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 #vanlife: les astuces de Chloé et Sevan

Chloé, 29 ans, et Sevan, 34 ans, sont partis en novembre 2021 de Pont (Veveyse), pour explorer le monde à bord de leur Crafter. De leur mini-maison sur roues, transformée par leurs soins, ils nous aident à vous proposer quelques astuces de nomades aguerris.

Aujourd’hui, ils sont en Russie. Avant, il y a eu la Suisse, l’Italie, l’Autriche, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie, le Monténégro, l’Albanie, la Grèce, la Bulgarie, la Turquie, la Géorgie, l’Arménie, l’Iran, l’Irak, le Koweït, Les Emirats arabes unis, Dubaï, Oman, l’Arabie saoudite, la Jordanie, Israël, l’Irak, la Turquie et la Géorgie. Plus de 62 000 km au compteur, pour quelques 19 mois de voyage.

On peut dire que ce couple passe désormais pour des experts dans la communauté grandissante des vanlifeurs. Comprendre ces nouveaux nomades qui font de leur quotidien dans un camion transformé un véritable style de vie.

Mais avant de quitter la Suisse et de tout lâcher pour un périple au long cours, Chloé et Sevan possédaient un premier van. C’était un T6 transporteur, toujours chez VW, dont ils avaient déjà aménagés eux-même l’intérieur. Ils partaient alors aux quatre coins de la Suisse, ou en Europe, pour des escapades de quelques jours.

Voici un petit florilège, enrichi par nos soins, de quelques trucs et astuces qui vous rendront la vie plus douce si vous avez la bougeotte!

Achat du véhicule

S’offrir un bus est un investissement. Et parfois un gouffre financier. Chloé et Sevan ont revendu leur premier van, personnalisé maison, afin de pouvoir investir dans un camion plus grand. Leurs critères essentiels? Pouvoir se tenir debout à l’intérieur, parvenir à créer une douche et obtenir assez d’espace de rangement pour transporter un équipement sportif conséquent.

Selon Michael Sterk, membre de TCS Camping, un van est un véhicule qui mesure environ 5 m de long, 2 m de large et 2 m de haut. Voici quelques exemples typiques de cette catégorie: Citroën Jumpy, Fiat Talento, Ford Transit Custom, Mercedes Classe V/Vito, Nissan NV300, Opel Vivaro, Renault Traffic, Peugeot Expert, Toyota Proace et VW T5/T6.

Voyant plus grand, notre couple de voyageurs a choisi un fourgon. Soit un véhicule qui mesure environ 5,50 à 6,50 m de long, 2 à 2,15 m de large et de 2,50 à 2,80 m de haut. Un Crafter du constructeur VW, dans leur cas.

Ils ont opté pour un véhicule neuf, le marché de l’occasion étant saturé.

Au rayon trucs et astuces, ils sont allés expliquer leur projet dans un garage et sont parvenus à obtenir une remise de près de 20’000 francs pour l’achat de leur nouveau bébé!

N’oubliez pas non plus que le TCS propose un service de test du véhicule d’occasion que vous convoitez!

Transformer son habitacle

Chloé et Sevan ont travaillé tous les jours pendant 5 mois et demi sur leur van pour aménager l’intérieur. Cabine de douche, lit, rangement, table et banc se transformant en lit d’appoint pour visiteur, système de caisses coulissantes, 8 au total, pour transporter leur 180 kg d’équipement sportif.

Nos deux experts ont déboursé près de 25’000 francs pour l’aménagement intérieur de leur nouvelle maison sur roue.

Ils ont appris sur le tas, en lisant des ouvrages de bricolages. Et en compilant des heures de tutos sur la plateforme YouTube.

Selon les sites spécialisés, aménager soi-même son van ou son fourgon peut demander facilement 300 heures ou plus, en fonction du niveau d’exigence que l’on a. Compter entre 10’000 et 20’000 francs minimum.

Et ne pas oublier de prévoir un lieu où pouvoir parquer le véhicule durant la phase de travaux de ce projet chronophage. Chloé et Sevan ont ainsi pu utiliser un atelier communautaire et les outils disponibles sur place. Il existe aussi des plateformes de troc ou de location d’outils, bien pratique pour économiser quelques sous!

Homologuer son véhicule

Pour tout ce qui a trait aux modifications apportées dans votre van ou fourgon, il faut se référer aux sites officiels des services automobiles helvétiques. Le plus clair sur la question étant le site neuchâtelois. Les règles sont fédérales et non cantonales.

Notre article en pages 4 et 5 de notre édition de mai, dans «ça roule», disponible en version e-paper, résume bien la problématique.

Pour Chloé, l’essentiel en termes d’aménagement était: «un chauffage de stationnement avec eau chaude (surtout pour l’hiver), une douche avec bac en inox, et dans le but d’être autonome, une bonne installation électrique reliée aux panneaux solaires ainsi que notre système de filtration des eaux.» Il n’y a eu aucun soucis au moment de faire expertiser le fourgon.

Etablir son camp de base

En Suisse, l’article 699 du Code civil dit: «Chacun a libre accès aux forêts et pâturages d’autrui et peut s’approprier baies, champignons et autres menus fruits sauvages, conformément à l’usage local, à moins que l’autorité compétente n’ait édicté, dans l’intérêt des cultures, des défenses spéciales limitées à certains fonds.»

Le camping sauvage n’est ainsi pas interdit par la loi. Les dispositions légales relatives au camping sauvage ou aux nuitées en camping-car en dehors des campings officiels sont définies au niveau cantonal. Et ce sont les communes qui ont le dernier mot!

Chloé et Sevan recommandent pourtant deux applications qu’ils utilisent pour trouver un terrain accueillant: Park4night et iOverlander, plus pratique pour les destinations hors Europe. Le TCS a dressé un petit memento des applications du même type, plutôt axée sur les campings officiels.

Voyager hors de l’Europe

Assurer son bus pour jouer au saute-frontière est essentiel. De nombreux pays exigent cette sécurité. Notre couple de voyageurs ont opté pour le carnet du TCS: un document douanier international qui couvre l’admission temporaire de véhicules à moteur dans plusieurs pays du monde. Renseignez-vous!

Et comme certaines zones du monde sont plus instables que d’autres, Chloé et Sevan recommandent de s’inscrire sur l’application du Département fédéral des affaires étrangères, en se méfiant tout de même du temps de latence entre les événements et les notifications qui parviennent aux voyageurs. Eux utilisent en parallèle l’application mysafetravel.

Se souvenir du meilleur

Et pour partager son carnet de route et se rappeler toutes les anecdotes et situations cocasses, rien ne vaut une communauté, de proches ou d’inconnus, qui vivent avec nous, par procuration les joies du voyage! Via les réseaux sociaux ou des applications spécialisées, le monde est infini, mais tient dans une poche!

Vous pouvez ainsi suivre Chloé, Sevan et leur chien Lucky, adopté au Monténégro, sur toutes ces plateformes:

Polarsteps: Onerideaway

Instragram: Oneride_away

Facebook: Onerideaway

Site internetwww.onerideaway.ch

Bons plans

Le TCS Genève part explorer Lucerne le week-end du 9 au 11 juin 2023. Préparez votre van ou camping-car et rejoignez-le. Infos et inscription ici.

Le TCS Camping Club Vaud organise des sorties tout au long de l’année. Infos et inscription ici.

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Conseils Mobilité Société

Se mettre au numérique, pour ne pas rester à quai!

S’acheter un billet à l’automate pour voir du pays? Un réflexe bientôt archaïque. Quelques pistes pour ne pas être largué par le virage au tout numérique!

La direction des MBC, les transports de la région Morges-Bière-Cossonay, pensait supprimer ses derniers distributeurs de billets d’ici à l’été 2023. Les utilisateurs ne les plébiscitent plus vraiment? Exit, les machines, bienvenue aux seuls tickets numériques! Ce sont d’ailleurs ces sésames virtuels qui devraient remplacer les bons vieux automates à l’horizon 2035, selon L’Alliance SwissPass, organisation faîtière de la branche des transports publics.

Voilà le point de départ de notre article dans notre magazine d’avril, à lire en page 4 et 5. Or les MBC ont dû faire machine arrière. Face aux oppositions, ils suspendent momentanément le passage au tout numérique. Car si tout le monde s’accorde sur la présence désormais incontournable du digital dans la société, sauter le pas n’est pas forcément inné.

Un pont au-dessus du fossé numérique?

Et parmi les plus vite déstabilisés: les seniors. Consultée par les MBC au moment de la création de leur application de transport, l’association Pro Senectute est une spécialiste de la problématique du fossé numérique dans lequel peuvent chuter les plus âgés.

Dans son étude Digital Senior, parue en 2020, l’association explique que 74% des seniors sont pourtant désormais en ligne. Soit quasiment le double depuis 2010. Deux tiers des personnes interrogées possèdent aujourd’hui une tablette ou un smartphone. La fracture numérique s’est ainsi déplacée et se situe à 80 ans.

Le chiffre est réjouissant, mais posséder l’outil ne signifie pas encore savoir s’en servir! Alors pour tous ceux qui ne veulent pas rester à quai, Pro Senectute et ses partenaires proposent différents types d’ateliers, cours et conférences. Seul pré-requis, posséder une tablette ou un téléphone.

En 2022, l’antenne vaudoise de l’association a organisé 41 permanences numériques, dans 15 villes du canton, avec 477 accompagnements. Soit une moyenne de 12 personnes par permanence. 

«En 2023, nous avons pour objectif d’organiser 50 permanences sur le territoire vaudois», annonce, enthousiaste, Véronique Garcia, Responsable Unité Action sociale régionale.

Toutes sortes de thématiques sont abordées: prise en main et fonctions de base, utilisation des réseaux sociaux, photos et vidéos, stockage des données, données mobiles et/ou utilisation du wifi, etc. Et bien entendu, l’utilisation d’une tablette ou d’un smartphone pour le transport et plus particulièrement la prise en ligne de billets!

Bienvenue en classe!

Voici les dates des permanences numériques à l’agenda dans le canton jusqu’à fin juin. Les seniors peuvent se rendre, à toute heure, durant la tranche horaire prévue:

Permanence numérique – Prilly16.03.2314h – 17h
Permanence numérique – Le Sentier05.04.2314h – 17h
Permanence numérique – Lausanne06.04.2314h – 17h
Permanence numérique – Crissier06.04.2314h – 17h
Permanence numérique – Vevey06.04.2314h – 16h
Permanence numérique – Rolle21.04.2315h – 17h
Permanence numérique – Chavornay24.04.2314h – 17h
Permanence numérique – Yverdon-les-Bains04.05.239h15 – 12h
Permanence numérique – Echallens04.05.2313h30 – 17h
Permanence numérique – Bussigny10.05.2314h – 17h
Permanence numérique – Echallens15.05.2314h – 17h
Permanence numérique – Lausanne16.05.2314h – 17h
Permanence numérique – Morges25.05.239h – 12h
Permanence numérique – Le Vaud25.05.2314h – 17h
Permanence numérique – Crissier01.06.2314h – 17h
Permanence numérique – Chavornay07.06.2314h – 17h
Permanence numérique – Le Lieu08.06.2314h – 17h

Les MBC et Pro Senectute organisent également deux permanence spéciales transports publics, les 4 avril et 7 juin (de 14 h à 16 h, Banque Raiffeisen, Place de la Gare 1, 1110 Morges). Les seniors qui ont besoin d’un appui pour réaliser une opération comme acheter un billet ou consulter l’horaire en ligne sur leur smartphone peuvent venir y poser des questions.

Pour un soutien sur un réseau de transport moins local et plus global, Pro Senectute collabore également avec les CFF. Les ateliers durent 2 heures et portent sur l’utilisation de l’application CFF Mobile. Ces ateliers se font sur inscription. On peut le faire ici.

  • Lausanne le 18 avril de 14 h à 16 h
  • Morges le 3 mai de 14 h à 16 h
  • Rolle le 9 mai de 14 h à 16 h
  • Rennaz le 7 juin de 14 h à 16 h
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Mobilité Société

Conduire, c’est permis avec une mobilité réduite

Crédit Pat Whelen

Dans le canton, les personnes à mobilité réduite sont confrontées à bien des démarches administratives pour obtenir leur permis de conduire. Sofia Gonzales, jeune athlète paralympique, nous raconte son expérience.

Il y a tout d’abord la question du véhicule adapté, puis le fait que le canton de Vaud compte très peu de moniteurs spécialisés. Sans compter que la plupart des élèves-conducteurs à mobilité réduite ne peuvent pas se perfectionner en roulant avec des proches.

Le Service des automobiles et de la navigation a donc publié un fascicule qui explique toutes les étapes. Pour le télécharger, c’est ici

Le témoignage de Sofia Gonzales, athlète vaudoise paralympique

Crédit Sofia Gonzales

Sofia Gonzales nous le dit, elle aurait bien aimé savoir dans quoi elle s’embarquait au moment de passer son permis de conduire. «J’habite dans la région de Vevey, mes amis ont pu faire leurs cours de conduite avec le moniteur de leur choix et conduire ensuite avec leurs parents, les week-ends, pour se perfectionner. Moi, pas du tout!». Sofia Gonzales, athlète de haut niveau en saut en longueur, assume pleinement sa différence, elle qui a dû être amputée de sa jambe droite peu après sa naissance. La jeune femme, également passionnée de danse, en jouait avec grâce lors de la dernière Fête des Vignerons à Vevey, dans le rôle de la Messagère.

Un changement de pédale à gauche

Pour son permis de conduire obtenu l’an dernier, Sofia Gonzales, 21 ans, la partie théorique a été la partie la plus facile. «Premier problème, je n’avais pas de véhicule adapté pour moi pour commencer les cours de conduite. C’est une discussion que j’ai eue avec mes parents, sur le fait d’adapter ou pas la voiture familiale. J’ai aussi envoyé mon dossier au SAN et c’est là que j’ai appris que je devais avoir un moniteur spécialisé. Pour que je puisse conduire, l’adaptation du véhicule n’est pas très lourde. Il s’agit seulement d’un changement de pédale, à gauche. Et je ne peux conduire que des véhicules automatiques. Le mien a un système pour activer ou désactiver la pédale de l’accélérateur à droite. Ainsi, mes parents ou mes amis peuvent prendre le volant si nécessaire».

Trouver le bon moniteur

Mais reprenons depuis le début, avec la recherche du moniteur spécialisé. «Cela a été un peu difficile que dans ma région, beaucoup de moniteurs d’auto-école étaient disponibles. Mais moi, j’ai dû aller à Lausanne, ce qui me prenait beaucoup de temps en déplacements. Avec le sport, j’avais un emploi du temps déjà bien chargé. C’était une contrainte supplémentaire. Il y a déjà peu de moniteurs spécialisés. Mais pourquoi n’est-il pas possible d’en avoir un dans chaque région du canton?»

Sofia Gonzales a fait sa formation avec Marc Belloteau, avec la découverte de la circulation de la ville de Lausanne. «Les cours ont été incroyables, il m’a beaucoup soutenue pour les démarches, il avait des contacts en prévision du véhicule qu’on voulait adapter. J’ai fait beaucoup d’heures avec lui, parce que je ne pouvais pas conduire avec mes parents. L’assurance AI a pris en charge quelques cours, mais oui, cela a été un investissement financier conséquent», continue la jeune Vaudoise.

Lire l’article papier avec l’interview de Marc Belloteau, ici.

Il y a déjà peu de moniteurs spécialisés, mais pourquoi n’est-il pas possible d’en avoir un dans chaque région du canton?

Sofia Gonzales

Tout le processus a pris un an pour elle, et «cela a été très long aussi pour l’adaptation du véhicule, notamment avec les démarches avec l’assurance», relève-t-elle.

Un permis important pour son indépendance

Quel bilan tire-t-elle de cet apprentissage? «C’était très important pour moi de pouvoir conduire, pour mon indépendance. Je peux aller à mes entraînements, prendre mes prothèses de sport dans le coffre, c’est plus facile». Sofia Gonzales est aujourd’hui une conductrice épanouie: «j’adore conduire et je conduis même très bien».

Sofia Gonzales étudie actuellement à Londres en vue d’un Bachelor médias et communication.

Pour suivre sa carrière. c’est ici

Pour découvrir son site personnel, c’est ici

Situation de handicap après l’obtention du permis

Le-la titulaire d’un permis de conduire se retrouvant en situation de handicap définitif est tenu d’en aviser l’autorité compétente dans les 14 jours, accompagné d’un rapport médical.

Etapes à suivre pour l’obtention d’un nouveau permis de conduire

  • Transmission à l’autorité d’un certificat médical mentionnant le handicap définitif de la personne
  • Traitement et analyse du dossier par le Service des automobiles et de la navigation (SAN)
  • Décision d’aptitude à la conduite avec conditions liées à la situation de handicap
  • Adaptation à la conduite avec un moniteur de conduite spécialisé
  • En fonction du handicap, une course d’essai sera effectuée par un expert de la circulation (une autorisation de conduire avec indication des conditions particulières sera remise)
  • Dès la réussite de la course d’essai, le permis de conduire, contenant les restrictions, sera délivré.

Le SAN indique qu’il peut y avoir un délai d’un mois pour le traitement du dossier.

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Environnement Société

Des zones pour protéger la faune dans les Alpes vaudoises

Fruit d’un compromis bien vaudois, vingt-quatre nouvelles zones de tranquillité de la faune dans les Alpes vaudoises doivent être respectées, sous peine d’être amendé. Mais que sont ces nouveaux espaces et comment les reconnaître?

Le Canton de Vaud a communiqué la nouvelle cet automne. Dès cet hiver, les randonneurs en tout genre devront respecter de nouvelles zones dites de tranquillité de la faune dans les Alpes vaudoises. Elles sont actuellement au nombre de 24.

Selon le Canton, il est en effet urgent de protéger notre faune, car les espèces sur liste rouge sont de plus en plus nombreuses. Or, en randonnant en dehors des itinéraires définis peut par exemple engendrer du stress et diminuer la fertilité. En canalisant les randonneuses et randonneurs, cette nouveauté vise donc à concilier la pratique d’activités de loisirs avec les besoins de la faune sauvage, explique le Canton.

Ne pas respecter ces zones ne s’avèrera pas anodin pour les visiteurs: après une première année de sensibilisation, les contrevenants, s’ils sont pincés, devront payer une amende de 150 francs.

Dans notre article papier sur le sujet, le Canton nous explique en détail la raison de ces nouveaux espaces et de cette sanction.

Lien vers notre article du journal de décembre, ici.

Nous pouvons également y découvrir que l’élaboration de ces zones est non seulement le fruit d’un long travail mené dans le cadre d’une démarche participative, mais aussi un résultat très vaudois visant à concilier les objectifs du Canton et les besoins des acteurs touristiques. 

Ci-dessous, nous proposons de mieux comprendre ce que sont ces zones et comment les identifier lors de vos randonnées.

Bases légales

Il est tout d’abord important de rappeler que ces zones de tranquillité reposent sur des bases légales fédérales et cantonales. Ainsi, d’autres zones de tranquillité existent ailleurs en Suisse depuis plusieurs années. La désignation ou pas de tels espaces relève d’un choix cantonal.

Le balisage des zones de tranquillité étant également l’affaire des cantons, différentes sortes de panneaux peuvent apparaître. L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) a cependant développé un concept de signalisation qui soutient les cantons pour harmoniser le balisage. Ce qui doit effectivement faciliter la compréhension de beaucoup de randonneuses et randonneurs lorsqu’ils passent d’un canton à un autre lors de leurs excursions.

Dans le canton de Vaud, le concept de balisage est en cours d’élaboration. Dès cet hiver, les randonneurs pourront découvrir les premières indications concernant ces nouveaux espaces. Il s’agira tout d’abord de panneaux qui apparaîtront notamment dans les lieux facilement accessibles par les baliseurs, comme les parkings.

Plusieurs catégories

Et que lirez-vous sur ces panneaux? Tout dépendra de la zone dans laquelle vous randonnerez. Il en existe deux types.

Zones de tranquillité contraignantes

Dans ces zones, selon la période de l’année et en fonction des espèces animales à protéger, il est soit interdit d’y pénétrer, soit il est obligatoire d’y respecter les itinéraires officiels.

Par ailleurs, dans les secteurs restants accessibles, il faut tenir les chiens en laisse. Font exception les chiens d’utilité tels que les chiens de police ou de secours, les chiens de rouge et les chiens de conduite ou de protection de troupeaux.  

Dans tous les cas, l’usage de drones y est interdit.

Quelle signalisation?

La signalisation des zones de tranquillité contraignantes s’inspire de celle applicable aux aires protégées suisses. La bande verte et blanche placée sur les côtés et l’absence du logo «Aire protégée suisse» distinguent cependant les panneaux des zones de tranquillité contraignantes de ceux des aires protégées.

Exemple tiré du site internet de l’Office fédéral de l’environnement sur les zones de tranquillité de la faune

Sans entrer dans les détails, certains panneaux indiqueront le comportement à avoir au moyen de dessins et de courts textes et d’autres donneront des informations complémentaires aux randonneurs, comme des connaissances ou des activités possibles (chemins de randonnée à raquettes, point de vue, etc.)

Zones de tranquillité recommandées

La signalisation des zones de tranquillité recommandées (sans statut légal) cherche à interpeller les visiteurs sur le plan émotionnel au moyen de photos; elle se distingue clairement de la signalisation des zones de tranquillité contraignantes.

En particulier, la couleur de fond des panneaux n’est pas le vert, mais le blanc, et il n’y a pas de bande verte et blanche sur les côtés.

Exemple tiré du site internet de l’Office fédéral de l’environnement sur les zones de tranquillité de la faune

Le logo «Respecter, c’est protéger» est l’élément commun à ces panneaux.

La signalisation des zones de tranquillité recommandées fait elle aussi une distinction entre la signalisation proprement dite de la zone et l’information aux visiteurs.

Zones de tranquillité ou pas?

La signalisation indiquera si vous vous trouvez dans une zone de tranquillité de la faune et vous renseignera sur la qualité de cette zone (contraignante ou recommandée).

Dans toutes les situations, que vous randonniez en plaine ou en altitude, nous vous conseillons de prendre connaissance de votre itinéraire en ligne, par exemple sur SuisseMobile ou Suisse Rando.

Cela vous vous permettra de:

  • identifier les règles propres à la zone
  • identifier d’éventuels obstacles, comme une interdiction d’accès en raison d’un entretien du sentier pédestre ou d’une coupe de bois

Dans notre article papier sur le sujet, Bernard Matthey-Doret, président de la Commission technique de Vaud Rando, mais aussi responsable des baliseurs dans le canton de Vaud, vous conseille pour randonner en sécurité.

Si vous souhaitez utiliser votre téléphone portable pour vous guider, Bernard Matthey-Doret vous recommande par exemple de télécharger complètement la carte de votre itinéraire avant de partir, ceci afin d’éviter des problèmes de réseaux ou de batterie une fois en route.

Lire les conseils du baliseur vaudois, ici.

Il est actuellement possible de visualiser les zones de tranquillité du canton de Vaud, ici.

Le guichet cartographique de l’Etat de Vaud proposera les données spatiales de ces nouveaux espaces dans le courant de l’automne.

Les zones de tranquillité de toute la Suisse sont présentées sur le site internet de l’Office fédéral de l’environnement traitant du sujet. Sa dernière actualisation date du 21 novembre 2021.

Rappel historique vaudois

Les premiers travaux concernant les zones de tranquillité de la faune dans le canton remontent en réalité à près d’une vingtaine d’années.

Il a cependant fallu l’élaboration du Plan directeur régional touristique des Alpes vaudoises (PDRt AV) pour en accélérer la réalisation.

À présent, les cartes de ces zones officialisées figurent en annexes à ce document fixant les grands axes de développement pour la région.

Après acceptation par les 15 Municipalités et Conseils communaux, le Conseil d’État vaudois a approuvé le PDRt AV en janvier 2022.

Pour aller plus loin

Informations pratiques avant et pendant la randonnée, par Vaud Rando.

Informations pratiques concernant la sécurité en randonnée, par le Club Alpin Suisse.

Liens vers le site SuisseMobile, Suisse Rando et Swisstopo.ch

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Mobilité Société

E-mobilité pour les seniors

Crédit iStock

Les véhicules électriques pour seniors sont de plus en plus nombreux sur les routes et les trottoirs. Ce type d’engin est-il la meilleure solution pour vous? Nous vous donnons ici des informations sur les exigences liées à ces véhicules et des pistes pour répondre à cette question.

Qu’est-ce que c’est?

Dans la vie quotidienne, nous parlons souvent de véhicules électriques pour seniors. En réalité, il existe une grande variété de véhicules électriques. Or tous les types de véhicules électriques n’ont pas les mêmes règles de circulation. Cela dépend de leur catégorie, de leur vitesse maximale et de leur utilisation par une personne à mobilité réduite ou non.

La réglementation routière appelle les véhicules électriques pour seniors soit:

  • Fauteuils roulants motorisés
  • Cyclomoteurs légers
  • Motocycles légers

Par exemple:

Les véhicules de la catégorie des fauteuils roulants motorisés jusqu’à 10 km/h peuvent être aussi conduits sur le trottoir par des personnes handicapées à une vitesse adaptée. Le conducteur n’a pas besoin d’un permis de conduire ni d’un casque pour conduire un fauteuil roulant motorisé jusqu’à 20 km/h. Il suffit d’un permis M pour conduire les véhicules plus rapides.

Dans son «Guide des véhicules électriques pour seniors», l’Association Transports et Environnement (ATE) propose un tableau exhaustif, avec les différentes catégories existantes, leurs règles d’utilisation, etc.

Avant l’achat

Après avoir pris connaissance de toutes ces informations, une réflexion sur la pertinence d’un achat s’impose.

Aptitude à la conduite

Idéalement, cette question pourrait faire partie d’une réflexion que vous pourriez avoir avec votre médecin de famille. Par exemple, à l’occasion du contrôle d’aptitude à la conduite, qui se fait tous les deux ans à partir de 75 ans. Car l’utilisation de tels engins nécessite une aptitude de base à la conduite, afin de ne mettre en danger ni le conducteur ni son environnement.

En cas de doutes quant à la capacité d’une conductrice ou d’un conducteur à utiliser un véhicule de mobilité en termes de vision, de mobilité ou de tout autre aspect physique, il convient d’en discuter avec le médecin de famille.

Quels besoins/contraintes?

Faites le tour de vos besoins, de votre situation personnelle, pourquoi pas avec votre famille et vos proches: ai-je vraiment besoin d’un tel véhicule? Peut-être que finalement, les transports publics, ajoutés à l’aide de mes proches, suffisent à couvrir tous mes trajets, les courts comme les longs. 

Les personnes intéressées doivent aussi réfléchir à l’avance à la vitesse à laquelle elles veulent se déplacer avec leur véhicule. Une autre question: est-ce que je préfère conduire sur la route ou sur le trottoir?

Si le véhicule est destiné à être conduit par tous les temps, un modèle doté d’un toit peut s’avérer judicieux.

Il est dans tous les cas important de se renseigner à l’avance sur les endroits où le véhicule peut être rechargé à domicile. Car la batterie n’est généralement pas amovible.

Nous vous conseillons également d’essayer différents modèles avant d’en acheter un.

Quel engin?

L’ATE a listé des points à considérer lors de l’achat d’un véhicule électrique pour seniors.

  • La sécurité avant tout! Par exemple, avoir un bon éclairage, une sécurité contre le renversement, etc.
  • Diamètre des roues
  • Puissance et autonomie du moteur
  • Vitesse de pointe La nécessité d’avoir un permis de conduire ainsi que les endroits où circuler peuvent aussi dépendre de la vitesse maximale.
  • Accès et position assise
  • Trois ou quatre roues?
  • Avec ou sans toit?
  • Compartiment de rangement
  • Espace de mouvement
  • Une ou deux places?
  • Stationnement et recharge du véhicule électrique
  • Assurance
  • Faites un essai!

Test de qualité du TCS

Pour connaître les véhicules les plus sécuritaires, le TCS a procédé à un test de qualité en 2021. Vous trouverez ce test ici.

Enfin, le Club rappelle que «les véhicules de mobilité préservent la mobilité individuelle des personnes souffrant de handicaps physiques dans la vie quotidienne. Que ces entraves soient liées à l’âge ou résultant d’un accident est secondaire».

Conseils de base du TCS

Il résume enfin quelques informations et conseils de base lorsque l’on songe à acquérir un véhicule électrique pour seniors, ci-dessous «mobile électrique»:

  • Les mobiles électriques ont généralement une vitesse maximale comprise entre 10 et 30 km/h.
  • Les mobiles électriques peuvent généralement être conduits sur la route et utiliser les pistes cyclables.
  • Les mobiles électriques enregistrés comme fauteuils roulants motorisés peuvent aussi être conduits sur le trottoir à une vitesse raisonnable par des conducteurs ayant une mobilité réduite.
  • Les véhicules jusqu’à 20 km/h peuvent être conduits sans permis.
  • Les casques ne sont pas obligatoires pour les fauteuils roulants motorisés jusqu’à 30 km/h.
  • Si vous souhaitez parcourir de longues distances en hiver, gardez un œil sur l’autonomie des véhicules équipés d’une batterie au plomb. Elle peut être réduite jusqu’à 50 % par temps froid.
  • Les différentes technologies de batteries nécessitent des manipulations différentes. En particulier avec les batteries nickel-métal-hydrure, l’effet mémory doit être pris en compte.

Sur la route

Et si vous êtes déjà prêt(e) et équipé(e) pour prendre la route, n’oubliez pas de respecter les règles de la circulation propre à votre véhicule. Soyez également visibles et veillez à une bonne cohabitation avec les autres usagers de la route.

Les 10 conseils de sécurité de l’ATE, ici, en page 8.

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Place «Visiteurs» ou pas?

La Loi fédérale sur la circulation routière (LCR) a pour champ d’application la circulation sur la voie publique. Autrement dit, il faut se trouver sur la voie publique pour que les règles de la LCR s’appliquent. Dans le cadre d’une affaire de parcage dans le canton de Genève, le Tribunal fédéral a eu l’occasion de réaffirmer la notion de voie publique.

Être locataire et se parquer sur une place «Visiteurs», est-ce légal? La réponse de Yan Schumacher, avocat-conseil du TCS Vaud.

Le Tribunal fédéral s’est penché sur la situation d’une automobiliste, locatrice d’un appartement se situant dans un complexe immobilier. Cette dernière avait stationné son véhicule sur une place réservée aux visiteurs de ce complexe, à deux reprises. L’automobiliste a fait l’objet d’une dénonciation et a été condamnée à une amende de CHF 120.- pour violation simple des règles de la circulation routière (art. 90 al. 1 LCR).

Yan Schumacher, avocat-conseil du TCS Vaud.

Dans cette affaire, le Tribunal fédéral a dû déterminer si le parking du complexe immobilier, géré par une société privée, devait être considéré comme étant sur la voie publique ou non. L’enjeu consistait à établir si les dispositions de la LCR, en particulier les dispositions prévoyant des sanctions, étaient applicables à cette automobiliste.

Aussi, se référant à une jurisprudence établie, notre Haute Cour a rappelé que la notion de voie publique est une conception large qui comprend notamment la route, les places, les ponts et les tunnels. Le Tribunal fédéral a ajouté que le parking d’un immeuble comprenant des places pour visiteurs constitue une voie publique, dès lors qu’il est accessible à un nombre indéterminé de personnes. Selon le Tribunal fédéral, l’élément déterminant n’est pas le caractère public ou privé de la propriété, mais plutôt l’usage qui en est fait. Si cet usage permet une utilisation par un nombre indéterminé de personnes, quand bien même l’utilisation y est limitée, il s’agit effectivement d’une voie publique.

Dans le cas particulier, le Tribunal fédéral a considéré que le parking visiteur, bien que géré par une société privée, était accessible par un nombre indéterminé de personnes et, par conséquent, que les dispositions de la LCR étaient applicables.

Malgré cela, notre Haute Cour a finalement annulé le jugement cantonal et a renvoyé la cause à l’autorité inférieure pour qu’elle rende une nouvelle décision. Pourquoi? À cause de la dénomination de la place de parc. Le Tribunal fédéral a en effet constaté qu’aucune disposition légale fédérale, au sens de l’art. 90 al. 1 LCR, n’interdit expressément le stationnement sur une place avec la seule indication «visiteurs». La situation aurait toutefois été différente si des indications supplémentaires avaient été données sur le parking de ce complexe immobilier. Le diable peut se cacher dans les détails.

Retrouvez la chronique Vaud Droits dans chaque édition papier du journal ça roule ! du TCS Vaud. Lien vers cet article ici.

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Senior: conduire jusqu’à quel âge?

Jouissant d’une meilleure santé physique qu’auparavant, les seniors sont très mobiles et n’hésitent pas à prendre le volant. Les personnes âgées sont toutefois particulièrement exposées dans le trafic routier, car elles sont plus vulnérables physiquement en cas d’accident. Alors, comment savoir si je suis toujours apte à conduire en toute sécurité?

À bas les préjugés

Avant de vous aider à répondre à cette question, remettons l’église au milieu du village. Les conductrices et conducteurs chevronnés, même avec un âge avancé, disposent des compétences nécessaires pour une conduite adaptée et sécuritaire. Et ces automobilistes ne provoquent pas plus d’accidents que les jeunes. Ils parcourent en effet moins de kilomètres que la moyenne de tous les conducteurs et prennent moins de risques. Ils sont aussi moins agressifs et boivent en principe moins. En outre, ils évitent de conduire de nuit et durant les heures de pointe.

Changements liés à l’âge

Ce qui est vrai, en revanche, c’est que le corps change avec les années qui passent.

La mobilité: Avec les années, la force musculaire, la rapidité des mouvements, la mobilité et la souplesse diminuent. Tout cela peut entraîner une diminution de l’aptitude à la conduite.

La vue: Environ 90% des informations nécessaires pour conduire sont perçues par l’œil. Or, avec l’âge, l’œil a besoin de plus de temps pour obtenir une vision nette. Le champ visuel sur les côtés se rétrécit et la vision diminue encore au crépuscule et dans l’obscurité. En outre, les conducteurs âgés sont vite éblouis.

L’ouïe: Avec l’âge, l’ouïe s’affaiblit. Il faut savoir qu’une mauvaise ouïe augmente le risque d’accident. Cependant, grâce aux appareils auditifs modernes, on peut remédier facilement à ce handicap.

La concentration: Les personnes âgées se fatiguent plus rapidement et ont besoin de plus de temps pour se remettre. Or, la diminution de la concentration et de l’attention peut poser problème, surtout dans les situations de trafic complexes.

Les réactions: Le temps de réaction s’allonge en général avec l’âge. Ainsi, dans une situation compliquée où il faut réagir rapidement, des erreurs de conduite peuvent survenir.

Les maladies et les médicaments: Certaines maladies de vieillesse peuvent avoir une influence sur la conduite (troubles cardiaques, diabète, arthrite et arthrose, maladies oculaires, etc.). D’autre part, la prise de médicaments peut s’avérer dangereuse au volant.

Ce sont des changements inévitables dont il faut avoir connaissance, mais dont l’apparition ne signifie pas que vous devez déposer le permis.

Comment savoir si je suis apte à la conduite?

Portrait Grégory Junod

Chef Formation et instructeur au TCS Vaud, Greg Junod nous donne des pistes pour répondre à cette question.

ça roule !: Y a-t-il un âge limite pour conduire?

Greg Junod: Absolument pas. Savoir si je suis resté(e) apte à la conduite dépend de beaucoup de paramètres. Il y a bien sûr l’état de santé. Mais il y a aussi sa connaissance de la circulation. Suis-je resté(e) à jour avec la législation routière, qui évolue? Est-ce que je conduis souvent ou pas?

Si une personne conduit rarement, elle perd ses automatismes de conduite. Des automatismes qui dépendent aussi de son histoire de la conduite. Est-ce que la personne roule depuis ses 18 ans? Ou a-t-elle appris à conduire bien plus tard? Actuellement, nous rencontrons de nombreuses dames dont le mari ne voulait pas qu’elle conduise à l’époque. Leur expérience de la conduite sera donc différente d’une personne qui a pris le volant tôt et qui ne l’a jamais lâché depuis.

Mais il est dans tous les cas faux de partir de l’idée qu’un senior conduit moins bien qu’un conducteur plus jeune.

Comment vérifier si je suis toujours apte à prendre le volant?

Il existe plusieurs moyens de se renseigner. Une personne qui se pose la question peut toujours recourir au médecin pour vérifier son aptitude à la conduite.

Elle a aussi la possibilité de suivre un cours avec un moniteur d’une auto-école ou du TCS pour faire le point. Ou profiter des ateliers pour seniors proposés depuis quelques années à notre Centre de mobilité à Cossonay, en collaboration avec la Police cantonale vaudoise et le Service des automobiles et de la navigation.

Lire notre article papier sur les ateliers seniors 2022

Que pensez-vous des aides à la conduite? Permettent-elles de rester plus longtemps derrière un volant?

Il faut différencier deux choses. Il y a les aides des véhicules dits adaptés qui interviennent lors de handicap. Elles sont fournies uniquement dans des cas très précis. Et puis, il y a les aides à la conduite, comme celles qui permettent aux véhicules de se parquer tout seul, de voir ce qu’il y a derrière nous grâce à une caméra, etc.

Si une personne ne souffre pas d’un handicap particulier et compte uniquement sur ces aides à la conduite pour continuer à conduire, c’est une erreur. Car elle va perdre ses automatismes de conduite. Et aussi ses aptitudes. Par exemple, si je compte uniquement sur la caméra arrière pour reculer, je vais perdre la mobilité nécessaire au niveau de haut du corps.

Et que se passe-t-il si cette technologie dysfonctionne pour une raison ou pour une autre? Les aides à la conduite ne vont pas remplacer un manque. Elles doivent rester des aides.

Contrôle médical dès 75 ans

Pour rappel, les conductrices et conducteurs ayant 75 ans ou plus sont dans l’obligation de se soumettre tous les deux ans à un contrôle médical (contrôle pour déterminer l’aptitude à la conduite) auprès de leur médecin de famille.

La convocation pour l’examen médical d’aptitude à la conduite est envoyée automatiquement aux titulaires du permis de conduire concernés par le service cantonal des automobiles. Le contrôle proprement dit est effectué par les médecins de famille et inclut: un test de la vue, un test d’audition, un test de réaction ainsi que divers autres contrôles, tels qu’une mesure de la tension artérielle. Les capacités intellectuelles sont également prises en compte.

Les conseils du TCS

Et si vous souhaitez encore quelques recommandations, voici quelques conseils du TCS:

  • Ne pas circuler durant les heures de pointe
  • Éviter les artères à grand trafic, de conduire son véhicule en cas de mauvais temps et de rouler le soir ou de nuit
  • Bien planifier les longs trajets et prévoir des arrêts fréquents
  • Contrôler régulièrement l’état de sa voiture
  • Ne pas prendre le volant si on ne se sent pas bien
  • Se soumettre régulièrement à des contrôles médicaux
  • S’inscrire à un cours de conduite pour rafraîchir ses connaissances
Journée de prévention Senior organisée en collaboration avec le SAN et la Gendarmerie vaudoise.

Pour aller plus loin

Ateliers de conduite gratuits pour les seniors 2022

Cours seniors du TCS Vaud

ça roule !
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