la fête publique, la cérémonie officielle a également été belle. Déplacée dans le restaurant Le Ront-Point en raison de la pluie, elle a réuni une septantaine d’invités, parmi lesquels des responsables politiques régionaux et cantonaux, des partenaires, et bien sûr des représentants du siège central du TCS.

Les différents discours ont évidemment rappelé que la mobilité est un sujet incontournable des discussions politiques. Car les défis sont énormes. On en veut pour preuve les débats de cette fin du mois de septembre au Parlement suisse concernant les investissements dans le rail et les routes nationales.

Parmi les intervenants, ici, Florence Texier-Claessens, vice-syndique de Cossonay. Ses interventions sur la radio LFM durant cette journée, ici.

Nous avons également eu la chance d’accueillir: de g. à dr., Jean-Luc Pirlot (secrétaire ASTAG, responsable Romandie), Pascal Chatagny (chef du Service des automobiles et de la navigation du canton de Vaud), Peter Goetschi (président central du TCS), Laurent Miéville (président du Grand conseil vaudois), Michele Convertini (directeur du TCS Vaud) et Yves-Stéphane Kellenberger (président du TCS Vaud).

Merci à toutes et tous de votre présence!

Nouveauté:

Visite virtuelle du Centre de la mobilité du TCS Vaud

Textes: Marie Mathyer et Hélène Isoz Photos: Hélène Isoz et Arnaud Blaser

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Dans le rétro Loisirs Tendance

8e TCS Ciné Drive-in

Et une autre belle cuvée pour notre manifestation montée de toutes pièces par l’équipe du TCS Vaud. La 8e édition de notre Ciné Drive-in s’est déroulée du 10 au 12 août sans accroc et dans une ambiance vraiment conviviale, avec des billets qui sont partis comme des petits pains dès l’ouverture de la billetterie. La météo a également été de notre côté. Que demander de plus? Une autre édition en 2024? Alors, voilà qui est dit. Merci à toutes et tous, et à l’année prochaine!

Galerie photos

Remerciements

Cet événement est réalisé grâce aux soutiens de nombreux partenaires et sponsors. Nous les remercions également.

  • CEDC
  • Ryser Groupe SA
  • Garage P-A Keller
  • EKML Sécurité
  • Cinéma de Cossonay

La fête continue!

Et pour celles et ceux qui auraient le goût de prolonger la fête, rendez-vous ce samedi 26 août, même endroit, mais heures différentes, pour célébrer la fin de l’agrandissement du Centre de la mobilité du TCS Vaud.

Ateliers, démonstrations, expositions, chasse aux indices, j’en passe et des meilleures, pour passer un bon moment entre amis ou en famille. Toutes les informations ici . Alors, à bientôt!

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Escapades en e-bike

Il y a celles et ceux qui chevauchent au long cours. A travers le monde et sans limites. Les autres qui filent droit au but, quotidiennement. Pour se rendre à l’école, au bureau ou au supermarché. Et entre ces deux réalités? Voici quelques idées pour profiter de son vélo à assistance électriques: ici, pas loin, le temps d’une parenthèse facile et ludique. Prêts, partez, roulez!

Dans notre édition papier de juillet, notre collègue David Genillard donne la parole aux Farine et aux Rumpf. Ces deux familles ont fait du e-bike un mode de vie et de voyage. Avec leurs enfants, les Farine ont parcouru 4000 kilomètres à travers l’Allemagne, le Danemark, la Suède ou encore la Finlande, pour finir en Lituanie, en 2019. Cinq mois de voyage, les fesses vissées sur une selle. Les Rumpf, Lillie, Alain et Ben, se font, eux, régulièrement des vacances actives, pour du tourisme spécial à la «force du mollet.»

Lillie et Alain Rumpf et leur fils Ben, de Gryon, sont des adeptes des vacances au rythme du pédalier. Crédit: A Swiss With A Pulse

Des escapades dans le coin!

Ces pros du vélo livrent leurs bons conseils, fort de ces riches et intenses expériences. Merci. Oui, mais, et si nous ne sommes pas prêts à tout lâcher pour parcourir le monde? Et si notre popotin était trop sensible pour avaler les kilomètres par centaines? Et si la météo ne fait rêver que sur deux jours, parce qu’après il pleut, beaucoup? Que les enfants chouinent, que le conjoint râle et qu’on aurait juste envie, là tout de suite, d’un petit circuit marrant, sans préparation, à s’envoyer de suite, le week-end prochain?

Alors, pas de panique, nous avons cela en stock. Il faut dire que le vélo électrique et la mobilité douce ont le vent dans le dos.

La mode des vélos électriques continue de se propager, avec un bond de 9,4 % des ventes, et ce après un chiffre déjà record en 2020. En tout, 187’000 e-bikes ont été vendus en 2021, après 171’000 en 2020. Cette catégorie a représenté plus d’un tiers des ventes totales de bicyclettes l’année dernière.

Bilan, 16 mars 2022, sur les ventes de vélos en Suisse

En guise de mise en bouche estivale, nous vous avons concocté un petit aperçu de quelques escapades en vélo avec assistance électrique. C’est simple et ça se passe près de chez vous.

La famille Farine, Aline, Léonard et leur trois enfants, Amael, Timothée et Céliane, ont la bougeotte! La Suisse regorge de trésors à découvrir en deux roues. Crédit: Léonard Farine

Evidemment, la liste est loin d’être exhaustive et pleine de partis-pris. On assume. N’hésitez pas à nous suggérer d’autres idées d’itinéraires en commentaire!

Pour les fans de suissitude:

Le site SuisseMobile a imaginé un circuit baptisé Route du Coeur. Un grand classique de la traversée de la Suisse à vélo. Ici, on chemine, du Léman au lac de Constance, en virevoltant parmi les plus beaux territoires du pays. En tout, 725 km pour sillonner la Suisse, à travers ce qu’elle a de plus beau et de plus spécifique à offrir. Pratique, l’itinéraire 99 peut aussi se découper en tranches de plaisir. Histoire de consommer avec modération. On suggère donc la première partie du circuit, l’étape 1, de Lausanne à Romont, soit 51 km, plutôt difficile, eu égard aux 1’100 m de dénivelés positifs.

«La montée par le Lavaux, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, offre une vue spectaculaire sur le Léman et les Alpes. Jusqu’à Romont, des panoramas pittoresques et de verts pâturages attirent le regard», dit le site.

Pour les adeptes de l’artisanat traditionnel:

Visites et dégustations: c’est quoi l’absinthe, comment se fabrique-t-elle, quelles sont les plantes utilisées et … comment la servir et la déguster?Tout un art! Crédit: terroir-tourisme.com

Absinthe, boîtes à musiques, automates, montres, fromage d’alpage, vins et horlogerie de luxe. Le parcours plaisir s’appelle «Lacs & Forêts». Il fait partie de la Route Verte, un projet des six parcs naturels régionaux de l’Arc jurassien. Il vous propose de relier, en 4 jours et 3 nuits, Couvet à Genève. Du Val-de-Travers à la ville du bout du lac, entre vals et vallées, sur un e-bike: partir à la découverte de savoir-faire séculaires. Il y en a pour tous les goûts avec, pour sûr, une impression de carte postale.

Pour les gourmands:

C’est une boucle, de Bière à Bière, sans jeu de mots pour soiffards, à réaliser en une belle journée, pour découvrir les villages du parc Jura vaudois. Epiceries, boucherie, producteur de miel, de pesto, de sirops, fromagerie, auberges: il y a de quoi vous se mettre en appétit et savourer les spécialités du cru! Ceux qui craignent de ne pas brûler les calories accumulées sur cet itinéraire goûtu, peuvent lui ajouter des kilomètres facilement. Bon appétit!

Pour les gosiers en pente:

Il y a bientôt autant de caves et de vignobles à découvrir que de possibilité pour le faire les pieds sur des pédales et les mains sur un guidon. Oui, boire ou conduire, il faut toujours choisir, mais désormais, on peut déguster la mèche au vent et l’âme en paix. Ici, il s’agit d’explorer le vignoble du Chablais. Mais cherchez autour de vous, il y en probablement d’autres. Au départ d’Yvorne, roulez au plus près des emblématiques vignes des Murailles, au coeur de la vieille ville d’Aigle pour déguster, face à la fresque du lézard, peinte sur les Murailles, le chasselas le plus connu du pays.

Le Château d’Aigle, à savourer sans modération! Crédit: Henri_Badoux

Pour les sautes frontières:

Sortez vos cartes d’identités et vos passeports! Cette boucle de Bâle, permet de réaliser trois pays, la Suisse, l’Allemagne et la France, en 40 km, plutôt pépères, plats et en majorité par sur des pistes cyclables!

Devant la gare de Bâle, empruntez l’une des rampes pour vélos pour passer sous la place et accéder à la piste cyclable d’Aeschengraben jouxtant le De-Wette-Park. Suivez-la et rejoignez la route cyclable nationale No 2 qui conduit jusqu’à la frontière allemande, à Weil am Rhein. Une fois en Allemagne, suivez la piste cyclable aménagée sur le trottoir de la Zoll Strasse/Colmarer Strasse et empruntez l’Alte Strasse. Arrivé au fleuve, tournez à droite et suivez la piste cyclable sur 900 m avant de prendre à gauche sur le pont pour gagner l’île du Rhin, où vous rejoignez la route cyclable No 979. Suivez-la pour revenir à Bâle et bifurquez sur la route No 7 pour regagner la gare de la ville de départ.

Les indications complètes se trouvent ici!

Pour les becs à sucre:

A travers champs, vers l’infini de l’Emmental, des biscuits en poches! Crédit: Kambly

Non, nous ne sommes pas sponsorisés. Mais cette boucle de 30 km au coeur de l’Emmental, de Langnau à Langnau, nous a vendu du rêve. Bien sûr les paysages verts, si verts, sont parfaitement helvétiques et romanesques. Mais ce qui emporte la palme, pour les accros au goûter à saveurs d’enfance, c’est la dégustation, à volonté, des quelques 100 variétés de biscuits, de la fabrique Kambly. Avec son idée de découverte à vélo, l’entreprise du Romand Oscar Kambly tombé amoureux d’une fille de Trubschachen, en 1910, remporte le 3e prix MILESTONE, prix le plus important dans le secteur du tourisme, dans la catégorie «Projet remarquable»..

Avant de partir

… sachez que vous trouverez la plupart de ces itinéraires et tant d’autres encore sur SuisseMobile, dans pléthore de magasins de cycles dont les communautés, souvent online, ne cessent de croître, via les sites de marques de vélos, ou encore via les offices du tourisme régionaux, qui offrent toujours plus régulièrement des idées de circuits autour de leur points d’intérêts. N’oubliez pas les ouvrages spécialisés, comme celui-ci.

Et aussi…

Le site du TCS est une mine d’informations, pour tout ce qui concerne la répartition du chargement, les pense-bêtes avant le départ et la sécurité en route. Sans compter les assurances, au cas où tout ne se passe pas comme prévu.

Bonne route!

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 #vanlife: les astuces de Chloé et Sevan

Chloé, 29 ans, et Sevan, 34 ans, sont partis en novembre 2021 de Pont (Veveyse), pour explorer le monde à bord de leur Crafter. De leur mini-maison sur roues, transformée par leurs soins, ils nous aident à vous proposer quelques astuces de nomades aguerris.

Aujourd’hui, ils sont en Russie. Avant, il y a eu la Suisse, l’Italie, l’Autriche, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie, le Monténégro, l’Albanie, la Grèce, la Bulgarie, la Turquie, la Géorgie, l’Arménie, l’Iran, l’Irak, le Koweït, Les Emirats arabes unis, Dubaï, Oman, l’Arabie saoudite, la Jordanie, Israël, l’Irak, la Turquie et la Géorgie. Plus de 62 000 km au compteur, pour quelques 19 mois de voyage.

On peut dire que ce couple passe désormais pour des experts dans la communauté grandissante des vanlifeurs. Comprendre ces nouveaux nomades qui font de leur quotidien dans un camion transformé un véritable style de vie.

Mais avant de quitter la Suisse et de tout lâcher pour un périple au long cours, Chloé et Sevan possédaient un premier van. C’était un T6 transporteur, toujours chez VW, dont ils avaient déjà aménagés eux-même l’intérieur. Ils partaient alors aux quatre coins de la Suisse, ou en Europe, pour des escapades de quelques jours.

Voici un petit florilège, enrichi par nos soins, de quelques trucs et astuces qui vous rendront la vie plus douce si vous avez la bougeotte!

Achat du véhicule

S’offrir un bus est un investissement. Et parfois un gouffre financier. Chloé et Sevan ont revendu leur premier van, personnalisé maison, afin de pouvoir investir dans un camion plus grand. Leurs critères essentiels? Pouvoir se tenir debout à l’intérieur, parvenir à créer une douche et obtenir assez d’espace de rangement pour transporter un équipement sportif conséquent.

Selon Michael Sterk, membre de TCS Camping, un van est un véhicule qui mesure environ 5 m de long, 2 m de large et 2 m de haut. Voici quelques exemples typiques de cette catégorie: Citroën Jumpy, Fiat Talento, Ford Transit Custom, Mercedes Classe V/Vito, Nissan NV300, Opel Vivaro, Renault Traffic, Peugeot Expert, Toyota Proace et VW T5/T6.

Voyant plus grand, notre couple de voyageurs a choisi un fourgon. Soit un véhicule qui mesure environ 5,50 à 6,50 m de long, 2 à 2,15 m de large et de 2,50 à 2,80 m de haut. Un Crafter du constructeur VW, dans leur cas.

Ils ont opté pour un véhicule neuf, le marché de l’occasion étant saturé.

Au rayon trucs et astuces, ils sont allés expliquer leur projet dans un garage et sont parvenus à obtenir une remise de près de 20’000 francs pour l’achat de leur nouveau bébé!

N’oubliez pas non plus que le TCS propose un service de test du véhicule d’occasion que vous convoitez!

Transformer son habitacle

Chloé et Sevan ont travaillé tous les jours pendant 5 mois et demi sur leur van pour aménager l’intérieur. Cabine de douche, lit, rangement, table et banc se transformant en lit d’appoint pour visiteur, système de caisses coulissantes, 8 au total, pour transporter leur 180 kg d’équipement sportif.

Nos deux experts ont déboursé près de 25’000 francs pour l’aménagement intérieur de leur nouvelle maison sur roue.

Ils ont appris sur le tas, en lisant des ouvrages de bricolages. Et en compilant des heures de tutos sur la plateforme YouTube.

Selon les sites spécialisés, aménager soi-même son van ou son fourgon peut demander facilement 300 heures ou plus, en fonction du niveau d’exigence que l’on a. Compter entre 10’000 et 20’000 francs minimum.

Et ne pas oublier de prévoir un lieu où pouvoir parquer le véhicule durant la phase de travaux de ce projet chronophage. Chloé et Sevan ont ainsi pu utiliser un atelier communautaire et les outils disponibles sur place. Il existe aussi des plateformes de troc ou de location d’outils, bien pratique pour économiser quelques sous!

Homologuer son véhicule

Pour tout ce qui a trait aux modifications apportées dans votre van ou fourgon, il faut se référer aux sites officiels des services automobiles helvétiques. Le plus clair sur la question étant le site neuchâtelois. Les règles sont fédérales et non cantonales.

Notre article en pages 4 et 5 de notre édition de mai, dans «ça roule», disponible en version e-paper, résume bien la problématique.

Pour Chloé, l’essentiel en termes d’aménagement était: «un chauffage de stationnement avec eau chaude (surtout pour l’hiver), une douche avec bac en inox, et dans le but d’être autonome, une bonne installation électrique reliée aux panneaux solaires ainsi que notre système de filtration des eaux.» Il n’y a eu aucun soucis au moment de faire expertiser le fourgon.

Etablir son camp de base

En Suisse, l’article 699 du Code civil dit: «Chacun a libre accès aux forêts et pâturages d’autrui et peut s’approprier baies, champignons et autres menus fruits sauvages, conformément à l’usage local, à moins que l’autorité compétente n’ait édicté, dans l’intérêt des cultures, des défenses spéciales limitées à certains fonds.»

Le camping sauvage n’est ainsi pas interdit par la loi. Les dispositions légales relatives au camping sauvage ou aux nuitées en camping-car en dehors des campings officiels sont définies au niveau cantonal. Et ce sont les communes qui ont le dernier mot!

Chloé et Sevan recommandent pourtant deux applications qu’ils utilisent pour trouver un terrain accueillant: Park4night et iOverlander, plus pratique pour les destinations hors Europe. Le TCS a dressé un petit memento des applications du même type, plutôt axée sur les campings officiels.

Voyager hors de l’Europe

Assurer son bus pour jouer au saute-frontière est essentiel. De nombreux pays exigent cette sécurité. Notre couple de voyageurs ont opté pour le carnet du TCS: un document douanier international qui couvre l’admission temporaire de véhicules à moteur dans plusieurs pays du monde. Renseignez-vous!

Et comme certaines zones du monde sont plus instables que d’autres, Chloé et Sevan recommandent de s’inscrire sur l’application du Département fédéral des affaires étrangères, en se méfiant tout de même du temps de latence entre les événements et les notifications qui parviennent aux voyageurs. Eux utilisent en parallèle l’application mysafetravel.

Se souvenir du meilleur

Et pour partager son carnet de route et se rappeler toutes les anecdotes et situations cocasses, rien ne vaut une communauté, de proches ou d’inconnus, qui vivent avec nous, par procuration les joies du voyage! Via les réseaux sociaux ou des applications spécialisées, le monde est infini, mais tient dans une poche!

Vous pouvez ainsi suivre Chloé, Sevan et leur chien Lucky, adopté au Monténégro, sur toutes ces plateformes:

Polarsteps: Onerideaway

Instragram: Oneride_away

Facebook: Onerideaway

Site internetwww.onerideaway.ch

Bons plans

Le TCS Genève part explorer Lucerne le week-end du 9 au 11 juin 2023. Préparez votre van ou camping-car et rejoignez-le. Infos et inscription ici.

Le TCS Camping Club Vaud organise des sorties tout au long de l’année. Infos et inscription ici.

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Le coût d’un camping-car d’occasion

Le camping-car a le vent en poupe et la période du Covid a amplifié ce phénomène. Qu’il soit neuf ou d’occasion, ce véhicule reste cependant un achat conséquent. Nous abordons ici la question qui peut faire mal: celle du prix à payer pour devenir l’heureux propriétaire d’une maison sur quatre roues!

Budget

Au risque d’enfoncer une porte ouverte, sachez qu’il existe des camping-cars d’occasion pour tous les besoins et pour tous les budgets. Avant toute chose, il est donc important de définir l’utilité du véhicule.

Lire notre article papier à ce sujet, ici.

Pas question de prendre peur en découvrant le prix du magnifique camping-car d’occasion qui vous a tapé dans l’œil, sachez que ces véhicules sont conçus pour une utilisation durable et qu’ils peuvent être opérationnels pendant des décennies. Par ailleurs, ils offrent une valeur relativement stable et peuvent être revendus à bon prix, même d’occasion. 

L’expert du TCS Jürg Reinhard rappelle que le prix proposé par un particulier devrait être bien inférieur à la valeur marchande. 

Achat auprès d’un concessionnaire ou d’un particulier? La réponse du TCS, ici.

Dans tous les cas, nous vous conseillons de faire gaffe aux offres trop alléchantes.

Le coût d’entretien

Avant d’ouvrir son porte-monnaie, il faut également être conscient des frais courants nécessaires à l’entretien du véhicule.

On ne parle pas ici du coût des nuitées dans un camping ni des péages sur l’autoroute, mais des frais inhérents à la possession d’un camping-car.

Les coûts d’entretien comprennent notamment:

1. Une vignette autoroutière, éventuellement

2. La redevance forfaitaire sur le trafic des poids lourds (RPLF), si nécessaire

3. L’immatriculation / Le contrôle technique

4. L’impôt sur les véhicules à moteur

5. Les assurances

6. La révision du véhicule

7. Des contrôles réguliers de l’étanchéité et du gaz

8. La probable location de l’emplacement de stationnement

9. La liste des frais d’entretien annuels du camping-car

10. Une possibilité d’économie: un camping-car avec plaque interchangeable

En Suisse, l’installation de gaz dans un camping-car doit être contrôlée tous les trois ans.

Les coûts d’entretien varient selon le poids total autorisé en charge du camping-car.

On distingue généralement les véhicules dont le poids total autorisé en charge est inférieur ou égal à 3500 kg, qui peuvent être conduits avec le permis B, et les véhicules d’un poids total supérieur à 3500 kg pour lesquels le permis de conduire C1 (jusqu’à 7500 kg) ou C (plus de 7500 kg) est requis.

Dans un exemple publié sur internet et prenant comme référence des coûts maximaux pour un camping-car typique avec un poids total autorisé de 3500 kg, le TCS arrive à des frais d’entretien de 4760 francs par an.

Lien vers l’exemple du TCS, ici.

Il s’agit donc d’un montant non négligeable! D’autant qu’il n’inclut pas les frais de carburant, de péage à l’étranger, d’hébergement ou de restauration.

De même, l’amortissement ou la perte de valeur du véhicule ne sont pas compris dans le coût total.

Alors quelles sont les possibilité d’économie?

  • Opter pour un camping-car avec plaque interchangeable
  • Tenter un dépôt des plaques pendant l’hiver

Quand acheter ?

Idéalement, lorsque la demande est la moins forte, c’est-à-dire dès l’automne. C’est à cette saison que les camping-cars loués sont restitués aux concessionnaires et ensuite revendus. C’est également souvent à ce moment qu’un campeur décidera de se séparer de son véhicule.

À partir de fin février, on dit que les bonnes affaires sont déjà parties! Des concessionnaires ont affirmé ne presque plus avoir de véhicules d’occasion dès le mois d’avril.

À noter que ce sont surtout les prix des véhicules de loisirs de moins de 6 ans qui sont les plus sujets aux variations. Ceux des véhicules plus anciens (de 6 à 10 ans) restent plutôt stables.

Parce qu’on est sympa…

…Voici une check-list «technique» qui pourrait vous être bien utile lorsque vous réfléchissez à acheter un camping-car d’occasion à un particulier.

  • Déterminer le poids total du véhicule: peser le camping-car avant l’achat
  • Vérifier l’étanchéité de l’habitacle: y a-t-il des odeurs suspectes?
  • Les contrôles d’étanchéité prescrits ont-ils été effectués?
  • La garantie sur l’étanchéité de la structure est-elle encore valable? Durant combien de temps encore? Certains constructeurs de camping-cars accordent jusqu’à dix ans de garantie sur l’étanchéité de la structure, à condition que les contrôles aient été effectués sans faille.
  • Contrôler le coffre à gaz
  • Contrôler les batteries de bord
  • Contrôler le sous-plancher afin de repérer du bois vermoulu ou des déformations
  • Évaluer l’espace disponible: combien d’adultes et d’enfants le véhicule peut-il accueillir?
  • Emportez-vous des animaux domestiques?
  • Contrôler l’installation hydraulique
  • Contrôler le moteur, l’embrayage, le livret de service et les freins
  • Contrôler les pneus (âge, poids et profil)
  • Un Caravan Gas Control a-t-il été effectué?
  • Le véhicule a-t-il connu des sinistres?
  • Y a-t-il des dommages liés à la grêle?
  • Existe-t-il une garantie?
  • Exigez le livret de service complet et les factures de réparation!
  • Les services ont-ils tous été effectués?

Conseil de l’expert: qu’il s’agisse d’un achat auprès d’un concessionnaire ou d’un particulier, une inspection sur place et une course d’essai s’imposent toujours.

Retrouvez cette check-list et d’autres conseils TCS pour l’achat d’un camping-car d’occasion ou neuf, ici.

Pour aller plus loin:

Acheter un camping-car, neuf ou d’occasion?

Conseils pour nouveaux conducteurs de camping-cars

Conseils pour la location d’un camping-car

MyCamper – la plateforme suisse de partage de véhicules de camping

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Découverte Loisirs Voyage

Deux Vaudois pour un défi humain

Ardit et David participeront en février prochain au 4L Trophy, qui se veut être le plus gros rallye du monde pour jeunes. Le TCS Vaud les soutient dans cette «aventure humaine».

Dans la dernière ligne droite de leurs préparatifs, Ardit Nuhi et David Rollo (photo), deux Vaudois qui se sont rencontrés il y a bien longtemps sur les bancs de l’école secondaire, s’attaquent à la rénovation de leur Renault 4L. Le contrôle technique organisé gratuitement au Centre du TCS Vaud permet «heureusement» à ces deux jeunes gens de cibler les travaux impératifs à réaliser avant de s’aligner sur la ligne de départ du 4L Trophy, se réjouissent-ils. L’aventure se déroulera en février 2023.

Vers notre article papier sur cette participation vaudoise, ici.

Plus gros rallye du monde pour jeunes

Des milliers de jeunes européens ont déjà participé au 4L Trophy. Crédit Raid 4L Trophy

Mais le 4L Trophy, qu’est-ce que c’est?

C’est un autre rallye dans le désert marocain. L’attrait pour ce coin du monde ne se dégonfle pas. Il y a quelques années, le TCS Vaud avait par exemple soutenu deux jeunes Vaudoises inscrites au Rallye Aïsha des Gazelles qui se déroule également dans cette même région de la planète.

La particularité du 4L Trophy est qu’il s’adresse aux jeunes âgées entre 18 et 28 ans. Sur leur site internet, les organisateurs n’hésitent pas à le promouvoir comme le plus gros rallye du monde pour les jeunes.

Le but du jeu est celui-ci: relier Biarritz à Marrakesh, sans technologie GPS, à bord d’une bonne vieille 4L.

«Au programme, pas moins de trois pays traversés, douze jours en immersion pour découvrir le Maroc, des épreuves d’orientation jusqu’au pied des dunes du Sahara et une étape marathon de 48 heures en autonomie avant le retour (et la teuf !) à Marrakech», annoncent, sur leur site, les organisateurs.

«Cerise sur le sundae, en participant au 4L Trophy, tu prends part à un élan de solidarité immense pour accomplir une mission engagée et durable auprès de l’association Enfants du désert et de la Croix Rouge française», est-il indiqué plus loin.

Un rallye éco-solidaire

À l’instar du Rallye Aïsha des Gazelles, ce raid réservé à la jeunesse a en effet enrichi son concept d’actions solidaires à l’attention de la population et de gestes éco-responsables.

Soutien à la population

Par exemple, chaque année, ses participants embarquent à bord de leur 4L des fournitures scolaires et sportives destinées aux enfants les plus démunis du Maroc.

De leur côté, David et Ardit emporteront «plein de matériel, dont des ordinateurs du TCS Vaud», annoncent-ils.

Le 4L Trophy se veut aussi solidaire avec la population indigène, en distribuant notamment du matériel. Crédit Raid 4L Trophy

Eco-solidarité

Le 4L Trophy s’engage aussi dans une démarche éco-citoyenne avec la mise en place de Brigade Verte, depuis 2020. L’objectif de cette dernière? Limiter l’impact du raid sur les zones traversées.

Pour remplir sa mission, la Brigade Verte est présente sur les bivouacs et va à la rencontre des participants pour communiquer sur les actions et gestes éco-citoyens indispensables. Elle collabore avec l’entreprise éco-mégot afin de collecter et recycler tous les mégots durant le raid. Ce sont quelques-unes des actions éco-responsables mises en place au fil du temps.

Préoccupations partagées

Cet engagement éco-solidaire de la part des organisateurs du rallye était important pour Ardit et David. Concerné par l’écologie, David s’est même approprié le thème dans un travail durant son Master en architecture.

«Dans un premier lieu, nous nous engageons à respecter l’environnement à travers notre conduite automobile et comportementale, annoncent-ils ainsi, dans leur dossier de sponsoring. Un don calculé en plus de notre budget sera reversé à la fondation Good Planet pour compenser notre impact carbone créé durant notre voyage. Pour finir, les bénéfices récoltés pendant nos démarches seront reversés aux associations solidaires aux enfants en difficulté ainsi qu’aux associations conservatrices de l’environnement», concluent les deux jeunes hommes.

Une drôle d’histoire

Pratiquement, David et Ardit sont actuellement en pleine phase de rénovation et de réparation de leur Renault 4L. Heureusement, lors de l’achat de la voiture, ils ont hérité de deux caisses remplies de pièces de rechange. De quoi faciliter la vie de ces deux néophytes dans le domaine de la mécanique.

C’est que cette aventure est aussi une belle histoire, qu’ils ne manqueront pas de raconter à leurs enfants et petits-enfants.

C’est en effet à Genève que les deux Vaudois ont finalement acheté leur Renault à un particulier. Et il se trouve que cette personne avait également, à l’époque, le défi du 4L Trophy dans le viseur. Finalement restée au bout du lac Léman, la jolie Renault partira bientôt en vacances, grâce à la persévérance de David et Ardit.

En attendant, cette bonne vieille voiture testera ses amortisseurs sur la piste 4×4 du TCS Vaud. Elle continue aussi de rouler régulièrement sur les routes suisses. Pour garder la forme et permettre à ses propriétaires de garder la main.

L’aventure de ces deux jeunes Vaudois vous intrigue? Retrouvez-les sur les réseaux sociaux sur:

Instagram: araignee_du_desert

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Loisirs Mobilité

Tour de France: trafic perturbé

Tour de France 2021 – Brest / Landerneau – Le coureur Julian Alaphilippe à l’arrivée. A.S.O./ Charly Lopez

Le Tour de France s’arrêtera à Lausanne et repartira depuis Aigle, les 9 et 10 juillet. Cet événement aura un fort impact sur les déplacements, mais pas de panique, on vous dit tout!

Lausanne, ville d’étape

Impossible de le manquer à l’entrée sud de la ville de Lausanne, autour du giratoire de la Maladière: un immense vélo jaune vous fait signe. Les fans de sport au taquet savent qu’il annonce les festivités du Tour de France 2022, Lausanne retrouvant après 22 ans son statut de ville d’étape. Les plus étourdis se rappelleront surtout de consulter les infos, notamment sur l’application du TCS, sur les horaires des routes fermées le 9 juillet.

Vous y trouverez tout ce qu’il faut savoir sur les perturbations de trafic grâce à une collaboration entre la Police cantonale vaudoise et Via Suisse.

Maître-mot: anticiper

Sur son site dédié au Tour, la Ville de Lausanne rappelle l’importance d’anticiper les déplacements prévus ce samedi 9 juillet. Ou de favoriser les transports publics. La fête promet d’être intense, avec 4 places de fêtes (place de la Navigation à Ouchy, place St-François, Beaulieu et le Stade olympique de la Pontaise) et de nombreuses animations.

Le TCS sera de la partie avec un stand sur la place de la Navigation, où il sera possible de tester un vélo-cargo et de tester son agilité au guidon sur un parcours Gymkhana.

9 juillet, tous à Lausanne

Le 9 juillet, les cyclistes partiront de Dole, en France pour effectuer 184 km et arriver à Lausanne en fin d’après-midi. Ils passeront par le Bois d’Amont, la vallée de Joux, le col du Mollendruz, Cossonay, Préverenges, avec une arrivée à la Pontaise, au cœur de Lausanne.

Routes fermées

Attention, toutes les routes empruntées par le TdF seront totalement fermées à la circulation, deux heures avant le passage de la caravane publicitaire et jusqu’à 30 minutes après le passage du dernier coureur.

Samedi 9 juillet, dès 12 h, l’autoroute Lausanne-Sud, ainsi que les entrées et les sorties UNIL-EPFL, Malley et Maladière, seront fermées à la circulation, et ce jusqu’à 18 h. En ville de Lausanne, les routes seront fermées dès 7 h sur l’ensemble du parcours emprunté par les coureurs; la circulation sur ces artères sera dès lors totalement interdite.

TP aussi perturbés

Les Transports publics lausannois mettent sur pied une journée spéciale et des changements sur le réseau de bus. Ce 9 juillet, il n’y aura donc aucun service sur les lignes 3, 20, 24, 25 et 86. Le LEB ainsi que les métros m1 et m2 ne sont pas concernés par la perturbation et circuleront donc normalement. La sortie du m2 se fera à l’arrêt Jordils et la montée par l’arrêt Ouchy-Olympique.

Quid des parkings?

Les parkings en périphérie accueilleront les voitures, aux endroits suivants :

Echallens: Place Rochat / Court-Champ / Le Pont

Cheseaux-sur-Lausanne: Grand-Pré (partie haute et basse) / Radcliffe

Mex: Centre Bobst (bus navettes reliant les gares de Renens/Cheseaux-sur-Lausanne)

Ecublens/Lausanne: UNIL/EPFL

Prilly: Centre administratif bancaire

Lausanne: Service des automobiles et de la navigation, réservé TdF

Lausanne/Epalinges: Biopôle

Lausanne: Bellerive, uniquement réservé aux camping-cars.

Les parkings publics à Lausanne restent ouverts (sauf les parkings Saint-François, Beaulieu, Navigation et Vélodrome, inaccessibles selon l’horaire de fermeture des routes). Les parkings du bord du lac sont accessibles jusqu’à 12 h. Ensuite, ils resteront porte close jusqu’à 18 h.

10 juillet, on part d’Aigle

Dimanche, le départ sera donné à Aigle, en l’honneur des 20 ans de l’installation du siège de l’Union cycliste internationale (UCI). Les cyclistes iront ensuite à Vionnaz, la Riviera, Cully, Châtel-Saint-Denis, Bulle, Les Moulins, Les Mosses, Col de La Croix, Aigle, Vionnaz et Morgins. Avant de terminer à Châtel (France), en passant par les cantons de Fribourg et du Valais.

La Préfecture de Haute-Savoie a décidé de fermer à tous les véhicules (sauf trafic frontalier) la route entre Châtel (F) et le Pas-de-Morgins, le 9 juillet, à 20 h.

Durant les deux journées, les autoroutes A1 / A9 / A12 resteront totalement accessibles et ouvertes pour traverser les cantons de Vaud et de Fribourg ou se rendre en Valais.

Se parquer à Aigle

Pour se parquer aux abords d’Aigle: chemin du Châtelard et chemin des Artisans.

Aussi dans les airs

Qui a vu le film «Amélie Poulain» sait que le Tour de France se passe aussi dans les airs. Cet événement propose en effet à chaque édition des images médiatiques prises du ciel grâce à des hélicoptères. En conséquence, le trafic aérien promet d’être dense aux abords de la course, durant ces 9 et 10 juillet. Dès lors, les aéronefs sans occupants, entendez par là les drones, seront interdits de vol, selon les arrêtés cantonaux. Pour les autres moyens aériens (avions, hélicoptères), des zones de «danger» cantonales, impactées par le Tour de France, ont été édictées par la Confédération.

Sites internet et hotline

Accès & trafic à Lausanne ici.

Accès & trafic à Aigle ici.

App TCS ici.

t-l & Tour de France ici.

CFF & Tour de France ici.

Hotline 021 315 30 30

Infos en live sur la page Facebook de la Police cantonale vaudoise

La police recommande de garder les enfants sous surveillance durant cet événement qui rassemblera beaucoup de monde. Plus de 60 000 personnes sont par exemple attendues à Lausanne le 9 juillet.

Toutes les interventions d’urgence seront garanties.

Informations de dernière minute – danger d’incendie: la police appelle à la plus grande prudence quant à l’utilisation des grills ou autre engins à flammes le long du parcours. En raison de la chaleur, de la sécheresse et des vents annoncés ce week-end, le danger d’incendie est particulièrement élevé.

Dans le rétro, Lausanne ville-étape

1952: Etape 10, Lausanne-L’Alpe d’Huez, remportée par l’Italien Fausto Coppi

1978: Etape 18, Morzine-Lausanne, remportée par le Néerlandais Gerrie Knetemann

1978: Etape 19, Lausanne-Belfort, remportée par le Belge Marc Demeyer

2000: Etape 17, Evian-les Bains-Lausanne, remportée par le Néerlandais Erik Dekker

2000: Etape 18, Lausanne-Fribourg-en-Brisgau, remportée par l’Italien Salvatore Commesso

Article écrit par Catherine Hurschler

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Conseils Loisirs

Les slowUp au top

La saison des slowUp a repris, après deux années blanches. Voici quelques conseils pour profiter à fond de cette manifestation.

Photo: slowUp Vallée de Joux – Fredie von Gunten

Qu’est-ce que c’est?

Le slowUp, c’est une invitation à ralentir et à découvrir en famille ou entre amis une région avec un regard neuf, en prenant le temps qu’il faut pour faire le parcours. Pas de chronomètre, que du plaisir! Et si le soleil est au rendez-vous, c’est encore mieux, mais la règle du jeu, c’est de participer, peu importe les conditions météo.

Les slowUp se tiennent sur des parcours ouverts à tous, avec des infrastructures adaptées pour les personnes à mobilité réduite. Que ce soit à la vallée de Joux ou au Jura, les itinéraires sont à effectuer dans le sens des aiguilles d’une montre pour éviter les collisions.

Les parcours sont le plus souvent plats et surtout adaptés à toute mobilité.
Photo: slowUp Solothurn – M. Ries

Lire la Carte blanche de Laurent Ardiet, responsable événementiel au Centre sportif de la vallée de Joux, sur le sujet ici.

Comment?

Pour participer à un slowUp, vous avez l’embarras du choix: vélos, rollers, trottinette, véhicules de fantaisie ou à pied.

Depuis quelques années, les e-bikes ont gagné en importance dans la vie quotidienne. Lors des slowUp, voici lesquels pourront circuler sur le parcours:

  • les e-bikes ayant une puissance maximale de 500 Watt et une assistance au pédalage jusqu’à 25 km
  • les e-bikes ayant une puissance maximale de 1000 Watt, avec une plaque d’immatriculation jaune et une assistance au pédalage comprise entre 25 et 45 km/h

Le port du casque pour les cyclistes et les équipements de protection pour les rollers sont vivement recommandés.

Vitesse maximale: 25 km/h

Organisation

Les lieux de départ et d’arrivée ne sont pas imposés et aucune inscription n’est nécessaire.

Les parcours sont fermés aux voitures de 9 h à 18 h. Le slowUp  se déroule de 10 h à 17 h.

Des postes de secours se retrouveront par endroit le long des parcours.

En cas de crevaison à vélo ou de problème avec des rollers, un service de réparation est à disposition. Les usagers ne paient que les pièces à remplacer.

Contacts d’urgence:

144: urgences santé

117: police

1414: Rega

118: pompiers

Hotline slowUp: +41 21 845 80 51

Agenda des slowUp

En Suisse romande:

26 juin 2022 : Jura

3 juillet 2022 : Vallée de Joux

31 juillet 2022 : Valais

Agenda complet: slowup.ch

TEXTE: CATHERINE HURSCHLER

ça roule !
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