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81 ans et une soif de voyages infinie

Voyager, encore et toujours. C’est la devise de Pierre et Rose-Alice Rosat, un couple vaudois aussi pétillant qu’infatigable.

À bientôt 81 ans, ces amoureux de la route n’ont rien perdu de leur curiosité — ni de leur humour communicatif. Et malgré leurs dizaines d’années de voyages, leur soif de découverte est toujours intacte.

On profite tant qu’on peut!

Pierre et Rose-Alice Rosat

Et ils auraient tort de s’en priver. Leur carnet de voyage compte déjà 48 pays visités, dont une bonne partie en compagnie de l’Atelier du Voyage, l’agence partenaire du TCS Vaud. «Ce sont des personnes très ouvertes, ce qui correspond tout à fait à l’esprit qui règne dans nos voyages organisés en petits groupes», souligne Valbone Hoxha, directrice de l’agence lausannoise.

Pour Pierre et Rose-Alice, dite Rose, voyager en groupe, c’est l’assurance de faire de belles rencontres, sans avoir à gérer la route ni les services de leur camping-car. «On se laisse aller!»

La retraite: un coup d’envoi

Avant de pouvoir s’évader autant qu’ils le souhaitaient, Pierre, ancien gendarme vaudois, devait composer avec des congés plutôt courts. Impossible aussi de réserver un séjour longtemps à l’avance. Mais une fois les enfants partis du nid, le couple a pris son envol vers de nouvelles cultures, des paysages lointains et des cuisines exotiques.

Leur coup de cœur? L’Argentine peut-être… Ou la Cappadoce, en Turquie. «Cela faisait tellement d’années que nous visions ce voyage», confient-ils. Rose, elle, garde aussi un souvenir ému du Vietnam, où «les plats sont tellement beaux qu’on n’ose presque pas les toucher».

Uçhisar, perché sur son rocher, offre l’une des plus belles vues de Cappadoce. Pierre et Rose attendait ce voyage depuis longtemps.

Un esprit d’aventure bien suisse

Aujourd’hui encore, les Rosat partent deux fois par an, souvent en compagnie de Liliane, la sœur de Rose. Ils aiment la simplicité, les petits groupes, et surtout… les groupes suisses!

C’est plus agréable de voyager avec des gens qui nous ressemblent

Pierre et Rose-Alice Rosat

Ils l’ont constaté: la diversité culturelle peut aussi rimer avec incompréhensions ou tensions, notamment sur la ponctualité. Leur secret pour voyager sereinement? Léger, toujours. Ce qui laisse toujours un peut de rab à Liliane, qui peut profiter de cette différence de poids pour charger un peu plus sa valise, sourient les deux retraités.

À l’ouest de la Turquie, Pamukkale dévoile ses terrasses blanches façonnées par l’eau chaude et minérale. Un autre beau souvenir pour le couple Rosat.

Ah, et bien sûr: ne jamais oublier l’appareil photo. Ou plutôt: les appareils. Chez les Rosat, il y a en a même plusieurs par personne. Parce que c’est toujours plus facile de dégainer un petit objectif à l’occasion d’une soirée, tandis que le gros appareil restera indispensable pour capturer les animaux des Alpes ou de Namibie.

Et les pépins? Même pas peur!

À part un porte-monnaie oublié et un appareil photo laissé sur la table d’un hôtel, rien de sérieux à signaler. Même lorsqu’une intoxication alimentaire en Ouzbékistan a cloué Rose sur un muret en attendant l’ambulance, leur guide local a tout pris en main. Résultat: un épisode cocasse de plus dans leur carnet de souvenirs. «Et ça n’a pas gâché notre voyage! », assure-t-elle en riant.

60 ans d’amour… et encore un départ

Cette année, Pierre et Rose fêteront leurs 60 ans de mariage. Et vous devinez comment? Avec un nouveau voyage, évidemment.

Retrouvez l’article dans son intégralité dans notre journal du mois d’avril

2025.

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Dans le rétro Découverte Loisirs Société

Visiter le passé au Fort d’arrêt de Pré-Giroud

Les drapeaux des pays participants à la conférence de Yalta en février 1945, devant le fort de Pré-Giroud. De l’extérieur, le bunker ressemble à un chalet classique. Photo: Fort de Pré-Giroud

Avant sa réouverture saisonnière, en mai, plongée dans les entrailles de la montagne, au fort d’arrêt de Pré-Giroud, à Vallorbe

Sur la route. Météo de circonstances en ce frileux matin de mars.

Il faut imaginer le tonnerre omineux de centaines de tricounis dévalant le béton gris des escaliers. 153 marches en souliers militaires ornés de clous métalliques. Plus bas, des capotes en laine gris vert alignées contre le mur. Comment pliait-on ces manteaux quand ils étaient gorgés de pluie? Là, une rangée de fusils. Le bois est patiné, griffé, noirci par endroit. On les croit prêts à être utilisés. On se surprend à chercher dessus les empreintes de ceux qui leur caressaient la gâchette, en rêvant sans doute de ne jamais avoir à s’en servir.

Dans les dédales du fort, des fusils dans leurs râteliers. Comme s’ils venaient de servir.
56 forts ouverts au public dans le pays

La Suisse est un pays de paix. Un pays en paix. Mais au royaume de la sérénité, le sous-sol est pourtant truffé de forts, de bunkers, de casemates, de galeries. Ils sont les témoins du passé, des peurs et des stratégies d’antan pour faire face aux menaces. Alors que les experts estiment à près de 21 000 le nombre d’ouvrages fortifiés construits dans notre pays, aujourd’hui, la plupart ont été désaffectés ou… réaffectés.

C’est ainsi que j’ai visité le Fort 39-45 de Pré-Giroud, sur les hauts de Vallorbe. La garnison Détachement artillerie de forteresse 214, devenue la Compagnie artillerie de forteresse 91 dès 1943, a plié bagage depuis longtemps. Le fort est désormais un musée vivant, à destination des curieux ou des passionnés de la chose militaire. Il est aussi un lieu d’entraînement pour cours de répétitions. Ou encore une installation insolite, sorte d’escape game émouvante, où les couloirs sans fin permettent de voyager dans le temps.

Les ouvertures de tirs sont exceptionnellement réduites. Les six blockhaus et les trois fortins sont bâtis en béton très fortement armé et vibré. Les formes extérieures sont arrondies pour augmenter les ricochets.
Soutenir l’infanterie et assurer la défense

Construit en 1937, dans le plus grand secret et de façon verticale dans la roche, la mission de ce fort d’artillerie d’arrêt était de protéger la Suisse d’une invasion allemande par le col de Jougne.

«Vu l’importance de la «pénétrante Jougne Vallorbe», la défense de ce passage frontière est renforcée par la construction d’un fort d’artillerie. Décidé et réalisé de 1937 à 1939, il est complété en 1941 par la construction de trois ouvrages indépendants, des fortins».
Voici comment est décrite la forteresse, dans un livret réalisé par le capitaine André Jaillet.

Capitaine Edouard Lambelet, premier commandant du Fort de Pré-Giroud
Un accueil un brin hostile sur la route qui mène à la forteresse.
La route du passé

Aujourd’hui, ceux qui arrivent par la route passent par Vallorbe. On quitte le centre de la bourgade pour grimper et s’enfoncer dans la forêt, sur le côté sud du vallon. Il y a bien quelques fermes çà et là. On sait qu’on est sur le bon chemin quand le canon d’un char d’assaut semble pointer son gros œil menaçant pile au milieu de notre pare-brise. Entre deux toblerones de béton, des réseaux de fils de fer barbelés qu’on devine entre les fourrés et des sapins de métal en guise de camouflage. On plisse les paupières pour imaginer les routes et les ponts minés qui devaient barrer la route aux ennemis, quitte à sacrifier ses concitoyens.

Partout, des objets du passé. Comme des symboles d’une autre époque. Qui résonnent différemment aujourd’hui, en fonction de la géopolitique internationale.
Un lieu stratégique… et vertigineux

Arrivé sur la butte, un faux chalet de béton. Trompe-l’œil en dur pour ramollir l’attaquant. La vue est sublime. En contrebas, Vallorbe. Plus loin, le col de Jougne. Impossible de ne pas comprendre l’importance stratégique du lieu. La garnison d’alors, 130 hommes au plus, vivait planquée sous terre, répartie entre les six blockhaus et la casemate. Les soldats et leurs officiers protégeaient l’extérieur de l’intérieur.

Toutes les réserves en eau, nourriture et mazout pour les groupes diesel-électriques étaient prévues pour permettre une autonomie de deux mois.
Les nouvelles de l’extérieur transitaient par ce central téléphonique.
Un huis clos souterrain

Une armée de taupes héroïques dans un dédale de galeries. Elles relient entre elles les magasins de munitions, une salle des machines et une caserne. Une sorte de ville souterraine imprenable, avec groupes électrogènes, ventilateurs, sas d’entrée, dortoirs, hôpital et dentiste, central téléphonique et réfectoires. Les réserves en eau, en nourriture et en mazout devaient permettre aux hommes de tenir deux mois en autonomie. Une douche tous les dix jours et parfois, des nouvelles de la famille, là-bas, dehors.

La couchette du sergent-major Roland André. Il fêtera ses 97 ans cette année. A l’époque des cours de répétitions, en bonne maman de la compagnie, il a raconté avoir choisi d’établir ses quartiers ici, pour surveiller les allées et venues nocturnes de certains « foufous » un peu dissipés.
L’engagement des passionnés

Le fort est ouvert de mai à octobre. Pour le visiter, il faut le trouver, être bien habillé et bien se renseigner sur les horaires. Il faut dire que maintenir ouvert ce lieu fût une bataille en soi. En 1980, Pré-Giroud est désaffecté. Il ne correspond plus à l’idée que l’on se fait du combat en montagne. Menacé d’être purement et simplement rasé, rempli de sable et oublié, il devient pourtant un monument historique. Une poignée d’irréductibles s’est battue pour faire de cette forteresse le premier fort d’arrêt ouvert au public du pays. En hommage au savoir-faire des anciens, aux sacrifices de ceux qui s’y sont enterrés des années durant, à l’art de la paix en temps de guerre.

Clin d’oeil aux visiteurs d’aujourd’hui. Gageons que les soldats d’hier, s’ils avaient bien des réserves de sable pour colmater et réparer les brèches en cas d’attaque, ne songeaient pas à bâtir des châteaux sur la plage.
Pierre-Yves Moulin (à g.), président de l’Association des Amis du Fort de Pré-Giroud, et Jean-Michel Charlet (à dr.), président de la Fondation du Fort de Vallorbe, entourent un mannequin de soldat mobilisé.
Des présidents en guise de guides

Le 1er juin 1988, c’est chose faite. Aujourd’hui, Jean-Michel Charlet et Pierre-Yves Moulin m’ont ouvert les lieux. Clés en main, le premier est président de la Fondation du Fort de Vallorbe depuis plus de 19 ans. Son père y avait servi en tant que soldat. Sans jamais piper mot de ce qui se trouvait au cœur de la montagne. Secret défense. Le second, militaire de carrière, n’a jamais œuvré sous terre dans le fort d’arrêt. Mais sa passion a dicté son sens de l’engagement: il préside l’Association des Amis du Fort de Pré-Giroud.

Suivez le guide! L’aspect austère et préservé des lieux permet de ne pas oublier qu’il n’y a pas si longtemps, la forteresse était classée secret défense.
Modernisation et muséologie

La porte s’ouvre. Ça sent la roche humide et le métal. Il fait 8 degrés tout au plus et la condensation de cet hiver a trempé certaines salles. Encore des efforts et de la sueur pour les bénévoles qui entretiennent ce musée souterrain. L’an dernier, tous se sont saignés pour récolter des fonds. Il fallait changer les câbles métalliques du monte-charge mis en service par le fabricant d’ascenseurs Schindler en 1938. Le plus ancien de Suisse encore en activité. 35’000 francs dépensés pour cette relique du passé qui permet de plonger à pic 30 mètres plus bas dans les entrailles de la Terre, sans avoir à cavaler droit bas les 153 marches d’escalier.

Des kilomètres de galerie, un dédale à fuir si on est claustrophobe. Il faut imagine la compagnie rassemblée au petit jour, souliers alignés sur la ligne, prête à servir…
Ouverture en mai!

Depuis que le fort est déclassifié, la Fondation et l’Association mettent tout en œuvre pour monter des expositions et rendre le monument accessible. Guides, audioguide en cinq langues, organisation d’événements et d’expositions. La muséologie rêve de vous faire replonger dans ces années intenses. Il y a des mannequins qui représentent les soldats d’autrefois, des armes fonctionnelles, les objets trouvés sur les lieux, jusqu’aux magazines d’antan ouverts sur la table du mess des sous-officiers. Rien ne semble avoir bougé depuis la Mob. Venez vérifier par vous-même: frissons garantis!

Infos:

  • Tous les renseignements sur le Fort Pré-Giroud: ici et
  • Le 3 mai 2025, le Fort Pré-Giroud hébergera la Bourse suisse de militaria, de 9 h à 15h, à la Halle des fêtes de Vallorbe. Renseignements auprès de militariafortpregiroud@gmail.com
  • Si vous souhaitez vous engager auprès de l’Association des Amis du Fort de Pré-Giroud: amisdufort@pre-giroud.ch
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Obtenir son permis de conduire: toutes les étapes!

Youhouhou! J’ai mon permis! A moi le moooooonde!

Il y en a des postes, avant de tenir en main son permis de conduire voiture!

Afin de ne pas se perdre dans le dédale de ce parcours, nous vous avons résumé la trotte, façon jeu. Histoire d’avancer en s’amusant, sans rire de la sécurité!

«Sésame, raboule-toi»! Voilà ce qu’aimerait dire celle ou celui qui met le cap sur son permis de conduire. Or les étapes semblent souvent fort longues avant d’obtenir le droit de circuler seul, sur la route, au volant de sa voiture. Bienvenue sur ce chemin, à la fois sinueux et obscur.

Qui a le droit de faire quoi? On commence par quoi? Et ensuite? On a besoin de quel prérequis? Et si je rate, cela se passe comment?

Des réponses auprès des experts

Un expert en tenue de personne qui détient le savoir

Trouver des réponses à toutes ces légitimes interrogations s’apparente parfois à une quête en soi. Or, ces sites peuvent vous aider à répondre à toutes vos questions.

Et c’est ainsi l’occasion de rappeler quelques petites infos essentielles…

Des spécificités cantonales

Un seul pays, un seul permis de voiture catégorie B, 26 cantons. Plusieurs façons de faire.

Le permis de conduire voiture, catégorie B, est un document valable dans tout le pays. Certes. Cependant, les différences cantonales font la saveur de notre pays. Ainsi, les documents demandés, aux différentes étapes du parcours, peuvent différer d’un canton à l’autre. Ici ou là, une copie du document officiel suffit. Ailleurs, c’est l’original qui est demandé.

Si la plupart des cantons privilégient aujourd’hui les inscriptions aux différents examens via internet, ce n’est pas toujours le cas. Et les adresses varient en fonction des endroits. Idem pour les délais à respecter entre les différentes étapes. Ainsi que les émoluments demandés. Alors, soyez vigilants aux particularités cantonales!

Sachez encore que le jeu que nous proposons ci-dessous s’adresse principalement aux Vaudoises et Vaudois.

Les trucs à retenir

Madame Pensebête et sa liste d’indispensables…
  • On peut commencer à préparer les étapes du permis d’élève conducteur hyper tôt. Dès 11 ans, par exemple, avec les cours de premiers secours.
  • Si on possède déjà un permis A1 ou A35 kW, moto ou scooter, cela signifie que l’on n’aura pas besoin de repasser certaines étapes. Du type: premiers secours, test de la vue et même examen théorique.
  • Par contre, avoir un permis scooter ou moto ne dispense pas de s’inscrire comme élève-conducteur pour passer le permis voiture.
  • Et c’est seulement à la réception du sésame d’élève-conducteur, une fois la théorie obtenue, et à l’âge légal de 17 ans minimum, que vous pouvez commencer à vous exercer à la pratique. Avant, c’est non.
  • Il existe plein d’applications en ligne pour réviser les règles de circulation helvétique. Les personnes les plus malignes sauront que bachoter et ânonner une litanie de bonnes réponses n’équivaut pas à avoir compris et intégrer les règles de la circulation. Connaître ces règles, c’est savoir gérer les imprévus du trajet et les situations inédites. C’est être en sécurité, responsable sur la route.

Vous êtes prêts à vous lancer? Hop, en voiture, Arthur!

Les étapes du permis de conduire, version jeu de plateau, avec tous les tremplins et les embûches qui te guettent.

Téléchargez le plateau de jeu en pdf ici

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Un hiver en mouvement

Il ne fait pas un temps à mettre une biquette dehors? Que nenni, on vous propose des idées hivernales pour tous les goûts et tous les âges!

Besoin d’idées pour quitter votre canapé douillet ou varier des plaisirs de la glisse? On vous a entendu!

Parce qu’il n’est pas toujours facile de savoir comment s’occuper, voici une petite liste, non-exhaustive et forcément arbitraire, d’activités sympas à consommer sans modération en Romandie. Merci à Jennyfer Tanovan de www.jennyenvadrouille.ch ou @jenny_en_vadrouille, sur Instagram, pour ses idées originales et toujours documentées! Vous avez d’autres activités incontournables à proposer? Écrivez-nous vos suggestions en commentaires!

Pour les aventurières et les bougillons

Le circuit de karting de Payerne vous semble vide? Venez entre les heures de pointe! Crédit: Payernland
  • VD Vrouuuuuuuuum! Même si Payerneland, c’est désormais le Laurapark, un espace d’animations pour petits et grands, et un parc d’aventure vertical autour d’une tour de 20 mètres, ce paradis du plaisir et de la franche rigolade continue de faire vibrer tous les amateurs de vitesse et d’adrénalines autour de son circuit de karting. Il paraît que c’est la plus grande piste de karting indoor d’Europe. On n’a pas vérifié. Mais en outdoor, les plus véloces tapent des pointes jusqu’à 70km/h. Les plus jeunes pilotes, dès 3 ans, peuvent s’amuser sur des karts biplaces. Toujours dans le canton de Vaud, n’hésitez pas à profiter de notre partenariat avec le karting de Vuitebœuf. Si vous êtes membres TCS, c’est carrément 20 % de rabais sur les tarifs officiels pour vos séries de 10 minutes (sauf formules Grand Prix). Ce karting propose également des véhicules biplaces et des karts pour personne à mobilité réduite avec les commandes au volant. C’est parti!
  • VD et GE et FR Vous n’avez froid ni aux yeux ni… aux pieds? Cette aventure est pour vous! Les baignades en eaux froides ont le vent en poupe et Loisirs.ch a recensé une série de hot spots (ha ha ha!) qui cartonnent. À vous de voir… avec prudence et bonnet. À Lausanne, par exemple, les Bains des Rives, sur le quai de Bellerive, offre la possibilité de tripler le plaisir avec un sauna sous yourte et une infusion!
Suer dans le sauna, entrer dans l’eau glacée, boire une tisane: les Bains des Rives, à Lausanne, sont ouverts jusqu’à fin mars. Les mardis sont réservés aux femmes/*TINFA. Crédit: Ville de Lausanne
  • VS La quête de sensations fortes peut mener très loin, mais surtout très vite. Dès 8 ans, les clients les plus fous peuvent s’élancer sur la plus haute et longue tyrolienne des Alpes. Elle relie le Mont-Fort aux Gentianes sur plus de 1400 mètres de long ainsi que 383 mètres de dénivelé. La vitesse de pointe peut atteindre les 130km à l’heure. Voilà. On vous aura prévenu.
Pour la descente d’1,4 kilomètre, à plus de 100 km/h, au-dessus du glacier de Tortin entre le Mont-Fort et les Gentianes. Il faut avoir 8 ans minimum. Et c’est tant mieux! Reproduction: Verbier4vallee.ch
  • VD Prenez place sur une chambre à air et dévalez les dizaines de pistes du parc: c’est le «snowtubing», l’activité la plus folle des Alpes vaudoises à Leysin! Fermez les yeux, hurlez et dévalez!
  • FR Pour ceux qui aiment marcher, mais dans les airs, c’est à dire une promenade mais en mode vertigineux, la Vallée des tyroliennes est un must. Il s’agit d’un parcours comprenant neuf tyroliennes, atteignant jusqu’à 300 mètres de long. L’aventure commence au sommet des remontées mécaniques et vous guide jusqu’à la station intermédiaire. Pendant plus de deux heures, vous vous immergerez dans la nature préservée des Préalpes fribourgeoises, survolant des paysages époustouflants.
Bouh! Si vous arrivez à sortir vivant de cette enquête, gageons que vous aurez envie de recommencer! Crédit: Jennyfer Tanovan
  • VD C’est un passeport pour une enquête en territoires dinosaures! Housetrap vient de réaliser le rêve des adeptes de paléontologie avec une escape game version Jurassic Land! Après leurs salles bulloises, l’équipe de choc a ouvert une nouvelle escape game à Payerne. Une activité idéale à réaliser en famille, avec plusieurs générations!
  • VD Pour les tout-petits, cette année, durant toute la saison d’hiver, les Barbapapas s’installent à Rougemont, dans les Alpes vaudoises. Au programme: luge et création de bonhommes de neige pour rivaliser avec les stars dodues et colorées!

Pour les amies des bêtes et les fans d’animaux

  • FR  C’est un peu l’activité de tous les superlatifs. Il n’y a pas grand-chose de plus chouette qu’une balade. En forêt. Quasi à plat. En boucle. Proche d’un ruisseau. Entre prés ensoleillés et petits bois à l’ombre. Le must? Cette fois, ici, on promène une mini-biquette (nous, c’était un mini bouc de 5 mois, adorablement prénommé Tiramisu. J’en reprends volontiers une part!). Au programme promenade (c’est vous qui déterminez la distance), sur des sentiers accessibles en poussette, avec un mini bouc ou une mini chevrette. Dans votre musette, une laisse pour promener votre partenaire à poils, et de quoi le brosser et lui donner quelques friandises. Plaisir garanti à n’importe quel âge!
Tiramisu, bébé mini-bouc, est le plus chouette des copains de randonnée! Vive Chouki Chèvres, qui porte bien son nom!
  • GE Le paradis du docteur Doolittle et de tous ceux qui aiment communiquer avec les animaux, les aider, les aimer et les soigner se trouve à Genève! Le Bioparc Genève, dirigé par le vétérinaire Tobias Blahales, rassemble une équipe pluridisciplinaire et dynamique de professionnels spécialisés dans les domaines de la médecine vétérinaire, du bien-être animal, de la conservation, de l’écologie et de l’éducation à l’environnement. La structure accueille plus de 300 animaux dont un tiers sont menacés à l’état sauvage. A visiter. Visites guidées possibles, à réserver, en fonction des disponibilités.
  • VD Vous rêvez de faire une balade tranquille à cheval? Pas à poney, non, sur un vrai, beau, majestueux destrier, haut d’encolure, sabots légers, pas sûr et cœur doux? Jasper, 6 ans, est là pour vous! Son humaine, Alizée, directrice pédagogique en crèche (donc totalement idéalement adéquate avec les tout-petits), propose une jolie promenade d’une heure, en sa compagnie, les mercredis après-midi et les week-ends, en forêt, aux Bois de Bussy, du côté d’Apples. De 2 à 100 printemps. La balade inclut la jolie rencontre avec l’animal autour de quelques soins en amont, puis la promenade en forêt. Essayé et totalement approuvé! Infos et réservations au 079 706 89 62.
Jasper et Alizée forment un duo serein pour des promenades tranquilles dans la campagne au-dessus de Morges.
  • VD Caresser un chat, promener un chien, pour se faire et leur faire du bien? C’est une option dans la plupart des SPA, pour autant que vous soyez majeur et sous réserve des règlements de chaque SPA. À la SPA du Haut-Léman, à Saint-Légier-La-Chésaz: c’est possible! Appeler avant pour s’assurer des conditions et règles en vigueur!
A la ferme Yak’à’Oser permet de se familiariser avec les animaux. Dont les merveilleux yaks. Crédit: Jennyfer Tanovan
  • VS Voyager dans l’Himalaya sans prendre l’avion, c’est possible, grâce à une balade dans la neige avec un Yak! Ça se passe à Chermignon d’en Haut, à quelques minutes de Crans-Montana. La ferme Yak’à’Oser est tenue par deux passionnés des animaux et de la nature. Balade avec un mulet, courses de montagne avec des chèvres, la palme de l’originalité revient aux Yaks! À pied ou en calèche tirée par ces ruminants à longue toison, c’est l’aventure parfaite pour découvrir la nature hivernale. La balade est ouverte à tous, dès 10 ans. Mais, attention, elle nécessite un brin de condition physique. Pour la découverte, il reste quelques places pour une sortie collective (10 personnes maximum), le vendredi matin 3 janvier!
  • VD Saviez-vous qu’il existe des ânes à louer? Si ce n’est pas dingue, ça! De l’enterrement de vie de jeune fille, à la randonnée entre seniors, du rêve d’enfant au team building, les potes à longues oreilles réconcilient tout le monde! Direction Vugelles-La Mothe!

Pour les gourmandes et les gourmets

  • VS Une fondue dans les airs? Embarquez en fin de journée (à partir de 18 h 30) dans la télécabine du village de Saas-Fee. 1800 mètres d’altitude, vous dans une nacelle douillettement équipée de peaux de bêtes et couvertures, un vin blanc valaisan, du thé et du schnaps (hips!), un caquelon et l’odeur du fromage fondu. Dessert inclus. Vous voilà suspendu au temps, jusqu’à Spielboden, à 2448 m d’altitude. Un «voyage fondue» nocturne d’environ une heure. Les amoureux peuvent se sustenter en duo dans une cabine éclairée aux chandelles.
  • VD et FR Encore du fromage fondu mais cette fois avec l’air frais en plus: une fondue en montgolfière pour une expérience culinaire unique sur la plus invraisemblable des terrasses! Fondue de qualité, toast de l’aérostier, la meringue-crème double en cerise sur l’aventure. En hiver, de décembre à février, la fondue a lieu, pour les groupes, à midi.
Je n’ose imaginer le gage quand on perd son morceau de pain… Une fondue en montgolfière ça en jette! Reproduction: ballons-du-leman.ch
  • GE Oui, nous sommes monomaniaques de la fondue! Dans la ville au big jet d’eau, on ose le mélange Asie-fromage avec une sortie fondue en tuktuk. Parcours au choix, rehausseur pour les enfants, 1h30 avec un chauffeur et l’occasion unique de tester un truc totalement différent!
  • FR Ne pas perdre son pain, en même temps que son souffle, face aux paysages qui défilent devant les yeux: un sacré défi! Lentement, à 30 km/ heure, dans ce train rétro Bulle-Montbovon, les Transports publics fribourgeois vous proposent une savoureuse fondue, spéciale produits locaux, face aux prairies gruériennes enneigées, aux splendeurs de la Gruyère, avec le Moléson et la Dent de Broc en lignes de mire.
Un petit air désuet, une fondue goûteuse, préparée par vos soins, face aux paysages de cartes postales: c’est dans le train rétro que cela se passe! Reproduction: fribourg.ch
  • NE On vous aura vraiment proposé de savourer une fondue dans tous les moyens de locomotion possibles! Après la télécabine, le train, le tuktuk et la montgolfière, voici la fondue en funiculaire! Au menu ici, un panorama splendide sur le lac et les Alpes à bord du funiculaire La Coudre-Chaumont. À l’arrivée, vous dégusterez une délicieuse fondue au Petit Hôtel de Chaumont, toujours en admirant la vue.
  • NE Trop de fromage? Brûler ses calories et se récompenser en douceur: le col de la Tourne vous fera fondre de plaisir avec une offre spéciale famille, combinant randonnée hivernale, chasse au trésor et fondue au chocolat dans un restaurant partenaire. Dans la région du Jura et du Pays des Trois-Lacs, on compte sept parcours pédestres insolites. Toutes les infos à l’office du tourisme, à Bienne, téléphone: 032 328 40 10. L’offre est valable du 28 novembre 2024 au 24 mars 2025, les lundi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche, de 9h-17h. 13 fr. par personne (comprenant la fondue au chocolat, la surprise et la chasse au trésor). Réservation obligatoire auprès de l’Hôtel-Restaurant de La Tourne (tél. 032 855 11 50) ou resto.latourne@gmail.com
Du chocolat pour les inspecteurs en herbe après une enquête dans le froid! Qui dit mieux? Réservations obligatoires. Reproduction: Vallée de Joux Tourisme
  • VD A pied ou en raquettes, la chasse au trésor du Mollendruz emmène les jeunes enquêteurs à travers les pâturages. En guise de récompense, une savoureuse fondue au chocolat au Chalet du Mollendruz. Les détectives en herbe œuvrent de novembre à mars au départ du Col. Comment ça se passe? Réserver sa fondue au chocolat à la buvette d’alpage, puis rendez-vous au premier poste pour le début de l’aventure. Au fil des étapes, les jeunes détectives résolvent des énigmes et finissent par trouver le mot magique à donner à leur arrivée au Chalet du Mollendruz. Ils sont alors récompensés par une délicieuse fondue au chocolat, ainsi qu’un petit cadeau. Le retour est possible en luge, si les conditions le permettent.
  • VD Vous savez ce que sont les tartipiats? Non? Alors, venez découvrir ces sortes de tartiflettes, et les fromages, saucissons, miel, viande séchée, yogourts, charcuteries, infusion aux plantes, vins, et tisanes proposées au menu de Rallye du Goût 2025, qui aura lieu le 22 février. Premier départ à 16h30, dernier départ à 19h, de la halle Landi à Château-d’Oex. Trois kilomètres de balade en raquette, appétissante, insolite et illuminée par des lanternes, sur les rives de la Sarine et le pont Turrian. Les produits sont labellisés Pays-d’Enhaut et les animations contenteront tous les goûts.
Mmmmmmmh. De jour comme de nuit, les produits du Rallye du Goût donnent l’eau à la bouche. Reproduction: myvaud.ch

Pour les curieuses et les contemplatifs

Lors de l’atelier Défi robotique LEGO, organisé au CERN, les 8-15 ans construisent un robot, le programme et lui apprenne à appliquer des mesures dans une zone dangereuse interdite aux humains! Reproduction: CERN
  • GE Si les visites, ateliers et autres expos font une petite pause au jusqu’au 6 janvier, sachez qu’on peut tout à fait explorer l’Univers, au CERN dès la rentrée 2025. Dès 5 ans pour certains, les ateliers en labo sont une manière idéale de découvrir le travail des scientifiques et des ingénieurs du plus grand centre de physique des particules du monde. Ces séquences interactives durent entre 45 et 90 minutes et portent sur un éventail de sujets, des principes de base de la détection des particules à l’utilisation des robots en science. «Chambre à brouillard», «Détecteurs en slime», «Programmation avec les Ozobots» ou «Défi robotique LEGO», les ateliers vous donnent à voir la science autrement! 
Touristique, le Peak Walk by Tissot? Oui. Mais spectaculaire et unique: assurément! Reproduction: alpesvaudoises.ch
  • VD A Glacier 3000, au sommet des Alpes vaudoises, le pont suspendu Peak Walk by Tissot relie deux sommets. L’installation est unique au monde, de par son côté sensationnel et vertigineux aussi. Envie de marcher dans le ciel, de toucher les nuages? Vous avez 107 mètres à parcourir pour éprouver toutes les sensations possibles.
Des bénévoles ont restauré ces moulins souterrains uniques en Europe pour les ouvrir au public. Reproduction: myswitzerland.com / Guillaume Perret
  • NE Sur les 12 000 grottes recensées dans le pays, rares sont celles qui sont accessibles à chacune et chacun, et de surcroît toute l’année. Ici, on parle des Moulins souterrains du col-des-Roches. Il y a 400 ans, les moulins ainsi que la scierie hydraulique ont été construits dans des grottes karstiques ainsi que des tunnels naturels et artificiels. Un site unique en Europe qui permet aux visiteurs de découvrir l’histoire régionale et les vestiges d’aménagement et d’installations séculaires!
  • FR À Estavayer-le-lac, la savonnerie «Un P’tit Tour et Puis Savon» vous propose d’utiliser vos mains pour faire autre chose qu’ainsi font, font, font. Dans cet espace artisanal, plusieurs options d’ateliers, de la saponification à froid, un atelier savon liquide et même la création de bougies parfumées sans paraffine.
Des lanternes dans la nuit, peut-être la neige: une expérience féerique et merveilleuse pour petits et grands. Reproduction: chemin-des-lanternes.ch
  • VS: Une idée de balade nocturne pour se laisser guider par la poésie de la nuit. Le Chemin des Lanternes est une balade courte et gratuite de 2 kilomètres. Elle se réalise, surprise (!), à la lumière des lanternes, à Crans-Montana. À plat et en boucle, ces 45 minutes de balade vous font traverser une forêt enchantée entre le lac de la Moubra et l’Etang Long. Attention toutefois, selon la météo, le chemin peut être glissant ! Ouverture jusqu’au 3 mars 2024
  • FR Le Festival des Lumières transforme la vieille ville de Morat en spectacle lumineux somptueux, jusqu’au 26 janvier. Les rues, monuments et remparts illuminés plongent le visiteur dans un monde magique où, chaque soir, les visiteurs peuvent assister au spectacle son et lumière ultime au cours d’une visite de plusieurs heures.
Devenir serveuse dans un dîner américain, pilote de jet, chirurgien ou maçon? Chez Miniville, Zélie, 3 ans, rêve et joue ses futures carrières!
  • GE Bienvenue à Miniville, un concept importé des États-Unis pour la première fois, paraît-il, en Suisse. Miniville, c’est ainsi un espace de jeux d’imitation pour enfants. Soit une succession d’univers, (clinique, poste, salon de beauté, commissariat, aéroport, jardin, chantier, et tant d’autres), qui permettent aux enfants d’un an à six ans d’explorer des mondes et de jouer à «faire comme si».
  • VS Qui a dit que les balades le long des bisses n’étaient belles qu’en été? Pas nous, pas nous! Pour une féerie hivernale, rendez-vous sur le bisse du Petit Ruisseau à Champex. Il a la particularité d’être en eau toute l’année, puisqu’il alimente le lac de Champex. Une balade à partager en famille, entre amis, ou même en solitaire pour les amoureux de la nature et de la tranquillité.
Lors des balades en pleine nature, ici au bisse du Petit Ruisseau, il faut évidemment se renseigner au préalable sur les conditions météorologiques. Crédit: Jennyfer Tanovan
  • FR Le verre et ses éclats colorés, sa transparence, sa brillance, sa fragilité attirent les enfants, petits et grands. Le Vitromusée Romont propose aux petits et aux plus grands des expositions, mais aussi des ateliers pour apprivoiser cette matière fascinante. Entre activités créatrices, parcours ludique et dossier pédagogique, les plus jeunes visiteurs peuvent se familiariser avec le verre en créant leur propre oeuvre.

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Fêter l’été sur l’eau

Si vous en avez marre du bitume, foncez sur les plans d’eau romands! Pour les autres, notre camp d’été d’auto-école est complet, mais il reste quelques places pour une semaine à Cossonay, nourri, logé, animé, du 19 au 25 octobre. Une fois rafraîchis, pensez-y!

Tour d’horizon du best of de ce qui se passe cet été sur les plans d’eau romands

Peu importe qu’il s’agisse de rivières ou de lacs, en montagne ou en plaine, rien de tel qu’un saut dans l’eau pour traverser l’été au frais. Ici, Frience, en dessus de Gryon et Villars! Photo @Visualps.ch

L’été semble enfin arrivé! Mieux vaut tard que jamais, alors voici une liste de propositions sur les activités et découvertes à faire ces prochaines semaines pour faire le plein de mélatonine et d’endorphines! Car voici la mission du TCS depuis 125 ans: améliorer la qualité de vie et le bien-être social de tous, ainsi que promouvoir et préserver la mobilité personnelle en Suisse. Bouger et être heureux! Merci? De rien et bon plouf!

On commence avec le lac Léman

Parce que zapper le plus grand lac alpin d’Europe n’aurait pas de sens. Une vague de plaisirs aquatiques à savourer sans retenue.
  • Du yoga sur l’eau: Namasté! Le SUP yoga, alliance du Stand Up Paddle et du yoga, allie respiration et équilibre, afin de stimuler, sur une planche, des muscles différents de ceux sollicités sur le plancher des vaches. Le tout au grand air, bercé par le son des vaguelettes. A tester entre autres à Corseaux plage, les jeudis soirs de l’été, de 18 h à 21 h et certains dimanches de 11 h à 12 h. 35 francs par personne. swisspaddle.ch/supyoga.
Inga Baltina, professeur de yoga, au large de Vevey. Photo @Anthony Demierre
  • Le dimanche 18 août, osez la traversée du Léman, de Vevey à St-Gingolph. Départ du débarcadère des Bains Payes à Vevey. Le retour se fait en paddle ou sur la Demoiselle, barque mythique. Sur place, un brunch de midi à 14h00. 225 francs par personne (tout compris). Le tout en faveur de l’association La Barque des Enfants qui oeuvre à la connaissance du Léman et de sa région, notamment pour les enfants.
  • Visite historique, certes, mais toujours en Stand Up Paddle (pour les paddlers expérimentés ou accompagnés d’un guide), le site Montreux Riviera suggère de voir le château de Chillon depuis l’eau!
Didier Aigroz propose des cours partout en Suisse romande. Photo @Lence Aigroz
  • Encore du yoga aquatique. Cette fois, cependant, c’est où vous voulez et quand vous voulez! Didier Aigroz propose des cours sur-mesure. «Je suis mobile et peux me déplacer sur toutes les plages de Suisse romande, nous écrit-il. Les séances peuvent se dérouler partout où les participants disposent de leur propre paddle. Si une location est nécessaire, je privilégie les lieux proches d’un centre de location.» Compter 100 francs par heure et par personne. Toutes les informations et réservations au 078 735 31 21.
Un petit coin de Camargue ou de Bretagne par chez nous? C’est à la réserve des Grangettes qu’on se rend! Reproduction @Fondation des Grangettes / Émilie Crittin
  • Le photographe et ornithologue Jean-Marc Fivat propose des excursions à bord d’un bateau solaire dans la réserve naturelle des Grangettes. Une occasion en or de découvrir ce site humide d’importance internationale. La réserve abrite plus de 400 espèces de plantes, 200 étangs et 80 espèces d’oiseaux nicheurs ou de passage dans ses marais et roselières. Réservations et renseignements sur son site.
  • A Nyon, sur le Ponton, (plus précisément sur le quai Niedermeyer a côté du débarcadère CGN de Nyon), on peut louer et s’initier aux nouveaux sports extrêmes que sont le wingfoil et le pumping foil. Vous ne savez pas ce que c’est? Voilà une excellente raison d’aller comprendre. Ne serait-ce que pour observer!

Quelques idées aquatiques en Pays de Vaud

Pour des vaudoiseries non lémaniques.
  • Au lac Retaud, piquer une tête dans les eaux fraîches et tenter une partie de pêche. Sauf le vendredi. Car là, c’est interdit.
    diablerets.ch
  • Toujours en altitude, enfants bienvenus mais chiens bannis, le lac artificiel de Frience a cela de chouette qu’il possède une zone pataugeoire, allant jusqu’à 40 cm de profondeur située dans le bassin à côté du Refuge de Frience. Bref, le must pour les plus petits! Sans oublier les grands…
Bonheur alpin vivifiant: le lac de Frience! Photo @Visualps.ch

  • Se raconter la légende du lac des Chavonnes en grelottant sous son linge. Il paraît qu’autrefois, il y a fort, fort longtemps, au fond du lac, un dragon blanc veillait sur un trésor de diamants blancs. Vous les voyez, scintiller au fond des flots?
  • Moins haut, mais si beau: le plus grand plan d’eau du massif jurassien, le lac de Joux, est un paradis des loisirs en plein air! La preuve par le nombre de mini bases nautiques et loueurs de paddle, canoës et kayaks! On peut même y faire du ski nautique et les plus endurants peuvent tout tester en faisant le tour du lac dans son entier!
La base nautique Thomas Locations, au Pont, garanti le plaisir, à défaut de la météo! Reproduction @Claude Jaccard

Escapades genevoises

Tout au bout du LémAN, UN PETIT AIR D’EXOTISME!
  • Des notes de saxo les pieds dans l’eau, à Hermance? C’est la 32e édition du festival Jazz sur la plage, les 9 et 10 août prochain! De quoi swinguer, pas tout à fait dans l’eau, mais presque!
  • Piquer une tête sous le jet d’eau de Genève! C’est la grande nouveauté 2024: la Ville a créé un bassin sans fond, équipé de lignes d’eau pour les nageuses et nageurs. Même les plus jeunes profitent du lieu avec un espace avec un fond à 1 mètre qui leur est dédié. Une baignade digne d’une carte postale!
Ouverts le 16 juillet dernier, les Bains du Jet d’eau permettent aux familles de piquer une tête sous l’emblème de la Ville, 7 jours sur 7! Reproduction @Patrick Gilliéron Lopreno / Ville de Genève
  • L’île flottante de Cologny se donne des aspects futuristes avec une construction en bois tendance! La plateforme circulaire est large de 40 mètres de diamètre, le tout bâti en chêne 100 % suisse pour plus de durabilité.
L’île de Cologny est un projet du bureau d’ingénieurs Le Collectif. Reproduction @Le Collectif

Se rafraichir, côté Neuchâtel

Changer de LAC ET DE CANTON, sans bouder son plaisir.
  • Un classique, pour toutes les bonnes raisons: à Estavayer-le-lac, Alphasurf officie comme base nautique. L’unique Cable Ski de Suisse accueille les débutants comme les pros, pour du ski nautique et wakeboard. 
Le summum du fun, dans un seul endroit: Alphasurf, 800 mètres de glisse sur le lac de Neuch’! Photo@Alphasurf
  • Louer un pedalo à Hauterive et faire travailler ses mollets en bronzant son visage! Cela vous botte? Rendez-vous à la Beach Buvette Autos-Rives! Renseignements et réservations au 079 206 91 90.

Filer dans le Jura

«L’eau a façonné le Jura», lit-on sur le site de Jura Tourisme. ON VéRIFIE?
  • La plage de Saint-Ursane a quelque chose d’un peu magique. Enfin l’impression de se baigner à quelques ricochets du centre historique de la cité médiévale. Dans le Doubs fameux…
Calme ou plus mouvementé, toujours en pleine nature, au rythme de l’eau: la descente du Doubs est un incontournable! Une escapade jurassienne signée Le Clip! Reproduction @LECLIP
  • On se la joue découverte jusqu’au bout avec la descente du Doubs en canoë! En un mot, le must pour qui se régale de paysages à couper le souffle, au rythme de la rivière, en pleine nature! leclip.ch

Nager jusque dans le canton de Fribourg

Le pays des rivières: en avant les remous!
  • Pléthore d’activités lacustres, cependant, ici on plaide pour l’activité de ceux qui n’ont pas froid aux yeux. Accrochez-vous à la pagaie et osez une descente de la Sarine en rafting! Ou en hydrospeed, couchés sur un flotteur en mousse, la tête dans l’écume… ou presque!
  • Du kitesurf sur le lac de Morat? Pourquoi pas depuis le centre nautique de la Bise Noire!
  • Une journée d’initiation à la pêche aux leurres des carnassiers, sur un bateau en aluminium, tout équipé avec un pro comme guide? Voilà qui sent le sandre grillé pour le souper!   carrel-fishing.ch
bateau sur l'eau
Jérémie Carrel est moniteur-guide de pêche. Accompagnez-le sur son terrain de jeu! Reproduction @Carrel-fishing
  • A la plage de Salavaux, après une nuit rassérénante au camping du TCS, s’extasier devant la plus longue plage de sable naturel d’Europe et d’eau douce! Et y louer, de plus, kayaks, SUP ou canoës!
bord du lac
Une des facettes, paisible, de la plage de Salavaux. Reproduction @Vully-les-Lacs Tourisme

La Romandie va jusqu’à Bienne

  • …Et ça tombe bien! SuisseMobile, le site chouchou de ceux qui aiment bouger, propose tout une série d’itinéraires à réaliser en canoë. A Bienne, il y a celui-ci!
apéro au bord du lac
Pieds dans l’eau sur une île. Un petit avant-goût du paradis sur l’ìle St-Pierre. Reproduction @Tourisme Bienne Seeland
  • L’île St-Pierre est un trésor paradisiaque au milieu du lac de Bienne. La plupart de ses petites plages de sable sont cachées et attendent d’être découvertes! On atteint cette réserve naturelle à pieds et à vélo depuis Cerlier ou en bateau.

Quelques idées valaisannes

Des bis classiques aux lacs Sur et sous la terre!
Une atmosphère unique: le lac sous-terrain à Saint Léonard. 300 mètres de longueur, 20 mètres de largeur et 10 mètres de profondeur. Reproduction @Valais Promotion
  • Pour ceux qui ont peur que le ciel leur tombe sur la tête, le lac souterrain à Saint-Léonard, plus grande étendue d’eau souterraine d’Europe, offre un peu de répit! Il offre de surcroît la possibilité de s’enivrer de musique. Une expérience unique et bouleversante. Prochainement, le 7 août à 19 heures, le violoncelliste Denis Severin interprétera plusieurs morceaux, sous terre, dans le cadre d’un concert co-organisé avec l’Académie de Musique Tibor Varga. Renseignements ici!
  • A Champex-Lac, l’idée est de suivre le fil de l’eau. Par exemple, se promener le long du Petit-Ruisseau, le nom du bisse. Du Durnand d’Arpette, à travers les forêts d’aroles et les pâturages à vaches, cheminer jusqu’au voisin lac de Champex. Histoire de savourer un dernier tour de barque ou un plongeon alpin!
  • Immense classique néanmoins incontournable, la piscine des Marécottes (et son zoo), 70 mètres de bassin naturel creusé dans la roche. Dernièrement, depuis juin, grande nouveauté, les visiteurs du zoo des Marécottes peuvent passer la nuit dans un hôtel surplombant l’enclos des ours. Le matin avant l’ouverture du parc, les clients de l’hôtel accompagnent un soigneur pendant 10 à 15 minutes lors du nourrissage.
Promis, en été, l’eau de cette piscine naturelle se maintient à une moyenne de 24 à 27 degrés. Reproduction @zoo-alpin.ch
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Quand la nature se fâche avec les campeurs!

Camper, c’est vivre au plus près des éléments. Alors, comment rester en sécurité, quoi qu’il arrive? Comment se prémunissent les campings pour vous aider à faire face à n’importe quel coup de tonnerre, durant votre séjour?

Mince, je crois qu’on a pris l’eau…..
Photo @Samar Mourya

Qui dit camping, dit vie au grand air, dans la nature, en symbiose avec le rythme des saisons et des éléments. Quand il fait beau, brise légère et soleil doux, la vie y semble idyllique. Oui, mais quand la météo s’affole? Qu’il pleut et qu’il vente? Qu’il grêle et qu’il tonne? Quand le thermomètre s’emballe et que la course folle des nuages mélange sprint et marathon? Alors camper devient vraiment un choix, le symbole d’un mode de vie. Pour le campeur, mais aussi pour les campings, qui se doivent d’être prêts pour aider leurs hôtes à parer à toute éventualité: trop d’eau, pas d’eau, évacuer ou rester?

Un soin du détail signé TCS!

Le climat évolue. La preuve avec des printemps façon mousson. Des mois d’été qui ressemblent à l’automne. Lui-même devenu indien. La situation empire et les coups du sort météorologiques pourraient devenir la nouvelle normalité. Si les intempéries qui ont noyé la Romandie en juin et juillet devaient se faire plus fréquentes, les campings romands du TCS modifieront-ils leur organisation, leur façon de faire, leur manière de penser ces mois d’affluence?

«Pas vraiment, car nous nous basons déjà sur des protocoles assez performants, nous répond Sylvain Castioni, responsable régional romand, TCS Camping. Par contre, c’est sûr, les campings souffrent d’une mauvaise météo. Comme toute la branche du tourisme. Sans avoir encore les chiffres, on peut craindre que le mois de juin se situe autour d’une baisse de fréquentation de 15 à 20 %. Les journées perdues par une météo exécrable ne peuvent pas se rattraper plus tard. Sans compter qu’il faut plus de personnel pour avoir un camping attrayant et en bon état, alors qu’il y a moins de campeurs. On sait qu’on sera perdants. Mais ce sont les règles du jeu! L’année dernière était exceptionnelle: elles ne peuvent pas toutes l’être».

«Ce sont les gérants des campings qui sont en première ligne pour rassurer, informer et, le cas échéant, procéder aux évacuations».

Sylvain Castioni, responsable régional romand, TCS Camping

Visite de sécurité et évaluation des risques

Le protocole bien rodé dont parle le responsable régional commence en amont. Par une visite de sécurité et une fiche minutieusement remplie, chaque année, pour chaque camping du TCS. «Toutes les places de jeux, toutes les infrastructures sont contrôlées. Elles doivent répondre à toutes les normes et à tous les critères de sécurité». Est-ce que parmi les campings romands du TCS certains sont plus exposés que d’autres à des risques d’inondations? Le responsable n’en citera aucun. Il rappelle néanmoins que les campings les plus prisés sont souvent ceux qui bordent un point d’eau et offrent une vue spectaculaire sur une rivière ou un lac. Or, ce sont évidemment les terrains les plus susceptibles de subir une crue.

Le danger principal dans un camping? La chute d’arbres et la foudre!

Sylvain Castioni, responsable régional romand, TCS Camping

C’est pourquoi le TCS contrôle la présence d’arbres qui pourraient se révéler problématiques. Un contrôle réalisé également par les autorités compétentes: bourgeoisies ou communes.

Véhicules électriques et bornes de recharge: danger?

Les bornes électriques, destinées à la recharge des véhicules électriques, ou pour assister le quotidien des camping-cars et caravanes ou van, présentent-ils un risque particulier face aux terrains gorgés d’eau ou aux inondations? Leur présence se multiplie sur les terrains de camping et de glamping. «Non», répond, catégorique, notre expert. Le gérant est responsable des installations, qui sont évidemment conformes aux normes de sécurité en vigueur dans le pays. En gros, leurs fusibles sont conçus pour sauter au moindre problème d’humidité. L’absence de raccordements sauvages ou de véhicules très vétustes, contrôlés par les services des automobiles, est un garant efficace que tout se passera bien. Le conducteur d’un van aménagé, homologué, d’une caravane ou d’un camping-car est tenu, c’est écrit dans la loi, d’entretenir et de faire contrôler son véhicule.

Avant le voyage, se préparer!

Il incombe également à chaque campeur de s’enquérir de la météo et des points de rassemblement présents sur chaque site de vie en plein air. Un campeur averti en vaut deux, si le ciel devait leur tomber sur la tête.

L’orage menace: sauvons la tente et les chips! Photo @Freepik

Choisir un emplacement dans un camping du TCS, c’est aussi profiter d’une infrastructure et du regard attentif de votre hôte. Ce dernier sera le mieux placé pour repérer un auvent ouvert alors qu’un orage menace, une tente mal montée ou du mobilier d’extérieur représentant un danger potentiel. Aussi, si une évacuation devait se produire, c’est l’équipe professionnelle du camping qui vous indique la marche à suivre.

En cas d’évacuation…

Bye bye quiétude nocturne: il est 1 heure du matin, le 29 juin, et les campeurs évacuent le camping des îles à Sion. Photo @Antoine Schmidlin, gérant du camping

C’est la tuile! Le pire, ou presque, pour un gérant de camping. Cet été, le camping des îles à Sion a dû procéder à une évacuation le 28 juin dernier. Ce n’était pas un test, mais une procédure préventive, au vu de la crue exceptionnelle du Rhône. Son gérant, Antoine Schmidlin, nous détaille le déroulé de cette nuit cauchemardesque.

Les pompiers sont arrivés le 28 juin, à 23 heures. Cela faisait des heures qu’ils monitoraient la situation. L’ordre d’évacuation est arrivé à 23h30. 150 campeurs devaient plier bagage. On nous a dit que nous avions 1 heure pour plier bagage. À 1h45 tous les campeurs étaient évacués et les contrôles se sont poursuivis encore durant une heure. Accompagnés de mon Securitas et de deux pompiers, nous avons contrôlés encore le terrain pendant un moment. Je suis parti en dernier à 3h du matin.

Antoine Schmidlin, gérant du camping des îles

Sur le papier, l’opération semble rondement menée. Mais l’homme est encore un peu secoué par ces moments particuliers.

Nuit d’évacuation préventive. La zone ne sera finalement pas sinistrée, mais ce test grandeur nature servira de leçon: personne n’est préparé à ça!
Photo @Antoine Schmidlin, gérant du camping

Ce que le gérant retiendra: «Malgré tout ce que l’on travaille en amont, personne n’est réellement préparé à cela!»

Il témoigne du stress et l’anxiété, palpable, chez certains jeunes campeurs. Les plus expérimentés, plus détendus, n’ont pas été avares de remerciements et d’humour. «Je ne compte plus le nombre de fois où on nous a dit: il vaut mieux prévenir que guérir.»

Tous les campeurs ont été évacués au point de rassemblement, puis par bus dans les abris de la protection civile. Certains avec leurs caravanes sur la place des Potences, à Sion, pour y passer la nuit. Le retour sur site s’est fait le dimanche 30 juin, dès 14 heures.

Annuler, revenir, rester, espérer?

Et après? Que se passe-t-il quand tout est bien qui finit bien? Aux Îles, à Sion, aucun dommage à signaler. Sur les 150 campeurs évacués, une quinzaine de clients a choisi de partir avant même les évacuations au lieu du lendemain. Cinq clients ont annulé la fin de leur séjour. Et le camping a dû faire face à de nombreux coups de téléphone de campeurs inquiets pour leur séjour à venir.

Dans la mesure du possible, nous informe Sylvain Castioni, les gérants font part de flexibilité quant à la suite des vacances. Mais il insiste pour dire que ces événements sont rares. Or chaque été, les équipes des campings TCS font leur maximum pour assurer à chacun un séjour excitant, mais sans surdose d’adrénaline!

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Conseils Loisirs Mobilité Tendance Voyage

Camping-car, caravane ou van: quel nomade êtes-vous?

Crédit: judithZ

Nos bons plans pour des locations efficaces et malignes. Nos astuces pour ne rien oublier. Nos conseils pour des voyages joyeux.

C’est enfin l’été! Au chant des cigales (ou de la mélopée de l’escargot entre deux flaques), répond souvent l’appel de la route. Le marché du camping-car est en plein boum et ça n’est pas un hasard. Cohabitation forcée, loisirs restreints, télétravail: la pandémie du COVID a filé la bougeotte à une bonne partie des Helvètes. Verdict: une progression de 26% en 2020. Or, ceux qui se sont rués sur des maisons sur roues ont souvent succombé au virus de la mobilité simplifiée. Aujourd’hui, qu’ils troquent leur premier amour pour du plus chic, du plus gros ou du plus petit ou qu’ils soient tout simplement rangés des voitures, leurs montures initiales se trouvent sur le marché. Bingo pour le marché de l’occasion.

Alors si l’envie vous prend de prendre la tangente ces prochains mois, à quoi devez-vous penser?

Crédit: Dino Reichmuth sur Unsplash

Quel nomade êtes-vous?

Avant de choisir sa monture, il vaut la peine de cerner ses envies et ses besoins. Et, surtout, de s’interroger avec franchise sur ce que l’on exècre. En fonction de ses réponses, on peut ensuite s’orienter vers un van aménagé, une caravane ou un camping-car. Car si ces trois modes de déplacement font la part belle à la liberté, chacun comporte avantages et inconvénients. Vous trouverez d’ailleurs sur le site du TCS un comparatif détaillé.

Le van

Crédit: judithZ.

Pour résumer (et donc forcément simplifier), on pourrait oser dire que le van est idéal pour un couple, un duo d’amis, ou une jeune famille. Pratique, il permet parfois aussi l’économie d’un autre véhicule. Ce qui permet ainsi à ce petit habitat sur roues d’être plus facilement utilisé et ainsi rentabilisé.

La caravane

Crédit: S. Widua sur Unsplash

C’est le pied pour qui aime se poser à un endroit puis rayonner. On s’installe (il faut être un brin patient et méticuleux), puis on découvre. Cette bonne vieille remorque aménageable peut être plus ou moins luxueuse et confortable. Son atout? Son coût, à l’achat et à l’entretien, et sa taille. Plus basse qu’un camping-car, elle est moins entravée par les ponts.

Le camping-car

Crédit: lucas Favre sur Unsplash

Lui, c’est le chouchou des pressés, adeptes du «comme à la maison». Pourquoi? Parce que ce (plus ou moins) gros camion s’installe quasiment aussi vite qu’il se parque. Il roule d’ailleurs à la même vitesse ou presque qu’une voiture de tourisme. Dedans, eh bien, ça ressemble à un chez soi, en plus mobile. Au rayon des éventuels désagréments: son prix. Beaucoup plus cher qu’une caravane à taille égale. Et les experts sont unanimes: la cabine de conduite n’étant pas isolée de la zone habitable, ce bourdon dodu est assez bruyant.

Louer ou acheter?

Telle est la question. Nous le disions plus haut: le marché de l’occasion se porte bien. C’est peut-être le moment de sauter le pas et d’acheter. Bien entendu, il peut valoir la peine de vivre quelques aventures embarquées (en van, caravane ou camping-car) pour savoir si on est fait pour cela. Mais on nous murmure un conseil avisé: en louant un vieux clou qui tombe en panne à chaque escale, la première expérience pourrait bien être la dernière.

Autre aspect non négligeable, l’achat d’une occasion devrait être nettement en dessous du prix neuf. Or la fameuse loi de l’offre et de la demande est implacable: mieux vaut attendre l’automne pour investir. Nous avions ainsi consacré un article sur ce blog à ce sujet. Consultez-le pour savoir dans quelles conditions il vaut mieux louer ou acheter et à quoi faire attention.

Crédit: TCS

Ne pas se faire rouler!

Si cet été, vous souhaitez privilégier la location, respirez un grand coup. Il n’est pas aisé de savoir comment procéder et auprès de qui s’adresser. Les options semblent vertigineuses? Pas de panique, nous sommes là.

D’abord en vérifiant sur notre page dédiée: du choix de véhicule à la signature du contrat, en passant par la prise et la restitution de la maison sur roues dans les règles de l’art.

Départ depuis l’Allemagne

Première option, la plateforme TCS location camping-car. Elle permet de louer un camping-car en Europe, à partir de l’Allemagne. Oui, ça détermine un peu le choix de l’itinéraire, mais c’est pratique, bien fait et grâce à une coopération avec la location de camping-car ADAC, les véhicules mis à disposition le sont exclusivement via des entreprises spécialisées dans le domaine du caravaning agrées et expérimentées. Pas de mauvaises surprises et l’embarras du choix entre minivan agile et flexible, camping-car semi-intégré élégant ou encore camping-car alcôve spacieux taillé sur mesure pour les familles, le tout avec un rabais pour les membres du Club.

Crédit: TCS

MyCamper: plateforme suisse

Deuxième option: MyCamper. Cette plateforme, sorte de Airbnb de la maison sur roues, plus de 4’500 particuliers proposent leurs camping-cars et leurs caravanes à la location à d’autres particuliers, en Suisse, en Suède, en Norvège, en Finlande et au Danemark. L’avantage? Une assurance multirisque, un conducteur supplémentaire inclus, des options d’annulation flexibles et une assistance personnalisée.

Citypeak Campers: braver la barrière de röstis

Troisième possibilité: opter pour l’exotisme (à dose homéopathique) de la plateforme Citypeak Campers. Ces Alémaniques, spécialistes de la location de vans VW California flambant neufs et Mercedes Marco Polo Camper, officient depuis quatre stations régionales toutes basées outre-Sarine. Leur site est donc logiquement en allemand et…en anglais. Leur plus? Ce sont des experts, locaux, et on peut prendre le large dès 3 nuits. Ce qui est loin d’être possible partout.

Les petites annonces: j’y vais, mais j’ai peur

Pas sûr qu’on peut garantir quoi que ce soit sinon le frisson de la roulette russe pour cette dernière option. Les petites annonces pullulent dès les premiers jours de l’été. Tout est possible: de la rencontre des Dieux, ascendant miracle, au cauchemar digne d’une comédie hollywoodienne, à vous de voir quelle est l’intensité de votre côté aventurier. Rien n’empêche non plus un petit tour à Cossonay pour faire contrôler l’objet de votre désir. Nous offrons un contrôle camping-car, au prix de 184 francs pour les membres. Un bon investissement, assurément.

Un club, des avantages!

Crédit: TCS

Et une fois qu’on a sa maison sur roues, on fait quoi? Et bien d’abord, on se demande si ça ne serait pas le bon moment de faire un petit cours de conduite. Histoire d’arriver à bon port et de prendre confiance. Ça tombe bien, nous donnons des cours Camping-car et caravanes à Cossonay pour tout maîtriser sur la conduite loisir. Il y en a d’ailleurs un le 19 juillet.

On réfléchit ensuite, aussi, à comment charger la bétaillère. Pardon, votre palace roulant. Pour en savoir plus, cela se passe ici.

Le sociétariat campeur du TCS permet aussi d’obtenir jusqu’à 20 % de rabais sur les campings TCS et vous donne le droit de prétendre à des cartes de camping internationales gratuites. Les cartes CCI et CKE donnent également droit à des réductions à l’étranger.

Bonne route!

Crédit: Fabian sur Unsplash

Ne reste plus qu’à rêver son itinéraire. En sachant qu’en Suisse, le camping sauvage est autorisé. Mais, et c’est un MAIS en majuscule, il est entouré de toute une flopée de restrictions et de règlements. Pour la plupart communaux. Renseignez-vous bien avant de dérouler l’auvent!

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Dans le rétro Loisirs Tendance

Grand Prix TCS 2024

Retour en images sur l’édition 2024 qui s’est déroulée les 20 et 21 avril sur les pistes du Centre de mobilité du TCS Vaud à Cossonay. Malgré une météo glaciale, le public a répondu présent au-delà de nos attentes. Nous nous réjouissons d’avoir pu accueillir quelques jeunes participantes et participants, ce qui démontre que la belle mécanique séduit toujours et que la relève est là. Merci à tous les pilotes pour ce magnifique spectacle, et rendez-vous en 2026!

Galerie photos

Monté de toutes pièces par l’équipe du TCS Vaud, cet événement est rendu possible grâce aux soutiens de partenaires et sponsors à qui nous disons un grand merci!

  • Garage VW P-A Keller à Romanel-sur-Morges
  • Bâloise Assurance, agence générale Riviera/Nord vaudois
  • Feel Motors, revendeur exclusif de Polaris
  • Camandona SA

Nos remerciements vont également aux autorités communales et à la population de Cossonay, ainsi qu’à toutes les personnes qui ont œuvré d’une manière ou d’une autre pour mettre sur pied cette manifestation bisannuel.

En vidéos

Photos: TRUSK Images, Nicolas Zanello, Delphine Buchilly et Hélène Isoz Vidéo: Delphine Buchilly

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En pour celles et ceux qui aimeraient bien voir comment ça fait depuis l’intérieur, la famille Nicole nous propose d’embarquer à bord d’une BMW 2002 TI de 1969, pilotée par Benjamin Nicole.

Lien vers la vidéo de la page Facebook de Sacha Nicole, ici.

Sur le sujet

Couleurs locales, RTS TV, reportage avec notamment Heinz et Damien Hofer, Philippe Camandona et Guy Clavel, ici.

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Dans le rétro Découverte Loisirs Société

La fabuleuse histoire du tracasset

Né dans les années 50 à Perroy, ce petit véhicule à trois roues, qui pétarade encore à l’occasion à Lavaux, fait partie de notre patrimoine, et pas seulement vaudois. Mais qui est-il exactement? Explication en images et anecdotes.

Une paternité discutée

Les premiers tracassets ont été conçus et fabriqués à Perroy par Henri Martin (photo) au début des années 1950.

Son origine est présentée dans un court, mais sympathique reportage de la RTS tourné lors de la Fête des vignerons en 2019.

Le tracasset, un engin 100% vaudois, RTS, Fête des vignerons 2019

Malgré ces faits historiques, la paternité du petit engin est discutée, si ce n’est contestée. Certains habitants de la région affirmant que c’est au contraire un membre de leur famille qui a «boutiqué» en premier le véhicule dans le garage familial.

Selon Jean-Marc Alder, graphiste chez zap-design, à l’origine du livre 20 Championnats du monde des tracassets à Epesses-en-Lavaux, c’est même l’utilisation de base du véhicule qui aurait été oubliée: «Le tracasset a bien été créé à Perroy, mais il était à l’origine destiné aux laiteries genevoises. Par la suite, les habitants de Lavaux l’ont transformé en engin viticole et en ont revendiqué la paternité, en toute modestie bien locale.»

Alors, qui dit vrai? Qu’importe, finalement. Ce tricycle à moteur 100 % vaudois fait dans tous les cas partie de notre histoire, et pas seulement vaudoise, si l’on en croit les propos de Vincent Bailly, directeur de Lavaux Patrimoine mondial.

«Lors de l’inscription de Lavaux, c’est le vignoble en terrasses qui a été considéré comme méritant sa place sur la liste de l’UNESCO, répond Vincent Bailly, directeur de Lavaux Patrimoine mondial. Au sens strict, le tracasset ne fait donc pas directement partie des éléments jugés exceptionnels. Cependant, Lavaux est un «paysage culturel vivant évolutif». Dans ce sens, le tracasset représente un exemple de l’ingéniosité de l’homme pour s’approprier ce paysage et permettre la culture en terrasses. A Lavaux, le tracasset est donc assurément un élément de valeur patrimoniale.»

Passage tiré de l’article « Grâce à son championnat, le tracasset est une star reconnue », journal ça roule ! du mois d’avril 2024

Un engouement public

Il existe une autre certitude: si le véhicule est aujourd’hui connu loin à la ronde, c’est grâce au Championnat du monde des tracassets, descendant du Rallye des tracassets organisé pour la première fois par le FC Vignoble le 26 août 1956 sur la place d’Armes à Cully.

Pour participer à la fête et admirer cette première course de caisses à savon d’un nouveau genre, «les spectateurs ont dû débourser 1 franc», peut-on lire dans le livre anniversaire.

On apprend aussi que la manifestation s’arrête au bout de neuf éditions. «En 1979, la Société de Jeunesse d’Epesses décide d’en reprendre l’idée et organise le premier Championnat du monde des tracassets à Epesses. Cette résurrection remporte un tel succès qu’il est alors devenu impensable de ne pas poursuivre l’aventure.»

Rallye et épreuves d’agilité

A l’époque, ce rendez-vous faisait la part belle à des épreuves d’agilité qui se déroulaient sous les yeux et les visages égayés – parfois avinés – du public.

Les journaux et télévisions du cru ont tout de suite été séduits par ce spectacle bien de chez nous. Le public adore et se réjouit de ce carnaval de printemps. Par exemple, saviez-vous que le petit véhicule vaudois avait sa chanson?:

La chanson du... “Tracasset”
Quand il déambule,
Avec, au volant,
Nos “as” vegnolan
C’Roi des véhicules,
N’est pas un “reste en plan” !
Au long des ruères,
Sans tant de manières,
Il va de l’avant
“Traclet” franchissant, sant, sant, sant,
Les plus rudes versants
“Tracasset» d’amour, mour, mour, mour,
Au moteur plein... d’humour !
Roger Molles sur l’air de «Kirikirikan» de Jaques Dalcroze,
6 novembre 1956

A toute berzingue

C’est connu. Toute course réveille l’esprit de compétition. Le Championnat du monde des tracassets ne fait pas exception. Si certains concurrents y participent pour vivre de vrais moments conviviaux avant, pendant et après l’épreuve, peu importe le résultat, d’autres visent le podium. Presque à tout prix. Grâce à leur sang-froid durant un parcours sinueux et étroit, mais aussi grâce à leurs connaissances mécaniques. Car le trajet n’est pas sans risque. En 1991, la RTS filme ainsi quelques mésaventures qui auraient pu mal se terminer.

Les tracassets en course, RTS, Journal Romand, 1991

La même année, les organisateurs règlementent la motorisation des véhicules concurrents.

Dès 1991, seuls les moteurs d’origine ou agricoles
furent autorisés et le règlement modifié. En effet, lors
de la précédente édition, deux équipages qui avaient eu
l’idée d’intégrer des moteurs de Mini et de Renault 4L
sur leurs châssis, étaient partis à pleine vitesse en
“wheeling”, suscitant quelques sueurs froides aux
spectateurs… et aux organisateurs.
Yvan Rey, membre de la Société de Jeunesse d’Epesses

Passage tiré du livre « 20 Championnat du monde des tracassets à Epesses-en-Lavaux »

Aujourd’hui, cette condition n’existe plus. Et il n’est pas rare que certains engins trafiqués filent à 50-60 km/h à travers le vignoble, suscitant quelques frayeurs sur leur passage.

Cette année, les organisateurs ont donc une nouvelle fois décidé de changer la donne: des épreuves d’agilité ponctueront le parcours, afin de ralentir les Fangio.

Il faut dire aussi que l’époque a changé et la manifestation a gagné en popularité. A présent, ce sont des milliers de personnes qui se retrouvent dans un périmètre restreint et parfois dans des endroits étriqués.

La Fête des vignerons

En 2019, le tracasset est une star de la Fête des vignerons. Nombre d’entre nous se souviendront sans doute de cette gigantesque mosaïque lumineuse et de ces tracassets évoluant de-ci de-là, tout en émettant leur bruit caractéristique. Et de ces masques de dieux et déesses de la mythologie païenne, dessinés par Giovanna Buzzi et portés par les familles vigneronnes alors acteurs-figurants, le temps d’un été. Souvenir, grâce aux images de la chaine YouTube de la Fête des vignerons 2019.

Les tracassets en répétition, Fête des vignerons, YouTube, 2019

Le domaine viticole de Francey Vins a également posté sur Facebook une jolie vidéo commémorative de la participation des tracassets à cette fête traditionnelle.

En tracasset, Francey Vins, Facebook, 2022

Bouton d’avance rapide: en 2022, les acteurs-figurants refont chauffer les moteurs et offrent au public du 22e Championnat du monde des tracassets un nouveau tour de piste avec les autres concurrents. Ils auront, pour leur part, tout fait pour garder leur décoration secrète, tradition oblige. Car c’est aussi cela, cette compétition: des cachotteries, des rumeurs et beaucoup de rigolades! Du «pur plaisir», résume Manu Wahlen (photo), dans notre article papier sur le Championnat.

Mais aussi pas mal de travail et d’ingéniosité pour concrétiser l’idée de décoration de base. Dans son émission Passe-moi les jumelles, la RTS a suivi plusieurs équipes durant leurs préparatifs.

Tracassets: à toute berzingue, Passe-moi les jumelles, RTS, 2023

Quant à l’équipe du talk-show français Quotidien, elle nous offre une bonne tranche de rire en moins de 4 minutes chrono lors d’un reportage in situ.

Le Transpi: on pensait avoir tout vu, puis on a découvert le Tracasset, Quotidien, TMC, 2022

Capture d’écran du reportage de la chronique Transpi dans l’émission TV Quotidien.

Le voir pour le croire?

La prochaine édition du Championnat du monde des tracassets se tiendra le 27 avril 2024 à Epesses. Vous trouverez toutes les informations sur le site internet de la manifestation tracassets.ch.

Venez boire un godet, vous ne regretterez pas le déplacement!

Les photos publiées ici sont tirées du livre 20 Championnats du monde des tracassets à Epesses-en-Lavaux et du site internet tracassets.ch.

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Loisirs Mobilité Société

Mobilité et sports d’hiver: le casse-tête des stations

Atteindre les cimes et s’y déplacer avec aisance. Les transports publics permettent de fluidifier le trafic sur place et de diminuer son empreinte carbone! @MOB – GoldenPass

Entre bouchons, parkings pleins et files parfois interminables, la montagne se mérite! Des stations de sports d’hiver vaudoises racontent leurs solutions pour faciliter la mobilité. Celle qui conduit à la montagne. Et celle qui permet d’y bouger, avec plaisir et sérénité.

Sur la route

Qui souhaite gagner neige blanche et air frais doit s’armer de patience. Eviter les glissades. Se faufiler entre les renégats, parqués sur le bas-côté. Contourner les badauds, les panneaux touristiques, le gentil placeur, un rien submergé. Tenter un créneau, entre deux SUV des plaines. Décharger, sans trop s’énerver, dans le désordre, enfants, mari, skis, snowboards, la belle-mère et ses raquettes, le chien, les moufles et un casque qui, bizarrement, n’appartient à personne. Chercher où commence la file pour acheter son forfait. Enfin, profiter de quelques heures au soleil. Et espérer se souvenir où on s’est garé, à l’heure où la transhumance s’effectue en sens inverse.

Où suis-je parquée, déjà?

Plans mobilité

Pour l’amateur de sports d’hiver, ces innombrables étapes ressemblent souvent à la corvée obligatoire. Or, les équipes des stations planchent, elles, chaque année sur des plans de mobilité. Elles ont la mission de devoir fluidifier les parcours en optimisant les sites géographiques. Leur but? Faire gagner du temps et du plaisir aux utilisateurs et à leur personnel. Pour s’inscrire, aussi, dans une nécessaire réflexion sur la durabilité.

La mobilité est un défi pour ces lieux touristiques au relief particulier.

Droit en bas: pas de bouchons ici! @Olivier Fatzer

L’avenir du tourisme de montagne

Ainsi, la Fédération suisse du tourisme ne s’y est pas trompée. Dans un rapport de 2018, intitulé 12 thèses pour l’avenir du tourisme de montagne, les professionnels de la branche consacrent un point entier à la thématique de la mobilité. «Car le développement du tourisme de montagne est tributaire de la qualité des voies de communication». Sans oublier une collaboration active entre les différents acteurs de ces fournisseurs de plaisir: communes, offices du tourisme, responsables des remontées mécaniques, des transports publics régionaux, des abonnements et prestataires de services.

A l’avenir, les vacances en montagne ne
devraient plus commencer à l’arrivée à destination, mais au départ du lieu de résidence.

Fédération suisse du tourisme

Vous le verrez dans leurs réponses, les stations de sports d’hiver qui ont répondu à nos questions ont souvent comblé ce souhait en améliorant ou en repensant leurs services.

Elles disent oui aux trains moins chers, aux navettes, aux cadences augmentées des bus et cars postaux, aux abonnements et forfaits qui permettent des réductions dans les transports publics. On leur répond: oui, à une politique qui se préoccupe de la mobilité. Oui, à des efforts de créativité!

Quelques étapes à franchir avant de chausser les lattes!

En termes de mobilité, le maître mot est bien souvent coopération. Ce n’est qu’en incluant un maximum d’intervenants que le sportif rejoindra les cimes sans voiture. Et que, sur place, son expérience montagnarde ne rimera pas avec immobilisme.

Collaborer pour mieux profiter

Des collaborations entre les prestataires du secteur du tourisme et les entreprises de transport (CFF, chemins de fer privés et opérateurs de transport par autobus) promettent une mobilité facilitée. Des sociétés surfent ainsi sur ces tendances. A l’instar du désormais légendaire Magicpass, sept éditions déjà. D’autres, plus inattendues se font une place au soleil. Telle Bus alpin, une organisation qui promeut les services de transport public dans des endroits qui n’étaient auparavant que mal ou pas du tout desservis par les transports publics. Pour l’instant uniquement présent dans le Jura, au niveau vaudois.

Le but de ces prestataires? Augmenter l’attractivité touristique globale des régions en facilitant les connexions et la mobilité, rapprocher les destinations entre elles et, par ces biais détournés, encourager les gens à passer de la voiture aux transports publics.

Il n’y a pas que les skieurs qui aiment la montagne. La raquette draine aussi son lot d’amateurs. @Olivier Fatzer

Autre motivation, même flair pour cette course à la rapidité de déplacement: Uber vient de lancer le 20 décembre une offre de mobilité baptisée UberSki. Ici pas question de renoncer à la voiture et au confort d’un transport privé. Disponible via l’application, ce nouveau service offre la possibilité aux amateurs de sports d’hiver de bénéficier, à un tarif fixe, d’un trajet direct au départ de Zurich, Berne, Lausanne et Genève vers les stations de ski voisines. C’est à dire, à l’heure où nous écrivons ces lignes, depuis Lausanne, et dans le canton de Vaud, Leysin, les Diablerets et Rougemont. 

Panorama de la mobilité

Nous avons donné la parole aux stations de sports d’hiver vaudoises. Loin d’être exhaustives, les réponses qui nous sont parvenues dressent un panorama encourageant de la mobilité, version 2023-2024, là-haut sur la montagne.

Villars et Gryon 

Vue sur Chaux Ronde. @Roman Tyulyakov

Le domaine skiable de Villars-sur-Ollon et Gryon comprend 104 km de pistes et 29 appareils (y compris les tapis et fil neige, mais sans compter le train)! Soit 51 pistes pour le domaine skiable de Villars-Gryon-Les Diablerets (sans Glacier 3000).

  1. Possédez-vous un plan de mobilité? Nous n’avons pas un plan à proprement parler, mais différents aménagements qui favorisent la mobilité. Nous discutons actuellement de la possibilité de faire passer quelques secteurs de Villars à 30 km / h. Rien n’est encore fait. Cela permettrait sans doute de fluidifier un peu le trafic, conjointement avec d’autres mesures.
  2. Y a-t-il eu un avant et après COVID? Oui. Surtout dans le sens où, depuis le COVID, le passage des bus de trafic de lignes vers la télécabine a été renforcé durant les heures de pointe, et en direction de Frience. Promouvoir et favoriser ce mode de déplacement collectif par rapport à l’usage systématique de la voiture privée fait aussi partie d’une plus grande sensibilité à l’écologie.
  3. Favorisez-vous par exemple un système de navettes, des réductions pour les skieurs venant en transports publics, des facilités de parking ou une aide pour le transport du matériel? Les transports publics en station sont inclus sur plusieurs tronçons pour les détenteurs d’un skipass valable et le Magic Pass, les jours d’utilisation des installations. D’autres possibilités existent comme par exemple une liaison VosAlpes Express. Cela permet aux fans de montagne de rejoindre avec un seul changement les pistes enneigées de Villars, avec accès aux Diablerets ou à Gryon par les pistes, durant les week-ends et jours fériés compris entre le 16 décembre 2023 et le 21 avril 2024. Les Transports Publics du Chablais ont aussi une offre Tout Schuss qui connecte la plaine à la station. Autre avantage, sur place cette fois, les magasins de sport de Villars se sont équipés de casiers, à la location. Ils ont l’avantage de permettre aux détenteurs de forfaits de stocker leur matériel encombrant à deux pas des pistes, au coeur de la station. C’est ultra pratique!
  4. Avez-vous des problèmes de parcage et d’accès au domaine? Bien sûr! Comment répondre le contraire? On a ouvert un maximum de parkings, aux tarifs raisonnables. Nous engageons aussi des Securitas pour l’aide au parcage.
  5. Devez-vous engager du personnel spécifiquement pour gérer la mobilité sur place (placeur, circulation, parking, etc.)? Oui, justement, pour améliorer l’optimisation de l’espace dans les parkings. Et des Angels, étudiants souvent, reconnaissables à leurs gilets. Leur mission est de répondre aux questions des hôtes. Mobilité, secourisme, problèmes techniques d’installation: ils savent tout et permettent de faciliter les mouvements du public sur le domaine.
  6. De combien de bornes de recharge pour véhicules électriques disposez-vous?  Nous en comptons deux à Villars et deux à Gryon. Cinq autres devraient être installées l’été prochain. 

Les Pléiades

Les Pléiades, au-dessus de la mer de brouillard. @www.lespleiades.ch

Les Pléiades, c’est une petite station perchée sur les hauts de la Riviera. Une soixantaine de personnes y travaillent en saison hivernale contre 20 habituellement, principalement dans la restauration. Accessibles en voiture ou en train à crémaillère, depuis Blonay, Les Pléiades comptent six pistes alpines et quatre nordiques. Le domaine comprend huit km et accueille 200 à 500 clients par jours.

  1. Possédez-vous un plan de mobilité? Oui, avec un accès par train, véhicule individuel ou sentiers pédestres. Nous offrons des forfaits combinés train et ski avantageux. Nous informons aussi régulièrement nos clients des possibilités de mobilité et des aléas de la météo sur nos réseaux sociaux.
  2. Y a-t-il eu un avant et après COVID? Il n’y a eu aucun changement concret depuis la pandémie sauf un allègement des dispositifs sanitaires souhaités par le législateur durant cette période.
  3. Favorisez-vous par exemple un système de navettes, des réductions pour les skieurs venant en transports publics, des facilités de parking ou une aide pour le transport du matériel? Notre Pass-Famille à CHF 52.- comprenant les prestations ferroviaires est clairement incitatif afin de favoriser l’accès en mobilité douce.
  4. Avez-vous des problèmes de parcage et d’accès au domaine? Notre capacité varie en fonction de la fréquentation et des conditions météorologiques ou de manifestations annoncées. Nous incitons notre clientèle et l’encourageons à emprunter les transports publics selon ces conditions.
  5. Devez-vous engager du personnel spécifiquement pour gérer la mobilité sur place (placeur, circulation, parking, etc.)? Affirmatif! Il s’agit d’une nécessité afin de garantir une optimisation des places de stationnement disponibles.
  6. De combien de bornes de recharge pour véhicules électriques disposez-vous? Nous n’en avons aucune pour l’instant.

Ste-Croix et Les Rasses

La station de ski des Rasses. ©Drone suisse

Le Domaine des Rasses comprend sept remontées mécaniques. Quant à la jolie piste de Sainte-Croix, elle possède son propre téléski et même ses loupiotes, pour éclairer la piste à la nuit tombée. Le site de Mauborget compte une remontée mécanique et un télé-bob pour les familles.

Il y a également 11 itinéraires de raquettes pour parcourir quelque 65 kilomètres. Sans oublier les pistes de ski de fond, aux Rasses ou à L’Auberson et au Mont-des-Cerfs. La station comprend aussi une patinoire naturelle et trois itinéraires de ski alpinisme. «Accessible en transports publics avec parkings gratuits à proximité», nous promet-on.

  1. Possédez-vous un plan de mobilité? La station de Sainte-Croix / les Rasses peut se reposer sur cinq parkings d’importance qui desservent les différentes activités sportives de la région. L’offre a été pensée de manière à pouvoir disséminer les flux de visiteurs et offrir une accessibilité optimale. Par exemple, les 11 sentiers de raquettes et les itinéraires de ski de randonnées, répartis sur l’ensemble du Balcon du Jura, offrent un ou plusieurs points de départ accessibles en véhicules privés et, pour certains, en transports publics. Le ski alpin se concentre principalement aux Rasses, zone bénéficiant de plus de 500 places de stationnement et une desserte par les transports publics. Les deux domaines de ski de fond (les Rasses et l’Auberson) sont accessibles via de nombreux points d’entrée. Cette dissémination de l’offre hivernale permet de répartir les flux. En cas de forte affluence, un système de navettes peut être mis en place afin de pouvoir utiliser la capacité des parkings décentrés. Cette situation reste exceptionnelle et les parkings existants permettent, dans la plupart des cas, de répondre à la demande.
  2. Y a-t-il eu un avant et après COVID? La pandémie de Covid n’a pas particulièrement mis sous pression la mobilité et les aspects liés au parking dans la région. Cette situation s’explique par une accessibilité aisée et par un nombre de places de parking important. La répartition géographique des activités joue également un rôle et permet d’éviter les nuisances. L’évolution se veut plutôt constante afin de s’adapter au mode de fonctionnement des visiteurs et de la population.
  3. Favorisez-vous par exemple un système de navettes, des réductions pour les skieurs venant en transports publics, des facilités de parking ou une aide pour le transport du matériel?Aujourd’hui, tous les parkings sont gratuits pour les visiteurs. Que l’activité recherchée soit payante (ski alpin, ski de fond, etc.) ou gratuite (raquettes, ski de rando, etc.). Ces parkings se trouvent à proximité immédiate de l’offre d’activités hivernales. Ils ne nécessitent pas la mise en place d’un service de transport de matériel. Depuis l’année 2023, un bus de ligne relie Sainte-Croix aux Rasses de manière cadencée en semaine et le week-end. Le système «à la demande» mis en place pour les week-ends il y a une dizaine d’années par la société de transport Travys. Cette offre n’a pas trouvé son public et les Communes concernées ont œuvré pour un retour en arrière. Il est donc possible de prendre le train depuis Yverdon-les-Bains, d’avoir une liaison en bus jusqu’aux Rasses et de commencer sa journée de ski à l’ouverture de la station. Malheureusement aucune réduction ou combinaison transport / ski n’a pu être mise en place pour l’instant. Force est de constater qu’aujourd’hui, la majorité des consommateurs se rendent sur le Balcon du Jura avec leur véhicule personnel. La station se veut familiale et il est difficile et peu pratique pour cette clientèle de s’organiser avec les transports en commun.
  4. Avez-vous des problèmes de parcage et d’accès au domaine? L’accès au domaine skiable et aux différentes activités en lien avec les sports d’hiver est relativement facile. En moyenne, la station compte deux à trois journées de très forte affluence lors desquelles il peut être plus compliqué pour les visiteurs de trouver une place de parc. Dans ces cas particuliers, un système de navette peut être mis en place, à condition que cette affluence ait pu être anticipée.
  5. Devez-vous engager du personnel spécifiquement pour gérer la mobilité sur place (placeur, circulation, parking, etc.)? Pour la société des remontées mécaniques de Sainte-Croix / les Rasses, deux à trois personnes ont la responsabilité d’assurer les tâches liées à la mobilité. Ce chiffre peut être adapté en fonction du taux de fréquentation. Pour le ski de fond, les bénévoles engagés dans les sociétés actives sur les domaines des Rasses et de l’Auberson s’occupent du parcage aux points stratégiques les jours de forte affluence, ceci afin d’assurer une accessibilité optimale aux visiteurs.
  6. De combien de bornes de recharge pour véhicules électriques disposez-vous? La station de Sainte-Croix / Les Rasses ne dispose pas aujourd’hui de station de recharge électrique publique. Les Communes de Sainte-Croix et Bullet travaillent activement pour remédier à ce point. Plusieurs projets publics et privés sont en réflexion.

La vallée de Joux

Le lac de Joux ne gèle plus si souvent. Mais le spectacle est féérique. @Martin Arnex

Les stations de ski alpin de la vallée de Joux offrent des possibilités de glisse adaptées à tous les niveaux, loin des files d’attente et à prix doux. Le Brassus compte deux téléskis et cinq pistes. L’Abbaye, quatre téléskis et huit pistes. L’Orient compte, elle, une remontée pour quatre pistes, dont une est éclairée en soirée. A la Dent de Vaulion, il y a deux installations pour quatre pistes.

Le domaine est le royaume du ski de fond, qui permet de glisser jusqu’en France. Les lugeurs sont aussi à la fête avec cinq pistes officielles pour les familles. La plus grande se trouve au Marchairuz.

La vallée de Joux fonctionne selon un modèle plutôt efficace et souple: elle utilise le personnel communal et les employés des sites locaux. Ces petits contingents et le recours à du bénévolat permet à la station de pouvoir être extrêmement réactive sur les jours d’ouverture et de minimiser les charges fixes en faisant l’impasse sur des emplois saisonniers.

  1. Possédez-vous un plan de mobilité? Nous ne possédons pas à proprement parler de plan de mobilité au niveau du ski alpin. Il est vrai que la plupart des gens se rendent chez nous avec leur véhicule privé. Vu notre situation géographique, nous sommes proches de l’arc lémanique et la fréquentation se fait surtout pour des excursions à la journée. Le col du Mollendruz et du Marchairuz peuvent se transformer en véritable goulet mais hormis la prévention concernant les dangers de la route, difficile de faciliter réellement la fluidité du trafic. Nous avons la possibilité, les week-ends de forte affluence, de pouvoir ouvrir des parkings supplémentaires sur les sites des manufactures horlogères.
  2. Y a-t-il eu un avant et après COVID? Tout à fait! L’absence d’activités de loisirs organisées durant le COVID nous a amené une nouvelle clientèle, à la recherche de grand air. Cela nous a contraints à repenser plus efficacement notre signalétique, concernant les parkings principalement au Marchairuz. Chaque parking ou zone de parking sont ainsi attribués à un sport, en fonction de son emplacement: les raquettes, la luge, le ski de fond, le ski alpin: c’est plus simple pour que les gens s’y retrouvent et qu’il y ait toujours de la place au départ de l’activité. La numérotation nous a bien facilité la vie!
  3. Favorisez-vous par exemple un système de navettes, des réductions pour les skieurs venant en transports publics, des facilités de parking ou une aide pour le transport du matériel? Les cadences des transports publics ont été renforcées durant le week-end. Les cols du Marchairuz et du Molendruz sont accessibles par les car postaux ou les transports du MBC, le Morges-Bière-Cossonay. En week-end, il y a une offre pour les lugeurs et le ski de fond qui permet de doubler le passage, à deux courses par matin et par après-midi. La carte d’hôtes de la vallée de Joux, Val Pass, permet aussi à ceux qui séjournent chez nous de bénéficier de nombreux avantages et la gratuité des transports. La ValPass donne aussi accès à la carte de ski de fond pour la journée.
  4. Avez-vous des problèmes de parcage et d’accès au domaine? Pas vraiment. Nos parkings sont vraiment vastes. Les problèmes se posent principalement lorsque le lac est gelé et que le public arrive en masse pour cet événement désormais assez rare. Là, nous avons un plan de circulation spécifique, mis en place conjointement avec les communes, avec des sens uniques et des parkings en épis. Lorsque les conditions sont réunies, on peut recevoir jusqu’ à 10 000 personnes en une seule journée.
  5. Devez-vous engager du personnel spécifiquement pour gérer la mobilité sur place (placeur, circulation, parking, etc.)?Non, nous nous appuyons sur le personnel communal et des bénévoles.
  6. De combien de bornes de recharge pour véhicules électriques disposez-vous? La Vallée est plutôt bien pourvue! On compte une vingtaine de bornes autour du lac dans les villages. Et bien sûr devant la gare du Pont et au Sentier, devant l’office du tourisme!

Saint-Cergue

A Saint-Cergue, les familles s’en donnent à coeur joie! @Grégoire Chappuis

Situé à moins de 30 minutes de Nyon, le domaine franco-suisse «Jura sur Léman» est le plus grand domaine skiable transfrontalier du Jura, étendu sur les massifs de La Dôle et des Tuffes. St-Cergue est une station particulière, car le périmètre est très large autour de la station et comporte plusieurs pôles pour les activités hivernales (et la mobilité). Les amateurs de glisse de tous niveaux peuvent profiter de plus de 50 km de pistes sur l’ensemble du domaine.

A St-Cergue, on trouve trois téléskis et quatre pistes ainsi qu’une patinoire au coeur du village. Environ cinq personnes sont engagées en saison pour Télé-Dôle (la piste de St-Cergue village). En bordure du bourg, il y a également l’espace loisirs de Basseruche qui comprend deux téléskis desservant trois pistes. Mais depuis St-Cergue, vous pouvez aussi continuer de monter et atteindre le col de la Givrine,  ses nombreuses pistes de ski de fonds, de randonnées à pied ou en raquettes, ainsi que le domaine de la Trélasse.

Plus haut, vous arrivez à la Cure, puis à la station de ski «Jura sur Léman».  C’est la plus grande avec ses 50 km de skis et 23 remontées mécaniques. Depuis 2020, Jura sur Léman est le nouveau domaine franco-suisse, unique dans le Jura, qui regroupe les massifs de la Dôle et des Tuffes. Vous pouvez y accéder en voiture avec de nombreux parkings, ou en train (terminus La Cure) puis avec un bus navette.

  1. Possédez-vous un plan de mobilité? St-Cergue utilise le plan de mobilité Région de Nyon, qui est en pleine restructuration. Pour nous, un des points importants est le grand nouveau parking au col de la Givrine, ouvert en 2020.
  2. Y a-t-il eu un avant et après COVID? A Nyon Région Tourisme, nous avons vu une vraie différence lors des années COVID avec une augmentation de la fréquentation en montagne. Il est trop tôt pour dire si cette situation est amenée à se pérenniser. Le COVID a signifié un très grand afflux de gens, cherchant le bon air et des activités outdoor à la journée. Sur le périmètre de la commune, les plans de développements pour des parkings au centre du village ou au col de la Givrine, ont dû s’intensifier ou s’accélérer. En 2020, avec l’ouverture de Jura sur Léman, les parkings ont aussi été rénovés au pied des pistes de ski. Nous conseillons aussi désormais de venir en transports publics.
  3. Favorisez-vous par exemple un système de navettes, des réductions pour les skieurs venant en transports publics, des facilités de parking ou une aide pour le transport du matériel? Opter pour le SkiRail Pass en favorisant les transports publics et oublier les soucis de la route est rendu possible grâce au NStCM! Le train emmène les visiteurs jusqu’à La Cure, d’où une navette les conduit jusqu’au pied des pistes du domaine Jura sur Léman. Le SkiRail Pass, qui combine trajet en transports publics et forfait de ski, est disponible au guichet NStCM de Nyon, aux automates le long de la ligne, ainsi qu’au guichet CFF de Nyon. Les activités hivernales du village et du col de la Givrine sont proches des arrêts de train et des parkings.  Pour Jura sur Léman, il y a aussi la possibilité de venir en train puis avec un bus navette jusqu’au bas des pistes
  4. Avez-vous des problèmes de parcage et d’accès au domaine? Malgré tous les développements effectués, lorsque nous avons de la neige et par beau temps en hiver, les parkings peuvent être complets. Que ce soit ceux du village (pistes de ski et de la patinoire), ainsi qu’à La Givrine (600 places; ski de fond, la raquette, et même luge et chiens de traîneaux). Il n’y a pas assez de parkings pour satisfaire la demande dans ces circonstances et c’est ainsi.
  5. Devez-vous engager du personnel spécifiquement pour gérer la mobilité sur place (placeur, circulation, parking, etc.)? Oui, lorsque nous avons de la neige et du soleil, la commune engage du personnel spécifiquement pour ces raisons. Le coût oscille entre 30000 et 40000 francs par an.
  6. De combien de bornes de recharge pour véhicules électriques disposez-vous? Actuellement deux bornes. Mais normalement huit nouvelles devraient être installées en 2024.
ça roule !
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