
Le Groupement Vélorando de la Section vaudoise a changé de chef de file au début de l’année. Portrait du nouveau maillot jaune, Daniel Grandjean.
Après huit ans de coup de pédales et de management, Charles Perez cède avec confiance son maillot jaune à Daniel Grandjean. Ce dernier prend la tête du Groupement Vélorando de la Section vaudoise. Et ce n’est de loin pas un hasard…
En effet, si à chaque anniversaire, Noël ou jubilé professionnel, vos proches savent toujours quoi vous offrir, il y a fort à parier que comme Daniel Grandjean, vous ne viviez que (ou presque) pour un sport, un hobby, une passion dévorante
Le petit vélo dans sa tête
Épicurien, organisé, passionné, à 67 printemps, ce juriste, ancien footballeur, vit vélo, rêve vélo, mange vélo. Son truc, vous l’aurez
compris, c’est donc… le vélo. Et bien sûr, aussi, son épouse, ses deux filles et sa toute première petite-fille, née il y a peu. Gourmand, il choisit volontiers des itinéraires proches de hauts points culinaires. Et dans sa cave (à vélo), ses trois merveilles à deux-roues côtoient une armoire à vin réfrigérée. Pas question de mourir de soif une fois posée la gourde de boisson isotonique!
On ne badine pas avec la sécurité
Le premier janvier dernier, Daniel Grandjean est monté d’un pignon dans son engagement pour le vélo. Il est désormais président du Groupement Vélorando de la Section. Un poste qu’il occupe avec plaisir et un respect quasi militaire pour les procédures. «Au groupement, tout le monde est invité à rouler, quel que soit son âge ou son endurance. On est un club de vélo plaisir, pas de cyclo sportifs». Daniel Grandjean dit cela, mais la dizaine de guides responsable des sorties et les 112 membres passionnés inscrits sur le groupe WhatsApp ont assurément un niveau bien avancé. «L’assistance électrique permet à des membres plus âgés de continuer à suivre. Chez nous, la sécurité et la camaraderie priment durant les sorties.» Le concours de testostérone pour savoir qui pédale le plus vite, ce n’est pas trop son truc.
Les joujoux du président
Plutôt, le président confesse un sérieux penchant pour les gadgets connectés. Ces derniers ont envahi le milieu du vélo à l’instar de la plupart des sports. Si le groupement n’est pas (encore?) un repaire de passionnés de nouvelles technologies, Daniel Grandjean avoue qu’il est parfois difficile de résister aux sirènes du marketing.
Il confesse ici quelques craquages. Des dérapages contrôlés, finances et raison obligent!

Au rayon des indispensables, pour le président, qui roule avec le maillot du TCS, un capteur cardiaque et forcément des chaussures à clips, tout commence par le vélo. Et là: «le bon marché, c’est toujours trop cher». Un adage qui ne signifie pas qu’il faille vendre un rein pour rouler, mais qu’un bon vélo aura toujours un certain coût.
La base pour s’assurer d’un cycle avec cadre carbone «de 7 à 9 kilos max, car le poids est l’ennemi du cycliste». Le bijou à deux roues aura des freins à disque et, pour Daniel Grandjean, un changement de vitesse électrique.
Un animal social
Bien sûr, le cycliste de 2025 aura un GPS, un système mondial de positionnement. Daniel Grandjean y scrute ses parcours, les enregistre et s’assure de rentrer avant le coucher du soleil, horaire dont l’informe le logiciel. Il utilise une application pour analyser ses performances et en informe l’immense communauté des cyclistes qui se connectent quotidiennement au réseau social STRAVA.
Dans sa besace virtuelle (minimalisme toujours!), il y a aussi un radar. Sa lumière rouge vive signale la présence du cycle sur la route. Ses capteurs détectent les véhicules en approche. Le coureur sait ainsi en tout temps qui est où, et où se situe le potentiel danger.
Sécurité toujours, Daniel Grandjean a posé des miroirs sur la surface plane de ses cocotes (les poignées de son guidon). Outre ces rétroviseurs pratiques, «j’ai aussi un klaxon tonitruant. J’ai un peu honte de dire que je me le suis offert sur un site chinois. Mais à 2 francs, c’était dur de résister».

Un futur cadeau?
Prochain achat rêvé pour le passionné? Un guidon connecté, qui fonctionnera comme un cockpit. Un concept directement inspiré de l’univers de la voiture. Voire de l’aviation. Cette interface tactile placée le long du guidon donnera accès en temps réel à une multitude de données, histoire de faciliter les trajets. Le ciel n’a pas de limite, la passion non plus! Avis aux amateurs: le groupement est ouvert aux nouveaux membres, jeunes ou seniors vigousses!
Et pour ceux qui rêvent de s’ouvrir à d’autres horizons, ceux dont les frontières ne sont que dans la tête, Daniel Grandjean et ses amis ont la pédale voyageuse. Le groupement propose différentes sorties et excursions, proches ou plus lointaines.

Futures grandes escapades? Une virée du Léman à la Méditerranée et des randonnées à vélo et à pied en Istrie, en Croatie. Grand organisateur dans l’âme, Daniel Grandjean se plaît à concocter ses itinéraires et des activités tout seul. «Mais j’ai réalisé aussi que si je sais faire des plannings simples et des réservations standards, à chacun son job! Je confie donc volontiers l’organisation des voyages de groupes avec réservations ou pré-réservations d’avions, d’hôtels et transferts avec bus et remorques, à L’Atelier du Voyage».
Le privé et les pros
Partenaires de la Section vaudoise du TCS, ces professionnels du voyage sont spécialisés, entre autres, dans les aventures au fil de l’eau. Ils organisent également des séjours 100% romands avec des itinéraires taillés sur mesure, en petits groupes francophones et à des prix qui sont le reflet de tous les budgets. Daniel Grandjean fait souvent appel à leurs services, notamment pour des voyages qui demandent une anticipation certaine. «Je n’aime pas jeter l’argent par les fenêtres, explique-t-il. Or, pré-réserver des billets des mois à l’avance, en tant que particulier, c’est s’exposer à des tarifs d’annulation onéreux. Avec L’Atelier du Voyage, les conditions sont bien meilleures que pour des privés. On se décharge de certaines responsabilités, on sait que tout va rouler. Et cela permet de dresser une liste de ses priorités en amont, en sachant qu’en face nos interlocuteurs sont débrouillards et attentifs. Ils trouveront des solutions à chacun de nos problèmes.»
Bon voyage!